La guerre des clans
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Une guerre entre Fidèles et Rebelles; Qui la gagnera?
 
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 Sur le plancher de danse

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Lumia Maraigh
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Lumia Maraigh


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MessageSujet: Sur le plancher de danse   Sur le plancher de danse Icon_minitimeLun 11 Jan - 19:12

[hj: sujet ouvert à ceux qui vont Rp avec Lumia, venez pas tous danser dans le ptit sujet, on aura plus d'espace!]

Tous ces gens passaient devant elle les uns après les autres. Derrières ses masques elle avait plus de mal encore ceux qui avait le désir de l’écraser de ceux qui aurait pu être de potentiels alliés. Elle en eut rapidement le vertige, se contentant d’un hochement de tête polie pour salue alors qu’ils devaient lui servir des courbettes frôlant le ridicule pour certains. Elle ne se permit pourtant pas de relâcher son attention de ces gens qui défilaient, écoutant sagement ce que Nathalia avait à en dire. Malgré le temps qui passait, le cerveau de Lumia semblait toujours aussi disposé à combler le vide qu’avait causé les longues années inexistantes dans son esprit. Elle enregistrait mieux que quiconque ne l’aurait fait, ses informations qui défilaient, bien qu’à première vue, elle eut douté qu’ils puissent lui être utile.

Les visages rebelles, s’il en avait passé devant elle, elle n’eut pas la nécessité de faire semblant de ne pas les reconnaître, car elle avait passé trop peu de temps en leur présence pour, dans de tels costumes, les différencier du reste du monde. Le seul qu’elle aurait eut du mal à ne pas voir était son frère. Hors le hasard, s’il en était, fit qu’à l’instant où il passait devant les trônes, elle détournait son attention faire l’oiseau de malheur qui faisait acte de présence et rappelait à tous celle potentielle de son maitre. Elle ne croisa pas le regard de son frère et si elle ne pouvait manquer d’avoir conscience de sa présence, elle se garda bien de le montrer de quelques manières que ce soit. L’oiseau faisait ombrage et inquiétait bien des gens, même si l’on préférait en publier la présence. Lumia eut dut avoir toutes les raisons du monde de se trouver troublée de le voir là, se rappelant avec plus de lucidité qu’on ne pouvait l’imaginer, de ses premiers souvenirs. Elle en détourna cependant son regard rapidement pour ne plus s’en préoccuper. Elle avait retrouvé son frère et si elle ne pouvait oublier ou excuser, Lumia avait un grand potentiel de pardon.

Ce n’est pas sans un certain soulagement qu’elle vit les derniers gens passer devant eux et l’annonce de la première danse arriver. Son cavalier obligé se présenta devant elle et il ne lui serait pas venu à l’idée de refuser, même si elle en avait eut réellement le choix. On ne pouvait se plaindre du choix imposer et c’est d’un sourire ravissant qu’elle accepta de poser sa main sur celle tendu de Daleg, se levant pour l’accompagner sur la piste de danse. Elle fit face à son cavalier pour entamer cette première danse, lorsque celle-ci fut interrompue par l’arrivée inopinée du roi. L’intrusion était loin d’être discrète et avait de quoi choquer quelque peut, mais un roi pouvait faire à peu près ce qu’il voulait sans que l’on fasse autre chose que de critiquer tout bas.

Arrêter une danse était une manière peu positive de se présenter devant la cour, mais il n’en resta pas là pour garder l’attention sur lui encore quelques instant. L’homme s’arrêta devant elle et son cavalier, retirant son masque et dévoilant un visage qu’elle avait surement déjà vu en cauchemar, lorsque les yeux de son frère lui avaient fait voir ce qu’était son monde. Il fallait être plus qu’effronté pour se présenter ainsi, avec tant de galanterie, quand on savait que la perte de son enfance, elle la lui devait. C’était pourtant ainsi que le monde fonctionnait et consciente des regards qui n’avait d’autre choix que d’être tourné vers eux, elle s’empêcha de retirer sa main vivement, bien que le baisemain avait à peu près l’effet sur elle d’une piqure particulièrement douloureuse. Rarement un compliment lui avait fait si peu d’effet et elle puisa profondément dans son amabilité naturelle pour trouver la force de sourire, par pure politesse pour la première fois de la soirée, et de répondre le plus aimablement du monde:


- Je l’espère tout autant.

Ses yeux verts le suivirent alors qu’il se dirigeait vers le trône, comme on suit une tarentule pour ne pas être surprise par elle et se faire piquer. Elle n’aimait pas l’idée de sa présence et aurait eut plus que besoin de la présence de la dragonne blanche pour lui dicter ce qu’il convenait de faire. Elle devait évidemment apprendre à se débrouiller toute seule, mais un peu d’aide sur ce qu’elle devait faire ne lui aurait pas déplu. Elle chercha à garder un certain aplomb alors qu’il s’adressait à Nathalia, puis à toute l’assemblée. Elle était peu désireuse d’apparaître si troublé pour si peu, bien qu’elle n’était pas la seule qui considérait sous un mauvais œil la présence de l’assassin.

La musique reprit dès qu’il eut cessé de parler, pour briser le malaise et faire reprendre la soirée comme si cet aparté ne c’était pas produit. Les danseurs eurent tout juste le temps de reprendre leur esprit et leur cavalier ou cavalière respectif pour entamer la première danse. Lumia posa sa main sur l’épaule du co-capitaine avec légèreté malgré son trouble et elle le laissa prendre son autre main. La danse débuta et le pied léger de la jeune reine trahissait que même s’il s’agissait là de son premier bal officiel, elle n’en était pas à son premier pas de danse. Elle devait garder une certaine concentration pour ne pas avoir l’impolitesse de guider elle-même la danse, car ce n’était pas une chose convenable de faire. Il avait suffit de quelques pas pour qu’elle chasse ce qui pouvait la troubler dans cette fête.
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Daleg
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MessageSujet: Re: Sur le plancher de danse   Sur le plancher de danse Icon_minitimeMar 12 Jan - 14:32

La musique d’ambiance cessa. L’orchestre ne jouerait plus une seule note tant que le couple n’ouvrirait pas le bal en venant se positionner au centre même de la piste de danse, là où chaque rois et reines de l’ancien temps étaient venus danser avant eux. La château avait bien pu voir ses salles des dizaines voire des centaines de fois détruites, personne n’effacerait la mémoire qui émanait du lieu. Daleg reçut la main de Lumia sur la sienne. Dans un même temps, ils descendirent les trois marches de l’estrade, le cavalier prenant soin de ne pas aller trop vite, ne voulant pas voir chuter sa cavalière et donner ce que certains et certaines attendaient tous dans la salle. Une fois sur le « sol ferme », leurs pas purent s’intensifier dans une jolie accélération qui les mena d’un pas délicat mais confiant vers le centre de la piste. Le costume de Daleg ne s’associait pas aussi bien à la robe de Lumia qu’à celle de Nathalia mais cela aurait été une insulte et un total manque de savoir-vivre que de le faire remarquer. Généralement les couples préétablis se présentait dans une tenue harmonisée qu’il leur plaisait de montrer côte à côte. Le Co-capitaine n’avait pas eu vent de ce que porterait Nathalia ce soir là. Cependant il avait partagé suffisamment d’heures à ses côtés pour automatiquement être poussé à choisir une tenue qui correspondait peut-être plus à Nathalia qu’à son caractère actuel.

Face à Lumia dont les yeux verts émanaient de son masque comme un éclat de douceur et de sensibilité dans cette salle aux conventions trop lourdes, il la salua à nouveau d’une révérence de convenance donnant à l’orchestre le signal de poser les archets sur les instruments à cordes, de poser les doigts sur le piano pour jouer la traditionnelle danse d’ouverture et se rapprocha pour poser une main dans le bas de son dos (pas trop bas hein! Nathy regarde! XD). La musique alla débuter et Daleg allait faire le premier pas lorsque tout cessa brutalement. Les portes qui n’attendaient plus personne s’étaient fermées quelques minutes plus tôt mais elles fût rouvertes à grand bruits par les deux portiers qui resteraient là toute la soirée à guetter les retardataires.

L’assassin fit son entrée et il fût inutile qu’il retire son masque pour être reconnu. Il n’y avait pas cents hommes sur terre à se présenter à la Cour de cette manière. Le Co-capitaine inspira profondément pour relativiser l’affront d’avoir été ignoré comme un avorton. Un coup d’épée dans la cuisse et nous verrons bien comment tu danseras! Daleg était courroucé, certes, mais en pleine possession de ces moyens. Nathalia lui avait apprit à transformer la colère en force. Plus l’assassin lui inspirerait de l’antipathie et plus il se montrerait fort le jour où peut-être, il ne serait plus un allié du royaume. Cela dit, voir l’assassin faire des courbettes aux nobles pour s’excuser de son retard l’amusa autant que les deux baises-main lui avait soulevé le cœur.

