La guerre des clans Une guerre entre Fidèles et Rebelles; Qui la gagnera? |
|
| Pont levis, Entrée gardée | |
| | Auteur | Message |
---|
Ghost Voix des morts
Nombre de messages : 75 Date d'inscription : 27/03/2008
Feuille de personnage Statut: Célibataire Famille: Nom du dragon et élément: Slym
| Sujet: Pont levis, Entrée gardée Jeu 19 Nov - 12:40 | |
| La semaine passa plus vite qu’il ne l’eut imaginé. La commande pour les gardes fût terminée en temps et en heure et tout son savoir se tourna vers ce projet encore en état de croquis. Le contenu de la bourse de Marguerite lui aurait sans problème permis de vivre vingt ans sans travailler s’il avait décidé de fuir avec, mais cet or devait venir financer les achats de matériaux sans lesquels les cimeterres ne resteraient que papier. De cet argent, il n’en verrait donc pas la couleur bien longtemps. C’est dans les mines lointaines que Ghost partit chercher le métal si précieux pour confectionner l’or blanc et l’acier de l’arme. La bourse fût vidée jusqu’à la moindre piécette mais les matériaux en valaient la chandelle. Le forgeron n’avait jamais encore manipulé de métal de cette qualité. Par souci de perfection, il faillit oublier la date promise et manqua de peu de ne pas rendre les armes à temps mais travaillant quelques nuits de plus pour rattraper son retard, il fût présent le jour de la remise des armes.
A cette occasion, Zerak avait fait un brin de toilettes histoire d’être plus présentable que l’homme en sueur à la peau noircie par la cendre des fours. Il avait laissé tomber son tablier de cuir marron pour se couvrir d’un habit de ville, une simple chemise jaunie par les années et qui sentait un peu le renfermé. La dernière sortie loin de la forge, remontait à loin. Et fort est de constater qu’il n’avait plus 17 ans car sa chemise le serrait un peu. Le corps d’un homme sculpté par le travail semblait s’étouffer dans le tissu de lin manquant de craquer pour s’ajuster s’il faisait un geste trop brusque. Mais monter au château exigeait quelques changements qu’un homme qui exposait sa peau sans complexe à la chaleur des fours ne pouvait qu’essayer de suivre.
A la porte du château, il se présenta, montrant la lettre signée de la main de Lady Vanïr pour qu’il puisse entrer dans la grande cour, un endroit qu’on disait très beau surtout à la fin du printemps. L’accès lui sembla soudainement difficile lorsqu’un garde posa la main sur son paquetage.
_ Laisse ton colis ici, nous nous chargeons de le faire livrer à Lady Vanïr.
Zerak recula, dégageant le tissu doux dans lequel était ficelé et enroulés les deux cimeterres. Pas question de laisser ces deux types mettre la main sur son travail. Le garde se fâcha empoignant son épaule avec plus d’intensité.
_ Douterais-tu de nous, rat puant?
Argumenter sur le nombre d’heures passés sur ces armes, sur les crises de nerfs qu’il avait dû contenir pour réaliser des torsades à équidistance les unes des autres, juste assez larges pour que la jeune noble puisse y glisser ses doigts avec confort. Cela sembla inutile, le garde s’en fichait royalement. Ghost voulait simplement passer sans chercher à se justifier. Mais ce n’était qu’un gars du peuple et il n’avait pas grande autorité devant les deux soldats qui semblaient prendre un malin plaisir à lui rappeler qu’il n’était qu’un moucheron qu’il pouvait chasser d’un revers de main… pourtant il restait là aussi calme qu’un rocher. Personne ne le forcerait à partir tant qu’il n’aurait pas donner sa commande en mains propres. Des voix lui murmuraient déjà mille passages secrets s'il avait eu envie de contourner la difficulté. | |
| | | Naïa Dolverti Sans clan
Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 29/07/2009
Feuille de personnage Statut: Famille: Nom du dragon et élément:
| Sujet: Re: Pont levis, Entrée gardée Ven 20 Nov - 22:57 | |
| Avant que Zerak n’aille à passer outre la sécurité mise en place pour pénétrer dans la cours, Marguerite se présenta de l’autre côté du grillage qui fut ouvert presque aussitôt., élégamment vêtue d’une longue robe blanche qui soulignait sa fine silhouette et lui donnait l’allure d’une statue de glace. Ce n’était surement pas le hasard qui fit qu’elle se trouva là quelques instants après l’arrivée du forgeron et elle ne marqua pas la moindre surprise à le voir là. Elle s’adressa tout d’abord aux deux gardes, sans montrer le moindre agacement, malgré le mépris qui la tenaillait intérieurement.
