La guerre des clans Une guerre entre Fidèles et Rebelles; Qui la gagnera? |
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| La Forge Obald [bas quartier] | |
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Ghost Voix des morts
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| Sujet: La Forge Obald [bas quartier] Ven 6 Nov - 19:21 | |
| Avec la guerre, la petite forge tournait à plein régime. Ce n’était pas la forge la plus prestigieuse de la ville car du haut de ses 25 ans, Ghost ne pouvait pas prétendre faire aussi bien que les maîtres forgerons du centre-ville. Il se défendait cependant à la hauteur de ses moyens avec tout ce que lui avait enseigné son mentor, ces 10 dernières années. Pourtant la concurrence était rude et les autres forges avaient fait pression pour réussir à le faire partir. Non, il était toujours là! Tenant sa forge, frappant le métal de l’aube jusqu’à l‘aurore! De cet enfer là, c’est lui qui en était le maître! Il n’était pas encore né celui qui le ferait décamper de la vieille ville. Il l’aimait bien ce quartier. Oui, les rats courraient les rues en quête de nourriture! Oui, les bâtisses n’étaient pas fait de grès blanc! Oui, les gens avaient parfois l’air misérable mais c’était la vie qu’il avait choisi et c’est pourquoi chaque matin en se levant, il estimait avoir plus de chance que ceux vivant dans ce château blanc qui surplombait la ville.
Même si la forge n’avait rien d’un palais victorieux, elle offrait encore beaucoup de possibilités et en offrirait bien davantage, le jour où Ghost aurait atteint un savoir qui lui permettrait d’engager d’autres apprentis pour agrandir la petite boutique. Une grande partie de cette dernière était à l’air libre. L’air venant oxygéner en plus de la soufflerie, les charbons pour garder une incandescence maximale. Des enclumes, du métal, du cuivre et un peu de bronze sous différentes formes, voilà ce que l’on pouvait trouver entasser dans une arrière-cour qui servait d’entrepôt. Les épées, boucliers, et autres pièces de ferronnerie ne restait jamais très longtemps dans son atelier car manquer d’armes en période de guerre était comme signé un arrêt de mort. Zerak avait même vu des personnes lui ramener quelques accessoires en bronze et autre métal pour qu’il les fasse fondre afin de leur fabriquer des armes. Tout le patrimoine fondait comme neige au soleil pour renaître sous une nouvelle forme et en terme de renaissance, Ghost en connaissait un rayon.
Quelques centaines de kilos d’armes lui étaient parvenus en cette matinée pour des réparations. Des armes d’entraînements selon son analyse. Il n’y aurait aucun grand défi sur ces armes. Elle n’était pas de bonne facture ni de belles qualité. Elles servaient juste à apprendre les rudiments du combat aux jeunes recrues. Mais malgré ça le travail devait être bien fait. Ghost activa la soufflerie pour raviver la fournaise, les fours rougeoyaient déjà d’une lumière qui empêchait tout homme de la fixer trop longtemps. Et ils avaient beau être en extérieur, la chaleur était perceptible jusqu’à 10 mètres. Lorsqu’il avait débuté sa formation, il ne comptait plus les fois où il avait perdu connaissance et s’était brûlé. Sous ses bracelets de cuir, on pouvait encore en trouver les marques brillantes du métal qui s’était liées à l’épiderme en refroidissant. Aujourd’hui, ce monde de feu était sa maison et il l’avait dompté. Ses cheveux noués vers l’arrière caressaient les pores de son dos d’où s’écoulaient en fine gouttes la sueur de son labeur. D’un revers de main, il essuyait parfois son front brûlant pour rattraper d’une main sûre la masse qui venait frapper le métal ardent. Plongeant l’arme dans l’eau, un déluge de vapeur vînt surpasser les airs. | |
| | | Naïa Dolverti Sans clan
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| Sujet: Re: La Forge Obald [bas quartier] Ven 6 Nov - 22:38 | |
| Dans les rues peu accoutumées à recevoir de la noblesse, Marguerite marchait tout de même avec une aisance surprenante, passant entre des gens surprit de voir une dame du château débarquer dans le bas-quartier. Deux gardes la suivaient difficilement car ils se devaient de suivre la vitesse de son pas tout en veillant à ce qu’elle ne se fasse pas assassiner en tournant dans une rue malcommode. Si Marguerite sans souciait, elle ne le montrait pas. Vêtue d’un longue robe bourgogne, plutôt discrète, elle ressortait malgré tout au milieu du paysage, sa chevelure blanche soigneusement remontée contrastant trop bien avec l‘obscurité des lieux. Chargé d’une commission, elle ne s’arrêta qu’une fois devant la forge du dénommé Zerak. Elle jeta un coup d’œil à l’enseigne qui ne dérogeait pas au décor général de la rue. Elle se tourna vers les deux gardes qui avait atteint la porte un instant après elle.