Bien! Il leur laissait l’opportunité de reprendre là où il les avait interrompus. Daleg vînt refaire face à Lumia, saisit une de ses mains tendit que l’autre retournait se positionner dans son dos et l’orchestre fit entendre un fin filet de musique qui alla crescendo pour porter leurs pas. Profitant de l’espace qui leur était donné, le couple tournoyait et glissait à travers la salle avec rythme et élégance. Lumia impressionna beaucoup par son habileté à danser alors que cela était son tout premier bal… Daleg en fût le premier agréablement surpris. Il dût simplement à quelques instants qu’il rendit imperceptibles aux spectateurs, l’empêcher de vouloir diriger la danse. C’était peut-être machiste mais depuis la nuit des temps, l’homme menait la danse et la femme devait suivre. La danse s’arrêta au dernières notes en une douce inclinaison de la jeune Reine, tenue par sa main. Ils tinrent quelques instants la position le temps que les applaudissements s’estompent et une nouvelle musique se fondit à la dernière pour inviter les autres invités à prendre part à la fête.


_ Vous avez été parfaite!

Daleg tint sa main dans sa paume et s’inclina pour la remercier de façon gentleman d’avoir partagé la danse avec lui.

_ Voulez-vous regagner votre siège ou préférez-vous vous évader aux milieux des convives?

Le jeune homme posa cette question afin de savoir s’il devait la raccompagner à son trône puisque lui-même retournait sur l’estrade, ou s’il devait la laisser seule.
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Lumia Maraigh
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MessageSujet: Re: Sur le plancher de danse   Sur le plancher de danse Icon_minitimeDim 17 Jan - 16:24

Lumia n’eut pas trop de mal à se laisser ramener à l’ordre de manière imperceptible, bien qu’au fin fond d’elle-même, celle qui avait reçu trop tardivement les enseignements sur la manière de se tenir dans un bal, ne comprenait pas exactement pourquoi il devait en être ainsi. Assurément cependant, la danse aurait été moins parfaite selon la convenance si cela avait dut être à la reine de mener et aillant conscience de se genre de débordement que la musique lui imposait parfois, elle ne se rebiffa pas d’être ainsi rappelé à la réalité misogyne de l’univers, ne donnant même pas l’apparence de l’avoir noté, lorsqu’elle s’abandonna au pas de son cavalier. Les plus fins observateurs, sauf les plusieurs fois centenaire, ne pouvait pour une fois, pas lui reprocher grand chose. Le pied léger de l’assassin qui se fait silencieux pour n’être qu’une ombre, rendait son pied léger comme si elle flottait sur la piste et la concentration à prévoir le coup porter d’un ennemi l’aidait à deviner le pas de son cavalier avant qu’il ne soit fait pour le suivre sans décalage. Ce que Lumia avait pu apprendre par les yeux de son frère à l’époque, elle avait su le transformer à son tempérament qui, loin de toute violence, n’aurait pas pu faire d’elle une meurtrière. L’idée de transformer ce qui la destruction et la mort en art, elle ne l’avait pas inventé, mais c’était sa manière de voir les choses. La danse s’acheva et elle s’inclina devant son cavalier lui offrant un sourire lorsqu’il la complimenta. Elle ne remit pas en doute le compliment, bien qu’intérieurement elle douta qu’on pouvait réellement pas dire que cela avait atteint la perfection.

Elle ne jeta pas un coup d’œil en direction du trône à la question qu’il lui adressa. Aller se rassoir pour regarder la fête de haut en compagnie d’un individu qu’elle n’avait pas le souhait de voir? L’envie ne lui plaisait guère. Elle savait de pas pouvoir se perdre au milieu des convives ou, du moins, ne pouvait-elle pas le faire en tant qu’elle-même, puisque tous savait, malgré son masque, qui elle était, mais elle n’avait pas envie pour autant de retourner snober le monde sur son petit trône doré. Elle sourit à Daleg, répondant:


-Je crois que je vais aller, incognito, me chercher à boire.

Elle ne serait pas incognito et aller se chercher à boire n’était qu’un inutile prétexte pour ne pas se rendre sur le trône. Elle n’essayait pas de tromper personne sur ce fait. Elle le remercia de la danse et s’excusa avant de s’éclipser au milieu de ces gens qu’elle ne connaissait ou ne reconnaissait pas. L’idée de sortir quelques instants et de changer d’apparence pour n’être plus elle un instant, alors que tous pouvait savoir qui elle était et elle devait ignorer à qui appartenait les regards posé sur elle, lui traversa l’esprit. Ça n’aurait pas changé grand chose, elle aurait encore dut trouver la forme de qui prendre, supporter de ne pas être à l’aise dans un corps qui n’était pas le sien et expliquer où Lumia avait passé tout son temps lorsqu’elle avait disparue du bal. Se sauver n’était pas une solution et elle la chassa bien vite. Son esprit peu attentif, elle ne prit pas garde au pied volontairement mit au travers de sa route, par quelques femmes encore mal intentionnées. Une surprise encore, sur la méchanceté gratuite de ses gens qui, dissimulé derrière un masque, se permettait sans trop se cacher d’essayer de la voir tomber. Elle se raccrocha instinctivement à ce qui se trouva sur sa route, pour ne pas s’étaler stupidement sur le sol et donner raison de se réjouir à celle qui avait commis la faute.

Sa chute se trouva empêché lorsqu’elle trouva à s’accrocher au bras d’un jeune noble dont l’accoutrement lui rappelait quelques choses, pour ne pas avoir manqué de le remarquer lorsqu’il était passé devant le trône. (il y a plus discret) Remise de la crainte de chuter après une fraction de seconde, elle oublia de chercher la coupable du regard, se rendant compte de son geste gênant d’être venu s’accrocher à un inconnu ainsi. Elle laissa échapper, oubliant une fraction de seconde qu’elle n’avait pas à le faire dut à son rang un, en relevant les yeux vers ceux de son sauveur involontaire:


- Excusez moi!

Ses excuses la montrait plus sincèrement désolée que polie ou gênée, les mots étant sortie de sa bouche instinctivement. Elle ne comprenait pas qu’on chercha ainsi à la faire tomber, doutant qu’elle connaissait la personne qui lui avait fait le coup, mais son attention détournée du coup elle fit mine de se convaincre d’un malencontreux accident. Elle n’allait pas faire trancher la tête de tous les convives pour un geste que l’on ne se serait permis à faire qu’à la plus jeune des trois têtes couronnées.
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Nathalia Gaviria
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MessageSujet: Re: Sur le plancher de danse   Sur le plancher de danse Icon_minitimeDim 17 Jan - 17:01

Daleg guidait aisément la jeune fille sur les dalles reluisantes bien que la femme mûre soupçonnait qu’il avait du rappeler sa partenaire à l’ordre devant son insistance à diriger. Cela n’était pas pour rien que l’homme tenait la taille de sa compagne et que cette dernière se contentait de tenir soit un pan de sa robe soit l’épaule de son binôme. Toute fois, Nathalia devait avouer que pour un premier bal, Lumia s’en tirait sans trop de problème. Quant à Daleg, elle admirait tout simplement ses mouvements et sa prestance. Il était une fierté pour elle. Voilà qu’après tant de siècle d’apprentissage et de leçon, il était prêt à la représenter, elle et sa cause. Loyale et noble, il lui était dévoué en chair et en sang. C’est alors que les dernières notes de la musique annoncèrent la salutation entre les deux danseurs. Une foule d’applaudissement vint accompagner leur finale. Nathalia s’y joignit avec un tapage doux, lent mais régulier. Puis une seconde chanson invita les convives à attraper la main d’un compagnon pour venir se mouvoir avec charme sur le plancher improvisé de dance.

-Mes excuses Niokirkanof…

Sur ces paroles adressées au roi à sa droite, Nathalia se leva de son trône centré sur l’estrade. Retenant sa robe gonflée de crinoline, elle descendit les quelques marches qui l’avaient séparée depuis le début des nobles invités. Elle traversa avec aisance les couples qui se mouvaient déjà sur le son des instruments pour aller rejoindre son Co-capitaine de mission ainsi que la Reine qui s’apprêtait à se quitter. Elle apposa une main tendre sur l’épaule du jeune homme vêtu dans les tons sombres afin d’attirer son attention sur sa présence alors qu’il fut seul au milieu des danseurs.

- Serait-ce une fantaisie de trop, si je vous demandais une dance avec moi?