- Allons messieurs, Est-ce là la manière de traiter mon invité. J’imagine le portrait qu’il se fera de ma cordialité, grâce à votre charmant accueil.
À la différence de bon nombre des nobles du château qui aurait haussé la voix devant l’attitude déplaisante d’un garde, Marguerite avait employé ce même ton désinvolte à l’intention du garde fautif. Si elle n’approuvait pas le manque de délicatesse des gardes, elle le leur avait fait remarquer avec un calme déstabilisant qui les mit surement aussi mal à l’aise que si elle avait hurlé à leur intention. Si les gardes voulurent s’expliquer quant au fait qu’ils avaient des ordres à suivre elle ne leur en laissant pas le temps. D’un geste de la main qui balayait un sujet qui ne l’intéressait pas, elle coupa court à la discussion.
- Oublions cela pour l’instant. Je ne ferai pas attendre, mon invité en plus.
Elle se détourna d’eux comme s’ils n’avaient plus existé, pour faire face au forgeron et le gratifier d’un sourire navrée.
- Vous me voyez désolé de ce contretemps. Les directives qu’ils reçoivent sont strictes et si ça n’excuse en rien les barbaries qui peuvent sortir de leur bouche, on ne peut les blâmer de respecter les ordres qu’ils ont reçus. Mais qu’importe, ne restons pas dans le portique.
Elle fit un signe aux gardes pour qu’ils donnent l’ordre de faire rouvrir le grillage qui avait été refermé derrière elle. C’est, avouons le, sans gaité de cœur qu’ils s’exécutèrent, mais Marguerite n’en avait cure. Elle passa sans les regarder, invitant Zerak à la suivre. La chaleur intense ne la poussa pas vers l’intérieur du château, bien qu’elle n’aille jamais eut de mal à supporter la chaleur et que le forgeron avait surement vécu pire. Marchant dans le jardin, elle se dirigea vers un petit pavillon, croisant quelques individus sur leur passage, à qui elle fit un salue poli de la tête sans s’arrêter à une discussion.
- Vous êtes parvenus à entrer dans les délais alors? J’en suis agréablement surprise.
Elle s’arrêta après avoir monté les deux marches (non c’est pas parce qu’elle est essoufflée) pour arriver sous le petit toit qui protégeait du soleil et se tourna vers Ghost pour s’enquérir, avec un réel intérêt, peu souhaiteuse, semblait-il, qu'il aille pu souffrir d'Avoir si peu de temps pour rendre la commande:
-Le travail c’est-il bien déroulé? | |
| | | Ghost Voix des morts
Nombre de messages : 75 Date d'inscription : 27/03/2008
Feuille de personnage Statut: Célibataire Famille: Nom du dragon et élément: Slym
| Sujet: Re: Pont levis, Entrée gardée Dim 22 Nov - 10:42 | |
| Magnifique. Ce mot eut pu franchir ses lèvres s’il avait été de conditions différentes ou plus intime. A chacune de ces apparitions, Marguerite était resplendissante. Comme un ange, elle venait lui ouvrir les portes du paradis… ou peut-être n’était-elle qu’un démon en habit d’ange pour le faire tomber dans le gouffre abyssale des enfers. Était-ce alors une offrande qu’il portait entre ses mains? Se présentait-il en sacrifice pour qu’elle lui permette d’accéder à son monde? Ange ou démon, c’était du pareil au même! Le bien et le mal étaient des données tellement relatives! Où se placer quand le mal peut faire le bien et le bien peut jouer le jeu du mal? De même, où se placer dans la hiérarchie lorsqu’une grande dame parle de vous comme si vous étiez son égal? Elle les avait forcés à reculer de trois cases sur la table de jeu tandis que lui, avançait d’un pas devant la grille. Ces murs solides qui écrasaient la petite ville tout à coté de sa robuste présence s’ouvrait ainsi avec tellement de facilité. Le monde lui paraissait bien différent vu de là où il se trouvait… et puis le lieu avait le don de réveiller les vieux démons en lui. La présence de cette femme empoisonnée devenait plus ardente et elle réclamait sa part de vengeance. Une vengeance accrue par le nombre d’années qui s’étaient écoulées depuis ce qu’elle décrivait comme un lâche assassinat et une vile tromperie.