-Merci messieurs, vous pouvez m’attendre dehors je ne serai pas longue.
Sur ce, elle poussa la porte et si les deux gardes ne furent d’abord pas convaincu qu’il était sage de la laisser aller seul, ils se résignèrent rapidement en sentant une bouffer de chaleur douloureuse passer la porte. Une fois à l’intérieur, Marguerite prit un instant pour faire le tour de l’endroit des yeux, sans sembler ce soucier de la chaleur étouffante. Elle repéra bientôt celui qu’elle cherchait. L’homme s’affairait à ses fourneaux, occupé à remplir ça commande. Marguerite s’avança dans ça direction, mais demeura en retrait le temps qu’il remarque sa présence, peu souhaiteuse de venir l’interrompre dans son travail en s’imposant trop brusquement.
-Zerak Obald?
Sa voix plana jusqu’au oreille de l’homme, au dessus du bruit de la masse qui sonnait contre le métal, sans qu’elle n’aille pourtant à ce casser la voix pour se faire entendre. Elle attendit encore, silencieuse, une affirmation à sa supposition avant de ce présenter elle-même. Si l chaleur aurait indisposé la plupart des gens, Marguerite ne semblait aucunement en souffrir, du moins pas plus qu'un poisson ne souffrait dans un lac. | |
| | | Ghost Voix des morts
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| Sujet: Re: La Forge Obald [bas quartier] Sam 7 Nov - 10:47 | |
| L’antre de Vulcain, voilà à quoi on aurait pu assimiler la forge de Zerak. Il n’était certes pas le dieu du feu et des métaux mais il vivait dans le même royaume. Un royaume mêlant ombre et lumière, mêlant l’eau et le feu, l’or et l’argent, brutalité et finesse. Un monde d’opposition tout comme pouvait se révéler Zerak lorsque la bête se réveillait. Depuis quelques jours, il était en paix… les voix se contentaient de murmurer dans son crâne, aucune n’essayait de s’imposer en criant. Cette femme aux cheveux rouges n’étaient pas revenu depuis près d’une semaine mais elle lui avait laissé sentir qu’il ne lui échapperait pas très longtemps.
Concentré sur l’arme qui finissait de refroidir dans l’eau, Ghost ne remarqua Marguerite que lorsque la vapeur d’eau qui formait un épais brouillard devant lui se dissipa. Il lui lança un sourire, lui faisant comprendre qu’il n’en avait plus que pour quelques secondes. Extirpant l’épée de l’eau à l’aide d’une tenaille, il vint la déposer sur un présentoir en métal à côté des autres déjà restaurées. Il fit quelques pas dans sa direction, attrapant au passage un torchon pour essuyer ses mains noircies par le labeur. Il était étonné d’accueillir une lady dans sa forge, c’était bien la première fois qu’on lui faisait tel privilège. Et puis la lady en question n’était pas des plus laides… il se demanda si toutes les femmes nobles étaient aussi resplendissantes que celle-ci. Sa chevelure blanche et sa peau étaient si soignée qu’on aurait dit un bijou. Il y’avait bien des femmes belles dans les bas quartiers mais encore fallait-il le voir sous cette crasse qui les enlaidissait.
Et puis outre sa beauté, il fallait dire qu’il était impressionnant de voir une femme se tenir droite comme un piquet au milieu de son enfer à lui. Pas une goutte de sueur ne venait perler sur sa peau blanche alors que sa peau hâlé scintillait sous la chaleur ardente. D’autres plus arrogants y aurait certainement vu un insulte. Lui était simplement intrigué par sa présence. Redéposant le torchon sur un meuble, il fit les derniers pas qui les séparait.
_ Oui, en quoi puis-je vous être utile?