Malgré qu’elle s’adressait à lui, elle tint son regard baisé se penchant devant lui pour lui adresser une révérence. Nathalia était toute fois bien consciente qu’elle venait de faire naître un air déconcerter sur le visage caché du charmant jeune homme en question. Elle attendit sa réponse avant de se relever et lui présenter sa main gantée de soie noire. De sa deuxième, elle releva un pan de sa robe. Lui faisant face, au milieu des danseurs qui exerçaient leurs mouvements, Nathalia le gratifia d’un de ses sourires dont il était le seul à recevoir. Mais, il ne perdura pas bien longtemps. La reine retrouva son masque quotidien, celui de l’indifférence qu’elle se devait de conserver devant les riches habitants du royaume et sans aucun doute, devant quelques intrus aux visages dissimulés. Si ces derniers s’étaient inventés des identités fictives pour cette nuit, il en était plus malaisé pour elle, figure importante au sein des siens. Pour cette raison, ou du moins pour l’une d’entre elles, elle ne s’était pas voilée d’un masque encombrant pour camoufler ses traits. Même si le tissu de sa robe datait de plusieurs siècles, elle avait trouvé une étoffe ainsi que de la dentelle semblables dont les maigres dissimilitudes ne se voyaient presque pas aux yeux des âmes ignorantes tels que l’homme qui lui faisait face. Il avait passé une main derrière sa fine taille et la seconde était venue se souder à la sienne que le gant rendait lisse. Se laissant porter par la force de l’homme, Nathalia joignit ses pas à ceux de Daleg. La musique les guidait au travers des autres couples pour la plupart non officielle tout comme eux. Alors que sa rigidité habituelle s’était envolée pour laisser place à sa souplesse, Nathalia plongea son regard dans les deux fentes du masque qui laissait voir les deux perles émeraude qui y brillaient. Pendant un instant, elle eut l’impression de danser avec son passé. Il y avait ses longues mèches noires qui s’étaient échappées et qui pendaient désormais sur sa poitrine donc la carrure lui rappelait des souvenirs. Elle n’aurait su dire si c’était pour le mieux que le visage de Daleg soit masqué ou si au contraire, ainsi dissimulé, elle ne pouvait être sur de l’identité de celui contre qui elle dansait. De plus, cette impression de déjà-vu lui tiraillait encore l’esprit. C’était la même que celle qui lui était parvenue la nuit ou ils s’étaient retrouvé seuls dans sa chambre il y a de cela plusieurs lunes. Elle n’avait auparavant jamais accordé de dance à Daleg…et pourtant elle se sentait si familière avec cette force et ses bras qui la tiraient pour le plaisir de la dance. Ses pas suivait ceux de son cavaliers en parfait synchronisme. Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas participée à une dance préférant rester spectatrice. Pourtant toutes ces années ne semblaient plus exister maintenant qu’elle se tenait si proche de cet homme qui dirigeait la valse.
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MessageSujet: Re: Sur le plancher de danse   Sur le plancher de danse Icon_minitimeLun 18 Jan - 11:59

Incognito? Daleg haussa un imperceptible sourcil derrière son masque. Croyait-elle sincèrement pouvoir passer incognito au milieu des convives. Il était évident pour tous que c’était la reine Lumia depuis qu’il l’avait vu assise sur son trône et qu’elle avait danser avec lui. Elle ne pourrait plus s’en cacher désormais. Cependant cela fit plaisir au Co-capitaine qu’elle fasse l’effort de se mêler aux siens, il ne devait pas être évident malgré le fait qu’elle soit naturellement douée, de se mélanger à la Cour. Peut-être y ferait-elle des rencontres intéressantes, qui sait? Il l’avait laissé prendre un chemin opposé aux trônes, la suivant du regard, portant un silencieux « Amusez-vous bien Reine Maraigh » scintillant dans les yeux. Puis il s’était tourné vers les trois fauteuils royaux qu’il s’apprêtait à rejoindre, sentant une main s’apposer sur son épaule et Nathalia, Reine parmi les reines, lui fit face. Se pouvait-il qu’il ait mal dansé ou qu’il lui ait déplu en quoi que ce soit? Il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui demande une danse et il en resta un instant surpris avant de s’incliner à son tour et de déclarez d’une voix dévouée.

_ Ce serait un honneur, ma Reine!

Il y avait bien qu’en danse où un homme pouvait espérer diriger Nathalia et cet homme ce fût lui! Elle n’imaginait pas l’immense honneur qu’elle lui faisait en dansant à son bras. C’ était une merveilleuse reconnaissance pour les années qu’il lui avait sacrifiée et sa dignité n‘en était que plus belle. Et il danserait ce soir pour le lui prouver, pour lui prouver que du petit garçon avide de connaître ce qu’elle connaissait, de la rendre fière comme un petit garçon envers sa mère, il était devenu un homme… fort et capable. Il était son obligé depuis ses plus jeunes années et il aimait Nathalia, pas comme les autres nobles pour qui aimer Nathalia était du domaine de la crainte et de la convenance, il l’aimait comme un membre de sa famille s’il avait osé aller jusque là. Elle faisait figure de la mère qu’il n’avait jamais connu, elle s’était toujours occupée de lui, ne se satisfaisant que de ses réussites. Malgré cela, Daleg se savait fragile, du moins plus fragile qu’il ne le laissait à montrer à tous mais ces petites imperfections il avait déjà commencé à les corriger pour devenir un autre homme plus confiant et sûr de lui… à l’image de son effigie. Les fidèles pourraient compter sur lui pour perpétuer l’œuvre de la grande Reine Nathalia.

D’une main ferme, il vînt soutenir la taille de sa cavalière si désirée, puis d’une main plus légère, il lia sa main à la sienne. Attendant de prendre la musique à la prochaine note afin de ne pas partir avec un temps de retard par rapport aux autres, il invita les pas de sa compagne à suivre les siens. Tout d’abord tiraillé par la peur de lui déplaire, il s’était surpris à se détendre et était même monté en difficulté sachant que Nathalia pourrait de part son expérience le suivre sans égarer ses pas, comparé à Lumia pour qui le bal était une première et qu‘il ne voulait pas mettre dans l‘embarras en la menant dans des mouvements plus complexe. Avait-il le droit de prendre autant de plaisir dans cette danse? La faisant tourner sur elle-même et virevolter sa robe de crinoline. Il imposait à ce que les couples qui dansaient autour s’écartent bien qu’ils n’auraient jamais été heurté par le couple composé du Co-capitaine et de la reine. Daleg voyait le décor royal défiler devant ses yeux avec un flouté adoucit que la vitesse de leurs gestes rendait issu d’un autre monde. Du regard planant sur lui, du passé qu’il lui inspirait, il n’en savait rien. Elle était restée si mystérieuse sur sa vie que seuls les rêves qu’il faisait, lui donner des indications imperceptibles et incompréhensibles sur son histoire. Le secret de ses origines s’étalaient à ses pieds mais jamais il ne l’avait remarqué, Nathalia lui ayant appris à toujours garder le visage haut et fier.

La fin de la danse arriva trop vite à son goût mais il sentait bien qu’elle n’aurait pas été si belle, si elle avait duré plus longtemps. Il salua à nouveau, jetant un regard désapprobateur du coin de l’œil à l’assassin assit sur son trône. Il n’y avait que la présence de l’assassin pour gâcher son bonheur.
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Drew Don Sheley
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MessageSujet: Re: Sur le plancher de danse   Sur le plancher de danse Icon_minitimeMer 20 Jan - 15:41

Drew ne s’était pour le moment pas risqué à faire enrager son père en bougeant de l’emplacement où il se trouvait. Il avait au moins une bonne place pour admirer la piste, c’était déjà cela. Les fauteuils de velours rouge tout à côté et qui avait le miracle d’être toujours vide lui tendait les bras mais même les trois pas que cela demandait seraient assez pour mettre le pater familias en colère. Le jeune homme s’était saisit d’une coupe de vin au passage d’un serviteur et de son plateau. Il lui sembla moins ridicule de rester planter là droit comme piquet, avec un verre à la main comme si ce dernier justifiait qu’il ne fasse rien d’autre que regarder. Son père avait fini par lui témoigner moins d’attention, il riait avec quelques comparses mais Drew savait que l’homme, devenu trop sérieux depuis la mort de sa mère, ne prenait aucun plaisir dans ce genre de festivités. Il était devenu de ces hommes pour qui le travail et le paraître étaient essentiel. La vie n’avait plus de place pour le plaisir et le plaisir n’avait pu d’efficacité dans la réussite. Finalement, il était un noble parmi d’autres qui n’inspirait pas beaucoup son fils à le suivre dans le sillon qu’il avait d’ores et déjà creusé pour lui. Drew était de ceux qui préférait faire un pas de côté, au risque de se perdre dans les champs de blé. Mais de là à dire qu’il était prêt à renoncer aux avantages que lui donnait son titre, comme le confort ou l’argent, était pousser un peu loin son envie de s’émanciper. En effet, même s’il ne voyait pas un paysan comme un homme ayant raté sa vie, il ne s’imaginait pas devoir trimer dans les champs tous les jours pour finir à trente ans, le dos vouté et cassé, les dents manquantes et souffrant de malnutrition. Il espérait que sa bonne étoile entendrait l’appel qu’il faisait tous les soirs, où s’extirpant de sa chambre fermée à double-tour, il montait sur le toit pour admirer les étoiles et faire entendre son envie d’être de ces nobles, presque tous disparu, pour qui cette guerre était un amas de morts inutile et qui faisait de leur mieux pour aider les nécessiteux dans cette éreintante épreuve. Ces gens-là faisait figure de légende presque, comme tous ses mythes dont on était même pas sûr qu’ils eussent existés. Mais sur le tableau de la noblesse, les noms de ces hommes et femmes étaient rayés pour n’en porter plus qu’un: Conspirateur. Fallait-il alors être conspirateur pour pouvoir se regarder dans un miroir sans en éprouver un déluge de honte. De cette succulente viande qui se retrouvait dans son assiette, il n’y voyait plus que les centaines de personnes qui mouraient de faim.