Il la suivit avec des yeux impressionnés qu’un homme du peuple ne peut camoufler. Elle s’exprimait avec beaucoup de grâce et de diction. Lui, ne pourrait pas se vanter d’avoir autant de mots dans son langage qu’elle semblait en connaître. Il avait un don pour le calcul et le dessin et avait appris à lire avec difficulté… difficulté encore visible lorsqu’il lisait à voix haute. Elle, dans sa robe de reine, semblait bien au-dessus de tout cela comme si rien ne pouvait la briser. La chaleur de ces derniers jours avaient atteint son apogée à l’intérieur des terres. C’était les derniers jours de sécheresse et l’air ambiant qui ondulait tant la canicule était présente finirait par un terrible orage dans les jours à venir. Zerak la suivit en silence. Il était inutile de lui fournir un semblant d’excuse pour le comportement des soldats, il y était plus qu’habitué mais il ne douta pas que les bonnes manières de la jeune femme l’incita à le faire.
Le jardin qu’ils traversèrent était lui-aussi jaunit par le manque d’eau. Et dans les fontaines pourtant magnifiquement sculptées, il ne restait guère qu’un fond d’eau verdâtre. Au milieu de ce qui devait être en saison moins aride, un jardin magnifique, trônait un petit pavillon. Parfaitement agencé sur une petite butte, il donnait à voir toute l’étendue du jardin qui faisait bien une dizaine de fois le quartier dans lequel il habitait et il ne douta pas que ce jardin ne fusse pas le seul du château. Ghost ne pouvait s’empêcher d’avoir un regard curieux sur tout. Il faut croire que c’est le métier qui voulait ça. Il gravit les deux marches à la suite de Marguerite après avoir jeté un œil sur la ferronnerie.
Le forgeron posa son travail encore emmailloté sur la table de bois au centre du pavillon qui les accueillaient. Démontrait-elle un réel intérêt pour le travail qu’il avait fourni ou était-elle inquiète que ce qu’on lui avait rapporté sur le risque qu’elle prenait en l’employant? Ghost n’avait jamais été un très bon vendeur, il avait toujours laissé le client voir son travail car celui-ci parlait de lui-même et pour le coup, il n’était pas peu fier de cette commande-ci. Il finit par déballer son travail, ouvrant le tissu pour laisser les deux cimeterres à la vue de la jeune femme. Il sortit un courrier d’une poche arrière de son pantalon, faisant craquer quelques fils au niveau de son épaule.
_ Voici les lettres d’authentification du métal utilisé prouvant que je n’ai pas cherché à commettre de vices. Le pommeau est composé à 75% d’or pur et à 25% d’argent. Votre lame ne pourra donc rouiller avec le temps.
Ghost prit un cimeterre en main, montrant dans un même temps que ce dernier n’était pas façonnée à sa main car celle-ci ne pouvait prendre l’arme de manière efficace. Du petit doigt, il appuya sur un loquet à peine visible mais accessible à portée de doigts sans que Marguerite n’eusse à se servir de sa seconde main pour le déclencher. Une petite lame, longue de quelques 5 centimètres apparut dans un petit clic discret.
_ Il vous suffit de redresser le loquet avec votre doigt pour rentrer la lame. Un petit clic devrait à nouveau se faire entendre une fois qu’elle est bloquée… Les deux lames sont en acier… je ne sais que vous dire d’autres, le travail s’est bien passé et j’espère que vous aurez autant de plaisir à la manipuler (XD) que j’ai eu à la concevoir.