Une envie de lui dire qu’elle avait dû se tromper en franchissant sa forge et qu’il aurait été préférable qu’elle évite ce coupe-gorge, lui vînt mais il n’aurait pas été à sa place de faire de telles commentaires et on l’aurait fait fouetter pour moins que ça. Il était cependant surpris d'une erreur alors qu'elle connaissait son nom. Comment une femme de la Haute société pouvait-elle connaître un homme des bas-quartiers. Comment son nom avait-il pu franchir les barrières de ce sordide endroit clôturé par les soldats fidèles? | |
| | | Naïa Dolverti Sans clan
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| Sujet: Re: La Forge Obald [bas quartier] Jeu 12 Nov - 21:09 | |
| Marguerite eut tout le temps nécessaire, le temps que le forgeron termine son travail, dont aurait pu espérer n’importe qu’elle jeunes femmes frivoles qui s’excite devant le premier homme venu, pour l’observer à loisir. Marguerite aurait d’ailleurs mentit si elle avait prétendu le forgeron sans charme. Son corps travaillé par la forge et son l’apparente assurance qu’il dégageait ne pouvait la laisser totalement insensible. Pourtant Marguerite ne sembla pas s’émouvoir plus de l’homme qu’elle ne l’avait fait pour la chaleur accablante des lieux. Elle attendit, silencieuse et patiente, sans que son regard ne s’abaisse à le dévisager de manière trop curieuse et déplacée. Elle jetait un coup d’œil aux armes laissées sur le présentoir lorsque le jeune forgeron acheva son travail. Elle releva la tête pour le gratifier d’un sourire, ses lèvres laissant découvrir ses dents blanches.
- Je suis navré de vous déranger en plein travail, j’aurais aimé vous faire une commande personnelle.
Sachant comme il devait paraître étrange qu’elle se trouva là, elle n’attendit pas pour expliquer les raisons pour lesquelles elle se trouvait si loin du château alors qu’il n’était pas le forgeron le plus près, ni le plus reconnu.
- J’ai eut quelques ennuis avec le forgeron qui a fait mes derniers cimeterres. Je lui ai fait remarqué que ses œuvres étaient un peu trop classique à mon goût et il refuse délibérément de servir pour une autre commande. J’ai voulu m’éloigner de ce côté trop vieillots qu’on les grands maitres forgerons et vous m’avez été référé par un ami qui assure que si l’envie me prend de prendre un léger risque quant à votre sens artistique, il pouvait m’assurer de votre rigueur au travail.
Si Marguerite était au courant des talents du forgeron dont les commères avaient probablement un jour fait mention, elle ne s’attarda pas sur le sujet. Elle plongea son regard dans celui du forgeron et ajouta:
- J’ignore si votre temps le permet, mais soyez assuré que j’aurais de quoi vous payer et que si le rendu me plait assez, je n’hésiterai pas à faire éloge de vos talents au château.
Elle lui servit un nouveau sourire, de ceux qui empêchait le moindre refus. Comme si le jeune forgeron aurait pu avoir une raison de refuser. Marguerite était de ceux qui, depuis longtemps, ne se voyais pas refuser grand chose. | |
| | | Ghost Voix des morts
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| Sujet: Re: La Forge Obald [bas quartier] Jeu 12 Nov - 22:12 | |
| Il est vrai que le forgeron s’attendait à autre chose, à une autre raison de s’être déplacé personnellement au point qu’il manqua de peu de lui couper la parole lorsqu’elle mentionna « commande personnelle ». Maintes fois, on lui avait demandé de fabriquer des armes aux utilisations douteuses et Zerak se méfiait toujours quand le noble venait à se déplacer lui-même. Généralement, ça sentait l’assassinat et le jeune homme se donnait pour principe de ne pas poser de questions sur le but des armes qu’il créait. Moins il en savait et mieux, il se portait. Aucune arme ne lui avait jusqu’à maintenant portée préjudice mais il savait qu’il était facile pour la garde fidèle d’identifier le créateur par l’estampie discrète que Zerak mettait sur les commandes uniques qu’il créait. Lorsque la demande semblait vraiment trop suspecte, il oubliait subtilement de mettre son signe afin d’éviter toutes représailles.
La demande semblait différente pour le coup. Rien de suspect au premier abord. C’était même un joli défi qu’elle lui offrait. Un défi d’autant plus grand qu’il s’était laissé vexé par le fait que malgré qu’on l’avait dirigé vers lui, on disait qu’elle prendrait un risque avec son travail. Certes, il refusait rarement un travail mais celui-là prenait des allures de revanche sur des « on dit »! Il l’écouta finir mais sa décision était déjà prise, il prenait la commande! Il n’en aurait plus pour très longtemps avec la commande de l’armée, une à deux journées sans doute et ensuite il pourrait s’attaquer à ces deux cimeterres. Pour ces derniers, il devrait se procurer des métaux de qualité qui lui coûterait cher mais puisqu’elle avait le moyens d’amortir sa dépense si elle était satisfaite, les bénéfices couvriraient les frais.