Le père de Drew avait alors eu tôt fait d’occuper l’esprit de son fils avec quelques activités quotidiennes qui lui prenaient quelques 14h par jour quand ce n’était pas plus. Il y’avait des journées où le jeune noble n’en voyait plus la fin et même si Henri-Balthazar Don Sheley se rassurait avec l’idée que son esprit trop plein n’avait plus de place pour la rébellion, il se trompait et Drew continuait à croire qu’il aurait pu reprendre l’action que sa mère avait elle-même tenté de lancer avant sa mort et que le temps avait réduit à néant. Femme douce et habile, elle avait réussit à mettre en place un réseau d’entre-aide qui passait par des personnes de confiance. A cette époque, elle avait su convaincre de l’avantage à venir en aide aux démunis, sous les yeux-même de Nathalia. Sa mère avait fait un coup d’éclat, refusant une allégeance totale à la reine et c’est cette partie de l’histoire que le Sir Don Sheley s’évertuait à effacer depuis de nombreuses années. Il avait tellement rongé le passé que Drew se demandait parfois si sa mère avait existé ou si ce n’était que le fruit de son imagination qui réclamait un modèle à suivre au travers d’une création féminine de son esprit.

Au milieu des convives, il n’y avait que quelques femmes qui se distinguaient à son œil et parmi elle, il y’en avait une… et pas n’importe qui puisqu’il s’agissait de la Reine Lumia dont son père avait exprimé tout la perplexité, lors du dîner de la veille, de lui faire confiance alors qu’elle était le fruit d’une union qui n’avait rien de noble. L’homme avait finalement décidé de laisser faire le temps pour voir sur quelle voie cette jeune Reine mettrait les pieds. Mais ce qui attirait son œil ce soir, n’était pas encore le fait que son pouvoir était mis en question, c’était surtout la simplicité de sa robe violette qui la rendait unique. Toutes les femmes s’étaient parés, parfois plus que nécessaire, de fanfreluches, de bijoux, etc et ce faisant, plus aucune ne se détachait des autres… Mais elle, elle portait cette robe violette avec une telle élégance, elle se présentait si simplement et si humblement à eux comme si elle ne souhaitait pas gagner leur cœur et leur confiance par des artifices. Du courage, elle n’en manquait pas!

L’arrivé de l’assassin fut pour lui comme beaucoup d’autres, un froid dans la soirée. Il était étrange d’imaginer que l’assassin était Roi alors qu’hier encore, il n’était qu’un nom pour faire trembler les petits enfants dans leur sommeil. Cette histoire d’enfants kidnappé n’était pas resté bien longtemps secrète. Les premières notes de musique avait finalement focaliser leur attention sur le couple qui se préparait à ouvrir le bal et l’atmosphère finit par se détendre en oubliant l’être infernal et son oiseau porteur de malheurs. Drew regarda cette première valse avec intérêt, le couple s’associait bien, la danse était souple et dans le rythme, la technique maîtrisée… il n’y avait pas grand-chose à redire. Drew applaudit comme les autres, félicitant sincèrement les danseurs alors que d’autres le frôlaient pour aller se mettre en place sur la piste.

Il perdit alors le contact visuel avec la robe violette et les traits jeunes de la Reine. Détournant son regard quelques instants pour regarder s’il apercevait encore son père, il se sentit attraper par le bras brusquement.Il retînt son verre de vin dont le contenu avait tenté un raz de marée sur sa manche et il reporta son regard vers ce poids qui l’avait coupé dans sa recherche pour s’apercevoir avec stupeur que derrière ce masque se cachait Lumia. Drew voulut s’incliner pour s’excuser de s’être trouvé sur son chemin comme il fallait le faire face aux niveaux hiérarchiques supérieures qui ne supportaient pas d’être reconnus coupable de quoi que ce soit, mais les excuses qui franchirent ses lèvres, stoppèrent à nouveau son geste. Elle avait le chic pour le surprendre. Deux fois en moins de trente secondes, c’était du jamais vu! Après quelques secondes surpris, porté dans son regard émeraude, le jeune homme chercha autour de lui la raison de ce rattrapage si spontané. Il n’avait pas autant de charme que les jeunes femmes lui tombaient dans les bras dès qu’elles passaient à côté! Des rires légers et des œillades désobligeantes lui firent comprendre que sous couvert d’un masque, les riches invitées se sentaient pourvues d’un lâche courage.

Drew les fixa avec un profond mépris, leur imposant un regard sévère et sans équivoque qui fit taire leur rire dans un gloussement étouffée. Elles détournèrent finalement le regard et s’éloignèrent la face déconfite. Le jeune noble reposa finalement son regard vers la Reine avec un regard dénonçant la bêtise de certaines personnes de la cour que « noblesse » semblait leur accorder le droit de faire toutes les pires bassesses. Il soupira finalement sous son masque, faisant monter une bouffée chaude sur sa peau enfermée par ce morceau de nacre brillant. Même s’il était amusant de porter un masque dans ce genre de célébrations, il y’avait bien des côtés pas très accommodants comme ce sentiment d’avoir chaud et les fines gouttes de transpirations qui naissaient au contact de sa peau sur le masque. Ce dernier avait tout de même le mérite de cacher le léger bleu que le choc de la bague de son père dans la calèche, avait fait naître sur sa joue. Il recula d’un pas, pour la regarder des pieds à la tête et vérifier qu’elle allait bien.


_ Vous ne vous êtes pas fait mal, Majesté?

Voilà qu’il parlait avec un membre de la trimonarchie! Cela avait un côté tout à fait improbable mais le hasard avait fait que la jeune Reine lui était littéralement tombée dans les bras. Le jeune homme ne songeait cependant pas à ce que cette rencontre dure plus que quelques instants. Les rois et reines avaient ce petit côté insaisissable qui leur garantissait une part de protection et un effet de grandeur qu‘ils imposaient à tous. S’il osait, peut-être l’inviterait-il à danser! Son père ne lui en voudrait peut-être pas de faire fructifier les nombreuses heures de cours de danses prises avec différents maîtres. Il prendrait au moins autant de plaisir que de ne pas recevoir une note à la fin de sa prestation.

_ Vous dansez?

Se faisant, il était venu déposer son verre de vin sur la petite table basse au milieu des fauteuils de velours rouge et lui avait présenté sa main. Prêt autant à se faire jeter, qu’à l’accompagner jusqu’à la piste. Le fils Don Sheley, jeta un dernier regard à la salle pour vérifier malgré lui que son père ne le verrait pas. Il trouverait des arguments en temps et en heure s’il devait subir des remontrances et si cela ne suffisait pas, il lui présenterait son dos comme de coutume.
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Lumia Maraigh
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MessageSujet: Re: Sur le plancher de danse   Sur le plancher de danse Icon_minitimeJeu 21 Jan - 16:56

La jeune femme jeta un bref coup d’œil en directions des fautives, mais ne s’y attarda pas, non par malaise, mais parce qu’elle n’en voyait pas un grand intérêt, plus porté à se rendre compte du fait qu’elle avait eut la chance de tomber sur un individu qui ne lui lançait pas un regard méprisant ou soupçonneux au travers de son masque. Les événements positifs, chez elle, avait tendances à effacer ceux qui l’était un peu moins. Il s’en fallut de peu pour qu’elle demande à voix haute ce qu’elle se demandait silencieusement: Tout ses gens n’avaient-ils donc rien à faire d’autre que d’essayer de s’entre-tuer? La réponse, de toute façon, lui aurait certainement déplus et elle garda la réflexion pour elle-même. Elle ne c’était pas rompue le cou en tombant au sol et si la surprise c’était peinte dans les iris bleutés, il ne semblait pas dissimuler d’agacement et si on lui disait de se méfier des apparences, elle aurait eut tendance à imaginer au premier abord qu’elle était bien tombé (^^).

Il se recula un peu pour l’inspecter brièvement, mais le mal ne pouvait être qu’au niveau de l’orgueil et heureusement ou malheureusement, c’est selon, Lumia n’en avait pas outre mesure. Lumia avait dut mal à s’habituer à ce qu’on la reconnu sans qu’elle aille à dire qui elle était. Ce n’était pas une réelle surprise, évidemment, mais le sentiment était tout de même étrange, à chaque fois, et lui apparaissait illogique. Elle avait envie de demander le nom de celui qui se cachait derrière le masque, mais cela allait à l’encontre du principe d’un bal masqué. Et puis est-ce que cela aurait été convenable? Elle ne le savait pas trop et puisque le principe de l’anonymat, sauf pour elle, était de mise, elle choisit de ne pas poser la question. Si elle faisait bon nombre d’erreurs qu’on prendrait scrupuleusement en notes, elle en évitait tout de même certaines de temps à autres.