Il redéposa avec soin la lame près de sa jumelle si Marguerite voulait les observer avec plus de soin. Zerak aurait été surpris que quelque chose n’aille pas mais tout était possible. Par deux reprises, Ghost les avait lustrés pour qu’elles obtiennent ce brillant si incomparable. Tels des miroirs les deux lames reflétaient leur environnement sans fausse note, la discrète estampie de l’artisan venant jouer un jeu d’ombre chinoise sur la table de bois. | |
| | | Naïa Dolverti Sans clan
Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 29/07/2009
Feuille de personnage Statut: Famille: Nom du dragon et élément:
| Sujet: Re: Pont levis, Entrée gardée Mer 9 Déc - 19:16 | |
| La curiosité du forgeron avait quelque chose d’enfantin pour qui est habitué de vivre au château. Son air impressionné et sa manière de tout observer autour de lui aurait eut de quoi amuser la noblesse qui ne s’émerveillait pas de grand chose, habitué au décor impressionnant qu’offrait les jardins, même en cette période de l’année. Marguerite n’avait pas pour habitude de se montrer méprisable. L’intérêt qu’avait Zerak pour ce qui l’entourait avait quelque chose de charmant et si elle ne partageait pas son intérêt pour la manière dont avait été construit le pavillon, elle ne le pressa pas de terminer son inspection. Si elle avait grande hâte de voir le fruit de son labeur, elle n’avait pas coutume de démontrer son impatience. Elle détailla sans que cela n’y paraisse, la tenue qui se voulait soignée du forgeron. La chemise avait du passée plusieurs années au fond d’une malle et malgré qu’il soit parvenu à enlever la couche noire, témoignage de son travail, il ne pouvait se débarrasser complètement de cette odeur caractéristique du fer. Ce qui aurait éveillé le snobisme chez la plupart des gens de son espèce, Marguerite ne pouvait s’empêcher de trouver cela adorable (quand je dis qu’elle le voit comme un chien…¬¬)
Arrivant dans le petit pavillon, elle contourna la table où Ghost déposa son précieux paquet, pour lui faire face pour bien voir le travail alors qu’il le déballait sans faire durer plus longtemps le suspense. Si beaucoup de marchand se mettait à bavarder des heures pour vanter leur mérite et déblatérer sur les multiples ennuis qu’ils avaient connus durant la conception, le forgeron ne laissait pas attendre son client et au moins si le travail avait été décevant, on aurait pas pu lui reprocher de tourner autour du pot longuement. Marguerite ne put s’avouer déçue de quoi que ce soit. Les deux cimeterres étincelaient, attirant l’œil par l’éclat du soleil qui s’y miroitait. Marguerite ne cacha pas son ravissement. Si elle vérifia la lettre que le forgeron lui tendait, ce n’était que pour la forme, car avant la commande, elle avait déjà eut assurance de son honnêteté. Conformément aux règles, le document stipulait l’authenticité des matériaux utilisés, en cas de doute de l’acheteur. Elle replia le document et le déposa sur la petite table comme Ghost prenait l’un des cimeterres pour lui montrer le mécanisme dont il lui avait parlé. La discrétion du dispositif lui plaisait et il fallut bien que Zerak le lui montra pour qu’elle prenne note de l’endroit où appuyer, sans quoi, une personne qui n’en eut pas eut connaissance, ne l’aurait sans doute jamais remarqué, à moins d’un examen minutieux de l’objet. Elle regarda un instant les deux cimeterres, identiques, posés l’un à côté de l’autre avant que sa main ne s’avance doucement pour caresser du bout des doigts le manche de l’un des cimeterres, suivant la courbe spiralée pour en apprécier la finesse. Elle l’empoigna finalement pour en vérifier le poids et le balan en le faisant vendre l’air avec légèreté. Sa main trouvait parfaitement son appuie autour du manche, lui donnant un plus grand confort et, donc, une plus grande légèreté de mouvement. Elle redressa le loquet comme il l’avait mentionné quelques instants plus tôt et la courte lame disparut aussitôt dans un bruit discret. Elle tourna son regard vers le forgeron et d’un sourire ravi lui témoignât de son contentement.
- C’est une merveille Obald. Vous avez vraiment du talent.
Ses paroles étaient empreintes de sincérité et on ne pouvait croire qu’il s’agissait d’un simple esprit de politesse qui lui dictait de faire l’éloge de son talent. Elle redéposa l’objet sur la table sans quitter l’homme des yeux et ajouta.