Il l’invita à le suivre dans un endroit à la chaleur un peu moins intense en bout de forge. Assis sur un tabouret de bois usé, il griffonna sur une feuille de papier blanc, ce qu’il voyait d’ores et déjà dans sa tête. Effectuant ses tracés tout en expliquant son idée à Marguerite, il tourna la feuille une fois son croquis fini pour lui laisser le soin de choisir ce qu’elle voudrait changer. Il était important de bien cerner la demande du client car il était fort à parier qu’il ne se reverrait pas avant la commande terminée.
_ Hum, voilà comment je vois la chose… de l’or blanc pour le pommeau ainsi que toutes les armatures, me semblerait quelque chose de satisfaisant si vous voulez évitez l’effet tape à l’œil de l’or traditionnel. Cependant si vous souhaitez une arme plus légère, je vous conseille l‘argent mais le prestige et la valeur de l’arme sera moindre. La lame sera en acier et j’ai pour habitude de signer par une petite marque personnelle mes armes en venant ajouter une lame dissimulée. Je pourrais l’ajouter dans le pommeau, qu’en dites-vous? Le mécanisme est simple, il suffit d’une légère pression pour qu’elle sorte… Si vous décidez d’incorporer des pierres incrustées, il faudra sous-traiter votre commande car je ne suis pas orfèvre. Nous pourrions également joué sur la forme de la lame… tout dépend du côté pratique que vous voulez lui donner.
Il marqua une pause laissant à Marguerite le temps de réfléchir à tout ce qui avait été dit puis il ajouta en regardant ses mains fines et délicates.
_ Je peux également réaliser un moulage de vos mains pour que la lame soit manipulable avec plus de confort… Bien sûr tout ceci sont des petits plus que vous ne comptiez peut-être pas dans l’investissement… et ne le prenez pas pour vous, mais je prends toujours un acompte histoire de m’assurer un revenu au cas où vous ne souhaiteriez plus cette commande.
Il fit un calcul rapidement dans le coin de la feuille blanche pour lui montrer, à peu de chose près, le détail de son futur travail et le prix que cela lui coûterait. | |
| | | Naïa Dolverti Sans clan
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| Sujet: Re: La Forge Obald [bas quartier] Mar 17 Nov - 14:35 | |
| Marguerite suivit Zerak dans le fond de la forge, là où la température, toujours extrêmement élevé, se voyait déjà plus confortable. Loin de se sentir coupable d’avoir vexé l’orgueil du jeune forgeron en rapportant l’avis de gens de son entourage, elle avait fait mine de ne pas avoir remarqué que le coup avait atteint sa cible, comme le ferait n’importe quel noble inconscient des mots qu’il prononce dans son bavardage quotidien. Elle n’offrit qu’un air satisfait d’avoir trouvé en ce forgeron, quelqu’un qui puisse acquiescer à sa requête.
Le laissant s’installer sur son banc de bois pour esquisser une idée naissante, elle même resta debout, l’état des lieux ne lui permettant pas de s’asseoir sans risquer de mettre sa robe en péril avec la saleté qui s’accumulait dans l’atelier. Si son visage et sa posture n’exprimait pas se mépris pour la saleté, il n’en restait pas moins que l’idée de ressortir de la forge souillée ne l’enchantait guère. Déjà qu’elle descende dans les bas-quartier emmènerait surement quelques rumeurs dans les salons, elle n’avait pas besoin en plus de ressortir dans un état indigne de la noblesse.
Ceci dit, elle sembla s’intéresser plus à l’idée que lui présentait Zerak, qu’à l’état de sa robe. Elle ce pencha vers le croquis pour y jeter un coup d’œil, écoutant ce que lui proposait le forgeron. Le choix de l’or blanc, plus que de l’argent, s’imposait quand on la prenait par les sentiments. En effet, qu’aurai-elle fait d’une arme sans prestige ni valeur aucune?
- J’imaginais une lame qui soit relativement courte et avec une courbe prononcée. J’aime a avoir une certaine proximité de corps avec mon adversaire en combat, ce qui est malaisé avec une lame trop longue. Qui plus est, j’imagine que la longueur moindre de l’arme permettra de compenser pour le poids de l’or blanc, qui me semble être un matériau parfait.