Si elle avait été aussi habituée que Nathalia aux gens de la cours, elle n’aurait certainement pas eut de mal à reconnaître chaque paire d’yeux qui la dévisageait, mais il lui faudrait encore du temps pour se souvenir de chaque visage et du nom qui s’y rattachait. Elle n’avait pas idée du nom qui pouvait se cacher derrière les yeux d’océan, mais elle pouvait s’assurer d’en imprimer sa mémoire pour qu’advenant qu’elle le recroisa, elle ne puisse pas ne pas le reconnaître. Il avait un maintient parfait, mais ce n’était pas tant à cela que Lumia s’accrocha (parce que c’est à son bras qu’elle c’est accroché) qu’à la affabilité de ses traits, en contraste avec les grimaces de ceux qui semblaient peu enclin lui laisser la moindre chance. Elle répondit d’un ton léger, ne voulant pas s’attarder sur l’incident et en faire un événement dramatique:


- Le ridicule ne m’a pas encore tué

Elle sourit, signe que son humeur n’avait pas été entaché par l’événement et s’abstint de laisser paraître qu’elle se rendait de nouveau compte qu’elle commettait une bêtise si l’on se conformait à l’idée générale de l’image officielle qu’elle devait présenter. Elle était bien embêter de présenter une image d’elle qu’elle n’aimerait pas et on ne pouvait pas l’empêcher longtemps d’être elle même. Cependant, il ne serait pas du gout de tous qu’elle se permette de manquer de sérieux pour alléger l’atmosphère. Qui a dit que les bals étaient fait pour s’amuser?! Il n’aurait pas été faux de dire que si le ridicule pouvait tuer quelqu’un c’était bien une reine qui doit faire ses preuves, mais à quoi bon s’en rappeler trop durement. Elle n’avait pas envie de faire un drame de la situation et cela pouvait être perçu par les vautours comme une faiblesse de sa part. Ne rien faire signifiait-il qu’elle donne l’impression qu’on pouvait essayer de la faire tomber sans qu’elle ne dise rien? Elle ne fit pas cas de la question et ne revint pas sur sa décision de s’abstenir d’aller trancher la gorge des fautives pour se venger. Il y avait mieux à faire en ce monde que de réclamer vengeance et le geste n’avait pas attiré suffisamment le regard pour que dans dix ans on en parla encore.

Elle préférait garder confiance en la gentillesse dont elle faisait preuve, plutôt que de le voir comme une faiblesse de sa part. Quand ceux qui voyait en elle la biche facile à dévorer au milieu de se monde de charognard, peut-être arriverait-elle à leur montrer que la rigidité n’était pas certainement signe de force et que la souplesse avait son lot d’avantage lorsqu’on ne tombait pas dans l’excès. Hors le monde de la noblesse était un monde d’excès et le vin qui coulait à flot dans les verres de cristal n’en était qu’un exemple, parmi tant d’autres.

Son regard suivit celui de Drew alors qu’il semblait chercher quelqu’un dans la foule, comme le ferait un enfant qui se prépare à commettre une bêtise. Elle ne se montra pas indiscrète en lui demandant de qui il s’agissait, mais son regard amusé trahissait que le geste ne lui avait pas échappé. Voulait-elle vraiment savoir s’il était à ce point dangereux de danser avec elle? Imaginer un instant que le jeune homme aurait pu être battue par sa faute était au dessus des forces de la jeune reine et cela aurait été la seule raison qui eut pu la faire refuser une danse. N’aillant pas idée d’envisager une telle chose, elle ne chercha pas réellement à imposer de savoir ce qui en était. Il était plus probable que le jeune homme soit fiancé et n’est pas envie d’être prit en flagrant déli par sa promise, quoi qu’un œil attentif aurait remarqué qu’il n’avait nul trace de bague de fiançailles. Sans trop s’interroger, elle répondit, les yeux brillants, sans que l’idée de dire non ne lui traverse l’esprit:


-Ce serait avait grand plaisir.

Elle posa sa main dans celle de son nouveau cavalier, répondant par se geste, en même temps que ses paroles à la question qui lui était adressé et alors qu’elle se dirigeait de nouveau vers la piste de danse, elle se montra imperceptiblement plus vigilante à l’endroit où elle posait les pieds en marchant. Il aurait été abusif de croire que le hasard ferait si mal les chose qu’un autre pied se trouverait sur sa route pour la faire malencontreusement tomber, mais valait mieux ne pas prendre de nouveau le risque. Elle apprenait vite.

Moins nerveuse du fait que la première danse était terminé et que tout les regards n’étaient plus nécessairement porté sur le moindre de ses gestes, il lui sembla plus aisé de rejoindre les autres danseurs et de laisser son nouveau cavalier guider ses pas. Le face à face qu’imposait la danse imposait que l’on oublia un peu ce qui se passait autour pour se concentrer sur celui qui lui faisait face. Lumia ne demeura pas silencieuse bien longtemps et quoi qu’elle aille songée que ça ne convenait pas de poser la question, elle demanda, sans cacher la curiosité derrière un masque de conversation futile:


-Aurais-je le droit de connaître votre nom?


(mon tour de terminer un post par un dialogue)
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MessageSujet: Re: Sur le plancher de danse   Sur le plancher de danse Icon_minitimeVen 22 Jan - 21:48

Drew était resté silencieux devant elle pendant un moment. On ne parlait pas avant les rois, c’était faire preuve d’irrespect en insinuant qu’il avait bien mieux à dire qu’elle. S’il aurait mieux connu Lumia, il aurait su que cela lui était égal et de part son geste de générosité, de ne pas couper la tête à ces pimbêches, il aurait dû se douter qu’elle était différente. Son allure n’était pas la seule à en témoigner. Seulement, le jeune homme n’oubliait pas les cours que tout noble qui voulait s’inscrire dans la lignée des plus grands avait reçu. Le public était nombreux, les oreilles traînaient partout, les gens parlaient, critiquaient, se faisait un sourire puis reprenait leurs messes basses. La fête était belle, l’atmosphère absolument royale mais derrière ces masques, il n’y avait que superficialité et laideur. Se cacher pour exister, tout un programme! Plus libre derrière un masque à condition que votre identité soit ignorée de tous. Lumia ne le serait pas, pas plus que lui. Mais Drew ne se leurrait pas, il n’y a qu’une personne capable de décider de sa liberté ou non et c’était lui. Décider n’était bien sûr pas sans conséquences mais ainsi était écrit le contrat sur sa peau.

Lumia avait parlé, c’était maintenant son tour de répondre avec respect et sans briser les convenances. Elle semblait si familière dans ses expressions comme s’ils s’étaient déjà croisés, comme si chacun connaissait une part de l’autre. Drew lui offrit un sourire complaisant qu’elle ne pu malheureusement pas voir à travers son masque puis il s’inclina en une déférente révérence.


_ S’il y’a une chose de ridicule, Reine Lumia, ce n’est certainement pas vous!

Drew se redressa, lui offrant une main dévouée à ce qu’elle prenne du plaisir dans cette nouvelle danse. Il la guida sur la piste comme le cavalier éphémère qu’il serait avant de disparaître dans la foule… ou plutôt qu’elle disparaisse dans la foule. Lui, ce serait près des fauteuils de velours rouge qu’il reprendrait position. Il se saisirait à nouveau de son verre de vin et ce serait comme-ci la danse n’avait jamais eu lieu. Seul son esprit saurait, dans quelle valse il aurait mené sa cavalière. Mais plus il réfléchissait et plus il se disait que son père ne l’avait tout de même pas emmené avec lui pour qu’il passe inaperçu dans le décor d’une pièce opulente. Il l’avait amené pour prouver à tous qu’il avait changé, qu’il était devenu un garçon de bonnes conditions et aux mœurs apaisées. Une danse ne serait donc pas un drame, surtout s’il mettait en avant ce qu’on lui avait enseigné!

Après une nouvelle salutation docile qui lui rappelait à quel point, en public, les nobles passaient 60% de leur temps à faire des courbettes, il positionna ses mains pour l’emporter sur un rythme qu’ils captureraient tous les deux pour le rendre inimitable. Il n’y avait que comme cela que le jeune noble sentait qu’une danse était aboutie, lorsque celle-ci ne ressemblait à aucune autre. Quand des danseurs qui tournoyaient sur la piste, leurs gestes se détachaient pour s’immortaliser sur le parquet étincelant.