- Nul doute que si vous le vouliez, d’ici quelques années vous pourriez renverser se Maître Vernin qui tient sous son joug la clientèle du château.
Cette idée l’aurait ravi. Le vieux forgeron avait certainement un don pour créer une arme pratique, mais n’avait rien d’un artiste. Trop conforme et trop classique au gout de la jeunesse qu’elle incarnait. Chassant l’idée enfantine de chasser un vieux forgeron du château qu’elle haïssait, elle se rappela qu’elle devait fournir le paiement final au jeune forgeron.
-Je ne voudrais pas abuser de votre temps, mais je n’ai pas avec moi la somme que je vous doit. M’accompagneriez-vous au château? Sinon je puis toujours vous envoyer quelqu’un vous porter l’argent.
Si elle semblait lui offrir le choix, Marguerite n'aurait certainement pas apprécié qu'on lui faussa compagnie aussi rapidement. La journée s'annonçait mortellement ennuyeuse et un peu de compagnie ne l'ennuyait pas, quoi qu'elle se garde de le laisser trop paraître. ceux qui la connaissait le mieux aurait mis en garde le jeune forgeron de ne pas refuser. | |
| | | Ghost Voix des morts
Nombre de messages : 75 Date d'inscription : 27/03/2008
Feuille de personnage Statut: Célibataire Famille: Nom du dragon et élément: Slym
| Sujet: Re: Pont levis, Entrée gardée Jeu 10 Déc - 16:16 | |
| Le forgeron regarda tendu sa main saisir l’objet. Il ne connaissait guère les exigences de ce genre de client. Ces deux cimeterres étaient plus que les simples armes qu’on lui demandait de confectionner, c’était à la fois des armes d’attaques et des bijoux qui resteraient uniques comme deux jumeaux inséparables. Ghost rêvait que dans plusieurs années, on fasse naître une légende sur ces lames, que les futurs nobles se battent en espérant posséder un jour l’une d’entre elle. Un rêve qui dépassait de loin les ambitions du jeune homme. Il n’avait jamais cru ou même espérer pouvoir prétendre à une place parmi les grands… jusqu’à aujourd’hui. Le comparer à Maître Vermin dont on disait que ses doigts façonnait le métal à la manière du Dieu du feu et du métal, le rendait rayonnant. Ghost dû contenir un élan d’euphorie. Il était vraiment très fier des compliments qu’il recevait. Il lança un simple: « Merci Mademoiselle, je m’y évertue. » afin de rester digne et lui adressa un salut amical pour l’en remercier.
Avec tout ça, cette histoire d’argent avait fini par lui sortir de l’esprit. Il aurait bien pu repartir sans un sou jusqu‘à sa forge, le cœur remplit de fierté pour se rendre compte trop tard qu’il n’avait pas été payé. Un tour jusqu’au château? Il avait bien du travail pour pouvoir se permettre de prendre le temps de la suivre jusqu’au château même si sa curiosité lui soufflait de s’y rendre. Il aurait préférer qu’elle eut penser à apporter l’argent pour qu’il puisse partir sur le champ sans devoir faire confiance à un des serviteurs du palais quoique Marguerite semblait honnête vis-à-vis de lui et elle ne chercherait certainement pas à l’arnaquer. Il alla donc refuser poliment lorsque son esprit changea subitement de décision.
_ Ce serait un honneur, mademoiselle.
Ghost écarquilla un instant les yeux. Ce n’était pas du tout ce qu’il avait voulu lui dire! Mais maintenant qu’il avait accepté, il se voyait mal faire machine arrière. Il empaqueta à nouveau les armes afin de les porter à sa place en bon gentleman. Il la suivit, marchant à son allure.
_ Un bal de fin d‘année est-il toujours organisé au château?
Il ne justifia pas d’où pouvait lui venir de telles informations. Son ton avait pris une soudaine suffisance. Ses yeux n’avaient plus la même curiosité à regarder autour de lui et il semblait savoir plus de choses qu’auparavant sur ce qui se tramait au château sans que les préparatifs du bal n’eurent pourtant été dévoilés.