La lame cachée fut aussi une idée qui lui plut, sachant comme cela pouvait parfois se révéler fort utile. Et elle hocha la tête en signe d’assentiment. Ce n’était pas un luxe, considérant que c’était le genre d’effet de surprise qui pouvait vous tirer de l’embarras. Elle ajouta, lorsqu’il fit mention de pierres incrustés, comme c’était souvent la mode des noble d’en ajouter à leurs armes, et même aux moins noble:
-Pour ce qui est du pommeau, je ne pensais pas à de la joaillerie, car c’est souvent trop peu subtile à mon gout, mais un effet de torsade sculpté à même le métal ne serait pas pour me déplaire. Devrais-je aussi faire appel à un orfèvre pour cela?
Elle jeta un coup d’œil au prit que lui indiqua Zerak, mais n’eut pas à réfléchir bien longtemps, car à toujous avoir eut de l’argent, les gens riches n’avaient jamais à pensé au question monétaire bien longtemps, jusqu’à ce qu’ils se rendent compte, un jour, qu’il n’y avait plus rien dans leur coffre. Et parce qu'elle n'était pas de celle qui hésite, Marguerite n'eut pas besoin de beaucoup de temps pour décider que cette affaire lui plaisait. Loin de s’offusquer qu’on lui demande un pré-paiement, elle sourit et défit la bourse qui pendait à son cou (et disparaissait dans son bustier XD) et la posa sur la table.
- Très cher, je crois que nous sommes en affaire. Verriez-vous inconvénient à ce que nous fassions aujourd’hui ce modelage si le temps vous le permet. Mes mains seraient vôtre le temps nécessaire. (^^) Quoi que je ne souhaite pas vous mettre en retard dans vos autres commandes. | |
| | | Ghost Voix des morts
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| Sujet: Re: La Forge Obald [bas quartier] Mar 17 Nov - 19:11 | |
| La lady n’était pas du genre à se jeter au plafond pour montrer son contentement. Qui l’eut blâmer pour cela? Mais Zerak la soupçonna d’aimer l’idée de départ, au moins dans les grandes lignes. Il modifia son dessin à mesure de ses remarques, ajustant la longueur de la lame à ce qu’elle désirait et accentuant l’effet de courbe. Il ne releva la tête qu’une fois qu’elle eut finit. Se redressant pour prendre un peu de recul sur le projet, sa main joua un instant avec la mine de plomb qu’il tenait. La pointe revînt finalement marqué le papier lorsqu’elle mentionna les torsades. Idée qui dans un sens, lui faciliterait la vie puisque d’une part il n’aurait pas à sous-traiter le travail et d’autre part l’espace entre les torsades pourraient servir de point de maintien pour les doigts de la jeune femme.
_ Je devrais pouvoir m’en accommoder sans qu’un orfèvre n’intervienne.
Le forgeron paru un instant surpris de voir la bourse tomber sur la table avec autant de simplicité. Le prix demandé n’était pas des plus bas au vu de ce qu’elle demandait et il était peu habitué à voir ses clients lui donner l’argent sans faire d’histoire. De plus, elle le gratifiait d’un sourire… si toutes les commandes pouvaient se solder par de tels échanges, il prendrait encore bien plus de plaisir à réaliser ses commandes surtout si le sourire provenait d’une jolie plante.
_ Non, bien au contraire. Il est préférable de faire le montage maintenant. J’imagine que vous avez mieux à faire que de redescendre dans les bas-quartiers et moins vous le ferez et mieux vous vous en porterez. J’ai tout ce qu’il faut dans mon atelier pour réaliser le moulage.
D’un des tiroirs brinquebalant qu’il atteignit à bout de bras, il ressortit un bâton de cire rouge ressemblant en tout et pour tout à la cire de bougie ou de celle qu’on laisse fondre pour sceller un courrier mais celle-ci, à la différence des autres étaient bien plus malléable au contact d’une source chaude comme le corps humain puis durcissait à nouveau une fois le contact coupé, gardant toute empreinte y étant apposé. Ghost passa à côté de Marguerite et attrapa sa main, plaçant le bâton au creux de sa paume. Le forgeron vînt couvrir sa main de la sienne, elle avait l’air si petite par rapport à sa main d’homme. Les deux mains se refermèrent sur le bâton, Ghost appuyant fermement sur la main blanche de Marguerite pour que celle-ci marquent bien le bâton de cire de son empreinte. Certes, il aurait pu la laisser serrer la cire seule mais si elle bougeait ou si l’empreinte n’était pas assez profonde, il fallait tout recommencer. Pour éviter ce désagrément, il resta quelques minutes à couvrir sa main pendant que la cire chauffait et que ses doigts s’y déposaient.