La danse n’était pas sans rappeler la vie elle-même. Tantôt souple et harmonieuse, tantôt enchaînant sur des pas plus complexes à s’y risquer, tantôt belle, tantôt sombre, faisant naître de ces deux corps proches, le souffle d’une vie nouvelle qui s’éloigne des chemins tracés. Dans ce tournoiement de tissu s’instaurait un dialogue silencieux. Qui es tu? Qu’as-tu vu? Une danse avait coutume de se faire en silence, le bruit de leurs pas étant la seule chose devant parler pour eux. Drew esquiva à nouveau un air surpris d’entendre le son de sa voix pendant la danse. Il quitta le point qu’il fixait devant lui pour ne pas avoir la tête qui tourne, astuce de danseur, et écouta ce qu’elle avait de si important à lui dire, qui ne puisse pas attendre. Une oreille sur l’orchestre, l’autre sur les mots prononcés par la Reine, même s’il témoignait un intérêt sincère à ce qu’elle lui disait, il ne pouvait se dérober à la valse et poser un pas trop rapide ou trop lent qui aurait vite fait de dérégler la danse.

Profitant d’une accalmie dans les notes, il posa son regard opalin dans ses yeux. Elle transgressait une nouvelle fois la règle d’un bal masqué. L’ignorait-elle? Ou aimait-elle simplement joué avec les règles? Etant en haut de la pyramide, elle n’avait en effet, pas grand-chose à craindre. Eprouvait-elle un réel intérêt à connaître son nom? Et puis pourquoi le demandait-elle comme si il pouvait lui refuser une réponse? Le jeu était de toute façon inégale. Lui savait qui elle était et elle, non. Lui vînt en arrière-plan les moqueries puériles de ces jeunes années lorsqu’il évoquait son prénom, pourtant il n’aurait pas été correct de s’en tenir à son surnom et puis mort à lui, si elle venait à l’appeler Drew devant son père. Il lui aurait fait la morale comme cela était inadmissible de ne pas assumer son nom. De même, il ne pouvait pas l ‘écourter pour les mêmes raisons
.

_ David-Ronald-Erik-Walter Don Sheley, mademoiselle.

Il continua à danser… et qu’elle ne lui sorte pas qu’elle trouvait ça joli ou original, c’était déjà assez gênant pour qu’en plus, on lui passe de la pommade. Et s’il fallait qu’il y ajoute les noms hérités de ses ancêtres alors là, il pourrait lui écrire des pages entières avec toujours la même interrogation invisible, comment un prénom long de plusieurs mots pouvaient rendre un homme plus noble et plus fier? Un paysan porterait un nom à rallonge qu’il n’en demeurerait pas moins un gars du peuple. Au final, les noms les plus longs étaient de ceux qu’on oubliait le plus facilement. C’était « le type au nom bizarre, mais je ne me souviens plus son nom ». S’en suivait une métamorphose de toutes les syllabes. David, devenait Devon, Ronald, Ronan, Erik, Pierrik et Walter, Wallace… Du coup, Drew ne savait même plus quand on l’appelait. Son père avait au moins la bonté de s’en souvenir, lui. C’était déjà ça. Il s’en souviendrait pour deux!
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MessageSujet: Re: Sur le plancher de danse   Sur le plancher de danse Icon_minitimeSam 23 Jan - 13:40

Lumia pouvait sentir chaque fois qu’elle prenait par surprise le jeune homme, une part d’elle-même se tapant mentalement sur les doigts d’avoir encore commis une nouvelle faute et une autre part se demandant en quoi cela était si mal d’être soi-même. Elle avait été plus encadré que son frère jumeau par la force des choses, mais «chassez le naturel et il reviendra au galop». Lumia ne pouvait pas se mentir à elle-même en étant ce qui ne lui convenait pas d’être. Elle aurait peut-être dut lui demander si elle le choquait, ses yeux surprit ne lui laissant pas toujours les indices suffisants pour savoir si c’était négatif ou non. Elle pouvait choquer et pourtant si l’on avait su comme elle devait se retenir à chaque instant et comme les légères fautes qu’elle commettait n’était rien en comparaison de ce que son naturel lui aurait dicté de faire. C’est parce qu’elle se retenait qu’un «Vous pouvez m’appeler Lulu» n’avait pas, et ne franchirait probablement jamais ses lèvres dans une salle de bal. Elle n’aurait pas voulut qu’on l’appel autrement pourtant, si on l’avait laissé faire à sa convenance.

Elle lui aurait aussi demander d’arrêter toutes ses courbettes qui la rendait toujours mal à l’aise, mais se faisant l’aurait sans doute plus offensé qu’autre chose. Qui plus est, sans qu’elle ne sache pourquoi exactement, il y avait quelque chose dans les gestes du jeune noble qui rendait moins agacent chacun de ses mouvements. C’était parfait, c’était élégant, c’était calculé, c’était faux, mais il y avait quelque chose au delà de cela qui intriguait la jeune reine. Une conscience de chacun de ses gestes qu’il portait jusqu’au bout et assumait, comme un comédien sur une scène de théâtre, qui a conscience d’être un comédien, derrière le masque de son personnage. C’était l’Arlequin qui parlait de son acteur, au travers de ses yeux, qui rendaient chacune de ses révérences, peut-être pas moins fausses, mais plus belles, parce qu’elles devenaient de l’Art à ses yeux.

C’était une chose étrange que de brusquement se fasciner pour des mouvements qui avaient parut inutile et grotesque, lorsque soudainement il devenait simplement beau. Toujours inutile, mais beau. Ses premiers pas sur la piste la surprirent à son tour, parce que moins rigide, elle avait l’impression que le corps près d’elle lui parlait et elle n’eut pas à se retenir de guider la danse, parce que son corps se prenait à écouter ce qu’il avait à raconter sans vouloir le couper dans cet élan. Son corps répondait simplement: «partout ou tu iras, j’irai aussi» sans chercher à vouloir imposer plus de place. C’était peut-être cela que l’on voulait dire, lorsque l’on arguait qu’il fallait se laisser guider par l’autre, mais elle n’en trouvait le sens qu’à l’instant où l’autre semblait vouloir lui dire quelque chose. Pour elle, la danse serait unique, bien qu’elle ne fit guère plus que faire ce qu’on lui avait toujours intimé de faire : suivre son cavalier, cependant que cette fois il y avait une raison logique et naturelle à l’exécution de ces gestes.

Pour peux, elle lui aurait demandé de répéter son nom. Non pas parce qu’elle n’avait pas pu le retenir dut à sa longueur, quoi que ce fut aussi le cas, mais la manière qu’il avait eut de le prononcer était tout aussi unique que chacun des gestes qu’il posait. C’était un nom ridiculement trop long et elle se félicitait de ne pas lui avoir proposé au premiers abords de l’appeler «Lulu», sans quoi il aurait eut toute les raisons du monde d’en être choqué lorsque l’on comparait à la longueur de son propre nom. Comme dans sa danse, comme dans tout, il semblait pourtant dire tellement plus de chose que ce que les mots, en soit, disait. Il y avait dans ses yeux, presque une lueur de défi de faire attention à ce qu’elle dirait, sous-entendrait et si de son nom on aurait aisément pu se moquer, de celui à qui il était rattaché, ce n’était pas le cas.


-Je n’ai jamais entendu quelqu’un prononcer son nom ainsi.

Elle n’attacha pas réellement d’importance à vouloir expliquer ce qu’elle avait voulut dire par-là et si son visage ne trahissait ni mensonge ni moquerie, peut-être prendrait-il mal le commentaire quand même. Cela pouvait ne rien vouloir dire et tout dire en même temps. Ses pas n’avaient pas cessé de suivre les siens, comme s’il eut été naturel pour son corps d’écouter ce que le sien avait à dire sans avoir besoin de s’y concentrer outre mesure. Elle ne se risqua pas à prononcer un mot de plus, aillant aussi entendu que ça ne lui convenait pas à lui. Ou dut moins, cet ainsi qu’elle l’avait comprit.

Elle n’oubliait pas l’épée de Damoclès au dessus de sa tête et si elle ne serait pas la première dans l’histoire de l’humanité à échapper quelques mots lors d’une danse, un bavardage incessant aurait attiré beaucoup plus l’attention et aurait été plus gênant qu’autre chose.

La danse s’acheva trop brutalement à son goût, mettant fin à leur union passagère et la convenance lui dictait qu’il faudrait le laisser aller, alors qu’elle aurait voulut lui demander de l’accompagner pour une autre danse. Cela lui apparut pourtant comme un caprice que de le demander, d’autant plus qu’il lui sembla qu’il n’aurait pas put le lui refuser seulement à cause de son titre et cette idée lui aurait trop fortement déplu. Qui plus est, si elle n’aimait pas porter attention au «quand dira-t-on?», elle n’avait d’autre choix que de le faire dans une certaine mesure. Lorsque les dernières courbettes de convenances eurent été effectuées, Lumia ne put s’empêcher de lancer un regard furtif en direction du trône. Elle c’était faite à l’idée qu’elle devrait sans doute y retourner, mais de nouveau la simple vue du tableau lui coupa suffisamment l’envie d’y retourner pour qu’elle osa voler à son cavalier encore quelques instants.