_ Mademoiselle Vanïr, si vous trouvez mon travail grandiose, j’ai autre chose qui pourrait vous intéresser… cependant, j’aimerait un endroit plus discret pour en discuter. | |
| | | Naïa Dolverti Sans clan
Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 29/07/2009
Feuille de personnage Statut: Famille: Nom du dragon et élément:
| Sujet: Re: Pont levis, Entrée gardée Dim 13 Déc - 17:32 | |
| Aux yeux de Marguerite, le forgeron avait cela d’adorable, d’être ainsi si tendu au moindre de ses gestes et touché à tout ce qu’elle pouvait dire. Les hommes du peuple était facilement impressionnable et si Marguerite n’en était pas nécessairement moins sincère, elle aimait le voir si facilement accepter un compliment, alors que n’importe qui d’autre autour d’elle eut douter du moindre sourire qu’elle eut pu donner. Elle nota sa légère hésitation, déjà prête à riposter s’il lui refusait de lui tenir compagnie plus longuement, mais n’eut étonnement pas à le faire, lorsqu’il accepta finalement. Marguerite lui servit un nouveau sourire ravie et le laissa emballer les armes pour les emporter, sans qu’il ne lui vienne à l’esprit de les porter elle-même.
L’attitude soudainement changée de Ghost était surprenante, quoi que Marguerite ne laissa rien paraître de son étonnement. L’assurance qu’il montrait maintenant contrastait avec ce qu’il montrait auparavant et il s’adressait à ton égal, alors qu’il n’avait pas prit cette liberté avant. Si cela pouvait être attribué au fait qu’il aille reçu quelques éloges pouvant lui donner des airs pompeux, c’était un changement trop contrasté pour n’être que naturel. Marguerite ne sembla pourtant pas y attacher t’en d’importance. Les hommes avaient toujours été de nature changeante et les rumeurs venant du château allant bien vite, il n’était pas si surprenant qu’un homme des bas-quartier aillent entendu parler de cette fête qui serait donné, avant que cela ne soit encore officiellement annoncé. Elle répondit à la question sans se montrer surprise ou inquiète qu’Obald s’impose avec tant de suffisance.
-Je n’ai pas entendu dire que la reine Nathalia priverait ses gens de cette fête.
Elle avait cette habitude que jamais un sujet ne semble plus dérangeant qu’un autre. Le laissant marcher au côté d’elle, alors qu’ils se dirigeaient vers le château par la grande porte. Il ne lui avait pas échappé non plus qu’il marcha maintenant à côté d’elle, alors qu’il c’était tenu derrière auparavant. Elle réfléchit un moment à l’offre qui titilla sa curiosité à elle. La liberté qu’il prenait soudainement la dérangeait quelque peut, mais encore elle ne se permit pas de le montrer et c’était un agacement plutôt dut au fait qu’elle n’avait plus tout le contrôle de la conversation que pour une réelle inquiétude d’un danger quelconque. Traversant le sentier en sens inverse de ce qu’ils avaient fait, ils prirent cependant le chemin menant aux grands escaliers. Son pas c’était un peu ralentit lorsqu’elle répondit simplement en tournant son regard vers lui:
- Avec cette chaleur, les salons devraient être vide de toutes oreilles indiscrètes et je pourrai veiller à ce qu’on aille chercher de quoi vous payer à mes appartements, cela devrait convenir.
Le château avec en effets quelques salons sans fenêtre qui était à ce temps de l’année aussi invivable qu’une forge et nul âme n’allait y trouver repos un jour de canicule. Si l’on pouvait espérer un endroit tranquille sans déroger aux règles des convenances, cela devait être un lieu parfait. Les gardes, voyants Marguerite approcher, s’empressèrent de venir ouvrir la porte sur leur passage, de sorte qu’ils n’aillent pas à s’arrêter à la porte et attendre de pouvoir entrée. Ils les dévisagèrent, cherchant qui était l’homme au côté de Marguerite, mais l’assurance de la jeune femme ne permettait pas que l’on se pose des questions sur les gens qui l’accompagnaient. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Pont levis, Entrée gardée | |
| |
| | | | Pont levis, Entrée gardée | |
|
Sujets similaires | |
|
Sujets similaires | |
| |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|