Marguerite sentait bon la propreté, son linge était propre. Ghost eut grand plaisir à se tenir ainsi contre elle durant le moulage. Il ne fit cependant pas durer leur contact plus que de besoin. Avoir effleurer la peau d’une dame était chose unique pour lui mais ce n’était pas une raison pour en profiter. Il récupéra la cire, décollant délicatement un à un, les doigts de la jeune femme noble pour récupérer le moulage. Il vérifia que rien n’avait raté et posa le précieux objet sur la table, à côté de la bourse.
_ Vous avez été parfaite! Si vous n’avez rien de plus à me demander, votre commande sera prête en fin de semaine. Dois-je vous la faire livrer? | |
| | | Naïa Dolverti Sans clan
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| Sujet: Re: La Forge Obald [bas quartier] Mer 18 Nov - 17:04 | |
| Un rire léger s’échappa d’entre ses lèvres, car s’il était dangereux autant que mal vue qu’elle se déplace dans les bas-quartier, cela ne devait pas apparaître comme un ennui pour elle.
- En effet, il n’est pas très aisé pour moi de venir par ici.
Lorsqu’elle avait à aller en un lieu qui ne lui convenait pas, dut à son rang, elle avait pour habitude d’assumer complètement ce fait, car rien n’est plus suspect et n’attire plus les ennuis, que quelqu’un qui essais de ce cacher. Les problèmes encourus par sa venue ici apparurent donc comme étant bien peu de chose, au ton léger dont elle usa.
Marguerite prit le bâton qui lui était tendu et n’eut aucun geste de recul lorsque la main du forgeron se saisit de la sienne, pour qu’elle tienne avec une fermeté convenable l’objet. Il eut été aisé de considérer le geste comme étant peu convenable, mais le prétexte professionnel avait de quoi rassurer l’esprit noble de Marguerite. Si une telle proximité avec un homme du peuple ne lui était pas habituelle, elle n’aurait pas pu, en tant que femme qualifiée cela de désagréable. Si on oubliait sa modeste nature, l’homme avait tout d’un être plaisant et tous savent que tout ce qui est blanc à la forte manie de désirer se salir. Si elle ne montrait aucun dégout à ce qu’on la toucha, elle ne montra pas plus un quelconque trouble qui aurait pu la tenir. Le contact ne dura que quelques minutes, assez cependant pour élever quelques fugaces flammes au fond d’elle-même. Un désir qui se rapprochait surement plus de celui d’un enfant pour un objet qu’il ne peut pas avoir que de celui qui met le cœur en émoi.
Elle le laissa défaire ses doigts de sa prise, attentive à ses gestes, pour ne pas risquer de déformer le modelage par une inconsciente maladresse. Elle argua sur un ton inoffensif, trop inoffensif pour l’être vraiment et pourtant si savamment calculé, pour que le sous-entendu ne soit entendu que de celui qui veut bien écouter:
- Vous avez une garde solide.
Elle le gratifia d’un autre sourire qui ne trahissait pas de double pensée quant à ce qu’elle venait de dire, car cela eut été au delà des convenances et des principes qu’on lui avait si savamment inculqué.
Puisque tout était parfait, elle n’avait pas de prétexte honorable pour demeurer dans la forge. Qui plus est les deux gardes devaient l’attendre et elle ne pouvait se permettre de s’attarder dans la porte.
- Venez porter la commande au château si le temps vous le permet. Cela pourra vous donner le plaisir de vous faire connaître par le fait même de votre visite. Vous n’aurez qu’à demander Marguerite Vanïr et comme chacun ne s’occupe qu’à savoir où se trouve les autres, on vous mènera aisément à moi.
Une bref pause la fit atteindre la porte avant qu’elle n’ajoute lestement, en plongeant son regard dans le sien:
- Il me tarde de constater de ce que vos mains peuvent façonner.
Sur ces paroles, elle ouvrit la porte pour retrouver les deux gardes qui n’avaient pas bougé du seuil. Elle quitta l’enfer du forgeron pour retrouver une température plus fraiche, par contraste et qui la couvrit d’un frisson. Elle se dirigea vers le château sa commission terminée, car les bas-quartiers étaient peu fréquentable lorsque le soleil commençait à décliner. | |
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