-Vous me raccompagnez jusqu’aux fauteuils, Don Sheley?

Elle ne cru pas nécessaire de tenter de répéter son nom en entier, au risque de se tromper ou de lui donner l’impression qu’elle se moquait de lui en étalant son nom inutilement.
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MessageSujet: Re: Sur le plancher de danse   Sur le plancher de danse Icon_minitimeDim 24 Jan - 12:12

Drew se serait volontiers laissé aller à un pareil jeu, où les convenances n’ont plus lieu d’être, mais il y avait autour d’eux beaucoup trop d’oreilles et de yeux qui pourraient rapporter son écart à son père et le jeune homme ne voulait pas gâcher ses chances de rester dans la ville fidèle. Repartir dans son trou perdu au milieu de nulle part avec personne à part quelques servantes et serviteurs et son précepteur et la chance d’avoir quelques rares visites ne l’enchantait pas. Même si ses journées y étaient bien remplis, il s’y ennuyait chaque jour un peu plus et ne trouvait aucun plaisir dans les activités pourtant passionnantes qu’il suivait. Son père voyageait mais pas suffisamment à son goût et il faisait toujours garder un œil sur sa progéniture qu‘il n‘emmenait jamais avec lui. Lorsqu’il rentrait c’est dans le détail qu’il voulait connaître ce qui s’était passé sur ses terres. L’homme était perfectionniste et ne tolérait pas les grains de sable dans le rouage de ses plans. Ce soir, Drew se doutait que son père n’était pas venu sans une idée en tête mais il fallait croire qu’il n’estimait pas son fils assez digne de confiance pour lui en faire part… il avait sans doute raison. Drew n’aurait pas hésité à faire courber le plan si celui-ci lui avait semblé abusif. Faire tomber des têtes pour s’avancer sur le tapis de la gloire était quelque chose qu’il banalisait de son style de vie, se servir des gens et les manipuler comme de vulgaires pantins, également. Il ne pouvait s’empêcher d’être vrai et pourtant il était tellement faux devant Lumia ce soir. Derrière son masque, il avait envie de lui souffler: « Hey, je vous assure que je ne suis pas comme ça! » mais il devait se taire parce que ça ne se faisait pas et surtout parce qu’il ne connaissait pas assez la reine pour s’y risquer. De la superficialité, du silence, un nom et un masque, voilà ce qu’il pouvait lui offrir.

La faisant tourner sur elle-même et la ramenant au creux de ses bras, il répondit à sa remarque par une autre question, qui, quant à elle, n’appelait pas forcément de réponse. Comment pouvait-il expliquer sa façon de prononcer son nom? Un peu lasse mais un peu rapide pour donner l’impression qu’il soit plus court? Un peu pompeux peut-être pour le rendre moins ridicule? Prononcé avec beaucoup de diction pour qu’elle en retienne au moins un sur les quatre? Il ne lui fournit pas d’explications, ne sachant pas vraiment, ce qu’elle voulait entendre.


_ Vous ne devez pas souvent entendre ce genre de prénom.

Et encore heureux songea-t-il. Ce serait bien malheureux si cela devenait une mode chez les nobles d’affubler leurs enfants d’un nom composé de plusieurs prénoms. Quoique ça aurait au moins le mérite de rendre le sien moins ridicule mais au final plus personne ne saurait comment s’appelle telle personne ou telle autre. La cour prendrait vraiment des aspects risibles. Ne serait-ce que dans les critiques, pour savoir de qui on parle, chacun serait obligé de trouver un petit nom révélateur pour savoir qui est concerné.

La danse s’acheva alors que sa main sûre, glissait de sa taille et que leurs deux corps s’éloignaient à une distance respectable pour effectuer une nouvelle courbette. Encore une, certes! Mais celle-là, Drew ne la trouvait pas inutile. Il était tellement plus beau de se quitter sur un geste de respect et de silencieux remerciements que de lâcher la main de sa compagne et de partir chacun d’un côté sans un regard. Il s’appliqua à lui témoigner le plaisir de cette danse, non pas parce qu’elle était reine, mais parce qu’il avait vraiment apprécié l’harmonie de ses gestes et la symbiose de ses pas avec les siens.

Tout était disposé à se terminer ainsi mais après un coup d’œil furtif que lui-même suivit, il se vit proposer de prolonger sa compagnie. Pour tout homme, cette demande était un honneur même s’ils n’y avait pas grands pas, les séparant des fauteuils et que ceux-ci seraient atteint en quelques secondes.


_ Avec plaisir.

Offrant sa main à Lumia, il la mena donc jusqu’aux sièges de velours rouge, l’accompagnant jusqu’à ce que son royal séant (XD) viennent à se poser dans le moelleux du fauteuil. Il allait lui offrir une nouvelle révérence, pour l’informer qu’il la quittait lorsque des rires étouffés se faufilèrent à ses oreilles et que ses yeux se portèrent sur une femme adossé dans la pénombre d’une des colonnes de la salle, qui recevait des baisers volages de la part de… son père. La dame en question était une comtesse, son père ne se serait pas abaissé à un tel jeu si elle avait été moins que ça. Ainsi c’était cela son plan, entrer dans les bonnes grâces de cette femme pour espérer monter en échelons. Il n’hésiterait pas à la prendre pour épouse si cela lui permettait en plus de récupérer des terres et de l’argent. Drew ne pouvait délivrer son regard des deux bouches qui s’échangeaient des baisers, de ces mains entreprenantes qui camouflées par la noirceur du lieu choisie, venait à se promener le long de leurs corps. Drew en devînt rouge de rage! Comment pouvait-il faire ça à la mémoire de sa mère. Il n’avait pas le droit de se permettre un tel affront. Si le jeune homme avait l’amabilité de ne pas faire un scandale au milieu de la salle de bals, son père en entendrait parler lorsqu’ils seraient seuls.

Drew oublia qu’il n’avait pas le droit de bouger de sa place comme un ultime défi à son père et vînt s’asseoir dans un des fauteuils de velours rouge. D’une traite, il bu son verre de vin et vînt poser la coupe brutalement sur la table. L’espace d’un instant, il oublia qu’il était en présence d’une femme et qui plus est d’une reine. Ses doigts se torturèrent les uns les autres, marquant l’effort qu’il mettait à ne pas se lever pour intervenir. Finalement, ses yeux qui cherchaient un coin de son esprit pour se réfugier se posèrent sur Lumia. Avec excuses, il s’empressa de s’adresser à elle mais un peu de rage faisait encore trembler sa voix.


_ Veuillez pardonnez mon égarement, mademoiselle.

Sa main se porta finalement à son visage. Son père avait fait débordé ce qu’il pouvait encore supporter. Drew, n’avait maintenant que faire de ce qui pourrait bien arriver. Il en avait assez de jouer les enfants modèles aux gestes soignées et aux regards polis.

_ Appelez-moi Drew… et je serai honoré que vous m’acceptiez tel que je suis.

Se disant, Drew retira son masque de son visage qui vînt goûter l’air frais, les petites perles de sueur se mirent instantanément à sécher tandis que l’objet dissimulateur venait prendre place près de la coupe de vin.
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Lumia Maraigh
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MessageSujet: Re: Sur le plancher de danse   Sur le plancher de danse Icon_minitimeDim 24 Jan - 19:48

Un nouveau sourire complice apparut sur son visage, à la remarque qu’il fit, une réponse affirmative au commentaire. Elle ne prétendrait pas qu’elle entendait cela à tous les coins de rues, ce qui eut été inutilement stupide et si elle aurait eut du mal à supporter qu’on l’affuble d’un tel nom, elle ne pouvait s’empêcher de trouver qu’il avait trouvé à le porter avec un style implacable et c’était certainement un exploit. S’il n’y avait eut que le côté pompeux et une trop grande fierté, surement que le nom n’aurait été que ridicule, mais lui ne l’était pas à ses yeux.

Elle chercha dans ses yeux si une lueur aurait pu trahir que de la reconduire l’ennuyait. Elle n’était pas sans ignorer qu’il eut été déplacé de refuser et si elle appréciait sa compagnie, elle savait difficilement s’il en était de même pour lui ou s’il se pliait simplement à ce qu’il devait faire. Il lui semblait pourtant sincère. Certes, il était difficile de lire sur son visage que le masque cachait, mais de ne pas trouver l’éclat de la tromperie dans ses yeux la rassurait. Ils regagnèrent les fauteuils, un peu trop rapidement à son gout, mais en agréable compagnie tout était toujours trop rapide. La convenance les destinait à se séparer après quelques minutes et Lumia l’en maudissait, n’arrivant pas à trouver prétexte valable pour qu’il lui tienne compagnie et lui permette d’oublier un peu tout ses gens qui souhaitaient la voir tomber.

Elle venait de s’asseoir et il allait partir sans qu’elle ne se risque à abuser de son pouvoir pour qu’il reste, mais son œil sembla attirer par quelque chose. Se fut au tour de Lumia de suivre son regard pour voir ce qui attirait ainsi son attention et il lui fallut un certain temps pour apercevoir au travers de ses gens ce qui le troublait ainsi. Elle ne pouvait savoir de qui ils s’agissaient, mais le jeune noble devait certainement en avoir idée à la mine sombre de ses yeux. Peut-être les mêmes que son regard avec cherché un peu plus tôt avant qu’ils ne gagnent le plancher de danse. Elle ne c’était pas attardé à regarder ses gens qui s’adonnaient indiscrètement à des jeux qui dépassaient la simple séduction, aillant l’impression de manquer elle même de discrétion. Quoi que si ses gens n’avaient pas voulut être regardé, ils se seraient trouver un lieu plus intime. Ils n’étaient pas les seuls à profiter du secret de polichinelle de l’identité que donnait les masque pour s’adonner à des jeux lubriques. Et ensuite, Lumia ne pouvait pas faire un pas de travers sans que tous en prennent notes avec sévérité et mépris?

Elle n’y aurait pas trop porté attention si cela n’avait été du regard du regard du jeune homme et elle porta d’ailleurs plus attention à sa réaction à lui qu’à ce que ses gens pouvaient faire. Il vint s’asseoir dans un fauteuil, semblant avoir oublié sa présence. Elle aurait pourtant été la dernière à le lui reprocher, s’inquiétant plutôt de le voir si troublé. Ses gestes témoignaient d’une colère qu’il avait du mal à contrôler et le regard de Lumia se fixa sur la coupe lorsque sa base claqua contre la petite table, se demandant un instant si elle n’allait pas craquer et tomber en petit morceau tant le geste était brusque. Si elle ne connaissait pas les raisons de se trouble, son regard ne semblait pas se choquer de ce qu’il faisait, cherchant seulement à comprendre ce qui le mettait dans un tel état.


-Vous n’avez rien à vous faire pardonner.

Et elle était toujours franche. Il n’avait pas à cacher se qu’il essayait de dissimuler pour bien paraître devant elle, elle serait la dernière à le prendre mal. Il la surprit cependant en retirant son masque. S’il avait dérogé à son attitude parfaitement approprié elle ne c’était pas attendu à ce geste. La situation lui échappait un peu, mais elle n’était pas sans le regarder avec empathie.

Il déposa le masque des convenances sur la table, la laissant muette encore un moment. Drew, cela était plus naturel à prononcé, plus facile à se rappeler. Elle sourit, détaillant ses traits que cachait précédemment le masque, essayant d’imaginer alors ce qu’ils avaient pu exprimer auparavant, lorsqu’elle n’avait que les yeux pour se guider.

Elle jeta un coup d’œil autour d’eux, non pas pour chercher à savoir si le geste provoquait des réactions, mais pour savoir s’il lui semblait possible d’échapper quelques instants à cette pièce. Après un rapide coup d’œil circulaire dans la salle de bal, son regard s’arrêta sur les grandes portes menant aux balcons extérieurs. Elle retourna son regard émeraude vers le jeune homme.


- Drew? Que diriez-vous de sortir un peu? L’air est terriblement lourd ici.

Il était plutôt question que Drew puisse penser à autre chose sans que son regard ne doive toujours tomber sur la scène qui semblait si dérangeante. Qui plus est, Lumia n’était pas, elle-même, contre l’idée de quitter cette atmosphère devant être légère pour les autres, mais assurément pas pour elle.

Dehors, le temps n’était pas vraiment aux longues marches dans les jardins. Il aurait suffit de quelques secondes pour se retrouver plus que trempé et avoir l’air d’avoir plongé dans un lac tout habillé. Mais sur l’immense balcon adjacent à la salle de bal, un dôme translucide avait été érigé pour empêcher la pluie de tomber sur la pierre froide et laisser les convives sortirent si l’envie les prenaient pour profiter de la température extérieure sans le désagrément de se retrouver trempé jusqu’au os. La température demeurait humide, de sorte que peu de gens avait envie de quitter la fête pour respirer l’air charger d’eau, bien que de voir l’eau ricochée sur le bouclier invisible et la lumière des éclairs dévier légèrement avant chaque coup de tonnerre était un spectacle fascinant pour qui prenait le temps de s’y arrêter.

Lumia c’était levé de son fauteuil, alors qu’elle venait à peine de s’y asseoir et l’invita à faire de même. Sa question cependant, en avait été réellement une. Elle avait le souhait qu’il sache qu’il n’y était pas obligé. L’air frais dépendant et un peu moins de regard subtilement tourné vers eux dans une attitude qui les désapprouvait sans aucun doute, n’auraient pas fait de mal à son esprit et le moindre de ses murmures épiés, il était difficile de dire quoi que ce soit.
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Nathalia Gaviria
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MessageSujet: Re: Sur le plancher de danse   Sur le plancher de danse Icon_minitimeDim 7 Fév - 16:57

[mille excuses!!! :S Embarassed ]

Il s'était incliné à sa suite acceptant ainsi de partager avec elle une danse. Elle en avait été ravis bien qu'elle s'était doutée que de sa part, il aurait été surprenant un refus devant elle. Il y avait si longtemps qu'elle ne s'était pas laisser emporter par une musique et laisser ses pieds suivre les pas d'un homme. Ce n'était pas dans sa nature de se laisser guider par autrui et celui qui le savait plus que quiconque se retrouvait à partager avec elle un de ces moments. L'homme avait enlacé sa taille et saisi sa main pour l'entraîner dans le tourbillon des danseurs. Tant d'années pour ne pas dire tant de siècles s'étaient écoulés depuis sa dernière danse. Elle se souvenait de leurs corps nonchalants sur la musique du silence. Entourés par la noirceur, ils avaient dansé pour la lune et les étoiles. Pourtant à cette instant, elle eu l'impression de voir scintiller une étoile perdue au milieu de la foule et les trônes qui se succédaient comme décor à son regard. Nulle doute que cela attira l'œil de la femme sur la foule lui permettant d'entrevoir un homme au cheveux ébènes remontés d'une manière qui lui était familière. [ Accouchons donc pour enfin voir le fruit de nos complots xD ] L'éclat de ses yeux s'effaça rapidement laissant une aire sombre lui ternir le teint. La fraction de seconde qui s'était écoulé fut suffisante pour qu'elle souhaita faire révérence à son cavalier pour ensuite partir à la suite de l'inconnu familier. Toute fois, elle ne pouvait point s'éloigner de se corps qui la mettait encore dans ces états. Elle rapporta son attention sur l'homme auquel une danse l'attachait se perdant dans ses yeux verts bouteille. Elle eut soudainement conscience de leur profondeur... Elle en eu le vertige alors qu'ils venaient de faire le dernier pas. Ils s'immobilisèrent tout deux imiter par tous les autres danseurs. Sa poitrine se soulevait rapidement. Elle n'avais pas prit conscience que son souffle se perdait entre ses lèvres et ses poumons. Elle laissa sa main glissé de celle de Daleg. Ce dernier en gentilhomme, lui fit une dernière révérence qu'elle ne regarda même pas. Elle chercha du regard l'inconnu dans la foule pour ensuite s'orienter vers les trônes. Cet idiot ne s'était quand même pas pointé au château? Certes, elle s'était attendu à ce que de la vermine Rebelle vienne grugé du fromage, mais leur chef n'était quand même pas assez sénile pour se présenter en ces lieux...Son air se renfrogna alors qu'elle remontait les quelques marches qui la séparait de son trône. Une broussaille fauve l'accompagnait-il... et pour quel raison leurs présences était-elle nécessaire?

Nathalia se retourna pour s'assoir et fit face au peuple présent. Son visage était dénudée d'Expression, mais ses yeux fuyaient les blondes, les noires et les brunes pour ne cibler que les rares rouquines. La poitrine de la femme soulevait encore à une vitesse supérieure à la normal, mais celle-ci se calmait tranquillement alors que ses yeux éliminaient celles trop petites ou trop rondes. Son dos s'était appuyé contre le coussin de son trône. Ses deux mains reposaient sur les accoudoirs rembourrés et Nathalia avait finit par croiser les jambes. Elle se trouvait à une bonne hauteur pour apercevoir tous et chacun qui se pavanait dans leur habits luxurieux. Elle laissa un soupire silencieux s'échapper de ses lèvres. Elle ferma les yeux une seconde pour se calmer définitivement. Les yeux verts qui lui apparurent sur le fond noir de sa conscience la ramena devant la foule. La douleur qui lui mordait l'avant du crâne l'empêchait de mettre un nom sur le regard. Perdue entre celui de Daleg et celui d'Arlhéeane, elle n'aurait pas jurée y avoir reconnue celui de Lumia ou encore d'un homme lointain.


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