Bureau du chef des fidèles (privé)

Le Rp qui suit est un Rp Privé dont les participants sont déjà sélectionnés. Vous êtes prié de me pas vous joindre à cette discussion sauf si vous y êtes invités. Le Lieu choisi est un endroit privé ou seul le chef des Fidèles décide qui y entre. Ainsi, tous les postes nuisibles à la crédibilité des lieux seront supprimés.

Merci de respecter les conditions de ce sujet !

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Avançant d’un bon pas dans les couloirs désertiques à ce moment de la journée, la chef atteignit rapidement l’endroit paisible désiré. Son nouveau bureau serait un endroit parfait pour discuter tranquillement avec la jeune femme puisque personne ne savait que l’endroit existait. Elles auraient enfin la paix. Nathalia s’arrêta devant une élégante porte adjacente à celle de sa chambre. Toujours très utile de joindre Vie personnel et Travail. Elle se retourna vers Arlhéeane qui l’avait suivie de la sale du trône. Nathalia la laissa passer la première et s’engouffra dans la pièce à sa suite. Elle referma la porte derrière puis se dirigea vers le secrétaire de bois qui avait été placé au fond de la pièce devant la grande fenêtre drapée. Deux fauteuils avait été disposés de par et d’autres du meuble principal. Des bibliothèques recouvraient les murs. Sur le mur de droite, une porte discrète donnait sur la chambre juste à côté. Il n’y avait aucune décoration et une fine couche de poussière s’était déposé sur certains meubles. Avec aisance, Nathalia alla s’asseoir de l’autre côté du bureau et d'une main, invita son "invitée" à l’imiter.

-Nous allons enfin pouvoir se parler franchement… Alors tu me disais que Del Lä Niokirkanof était le deuxième descendant après toi. Ce qui m’agace, c’est le troisième. Tu me disais qu’il était de la famille d’Aidan, notre ancien et défunt roi ? Pourtant, c’est toi qu’il a nommé pour le succéder. Désormais, c’est toi la ligné de la première famille. Il manque alors toujours la troisième famille…

Elle laissa sa phrase en suspend et déposa ses coudes sur le bureau. Elle joignit ses mains et appuya son menton sur ceux-ci. Son regard lourd fixa Arlhéeane avec intensité. Dans sa tête, c’était le fouillis, mais peu à peu le tout se remettait en place. Un plan s’échafauda au même rythme que les liens et les informations qui se replaçaient au bon endroit. Gagné un allié important au risque de perdre les rênes des fidèles… Le choix était dur. Pourtant, une décision devait être prise. Nathalia avait la responsabilité de prendre la bonne. C’était son rôle dans cette guerre : faire des choix judicieux.

Arlhéeane entra dans la pièce où Nathalia lui avait fait signe d’entrer. Elle jeta un bref coup d’œil au lieu. Cela semblait être un endroit plus tranquille et elle doutait qu’on vienne les déranger ici. Un peu poussiéreux, mais qu’importe, si elles pouvaient avoir un peu la paix. La plus si jeune femme (à moins qu’on compare à Nathy) alla s’asseoir sur la chaise (après en avoir dépoussiérée négligemment les accoudoirs). Confortablement assise, elle écouta parler Nathalia en silence. Lorsque celle-ci eut terminé, Arlhéeane prit un moment avant de répondre.

-Aidan m’a, en effet, laisser le trône de ce château. Hors, il s’agit du château de ses ancêtres et non de celui des miens. C’est moi qui descends de la troisième famille. Je veux prendre le trône des Maraigh. Je dois donc, en tant et lieu, nommer quelqu’un pour me remplacer pour se trône-ci.

Arlhéeane observa un moment la pièce, faisant mine de réfléchir. Après quelques secondes, elle ajouta :

-Si l’ennui viens du fait qu’il faut nommer un ignorant, , le droit me reviens, en dernier lieu, de choisir qui héritera de se trône. Il peut y avoir beaucoup plus d’héritier légitime au trône qu’on ne le croit. Qui peut savoir, aujourd’hui, puisqu’il n’était pas là à l’époque…

Arlhéeane fixait la porte, comme si elle craignait de voir quelqu’un arrivé (hors si quelqu’un arrive le membre est bannit du fofo XD) .

-En sommes, il n’est pas compliqué de faire corriger des arbres généalogiques, si on découvrait que, par erreur, l’ascendance du futur roi ou de la future reine aurait été oublié par mégarde.

Elle tourna la tête vers Nathy, vérifier si celle-ci suivait un peu ce qu'elle était en train de dire. Une idée avait traversé son esprit. Dangereuse peut-être, mais peut-être pas aussi dangereuse que de mettre n'importe qui sur le trône.

Immobile, Nathalia écouta attentivement la jeune héritière. Elle ne tenait plus les mêmes propos que dans la salle du trône. Certains détails importants et croustillants venaient se rajouter aux informations que Nathalia avait déjà. Sans doute devait-elle cette plus libre façon de parler à leur audience privée. Arlhéeane lança un regard inquiet vers la porte comme si elle ne croyait pas qu’on puisse les laissé seules plus que deux minutes. La chef des fidèles avait elle-même de la difficulté à le croire. Il avait été si facile de voir la salle du trône se vidé plutôt qu’elle regrettait presque de ne pas avoir fait ça bien avant. De plus, Arlhéeane avançait des choses bien plus intéressantes qui en confirmaient d’autre pour Nathalia. Premièrement, que la jeune femme ne tenait vraiment pas à ce que cette idée soit partagée avec n’importe qui. Deuxièmement, Nathalia l’exprima à haute voix.

-Je vois que la qualité de tes plans, elle, n’a pas succombé au Rebelle. C’est au moins ça.

Nathalia ne la lâchera pas avant longtemps pour cette mauvaise pente que l’ancienne chef avait franchie. Néanmoins, la nouvelle chef voyait ou voulait en venir la jeune Maraigh. Elle se leva de sa chaise et tourna le dos à Arlhéeane. Nathalia se retrouva devant la fenêtre entrouverte. La brise souleva les sombres cheveux de la fidèle. Elle croisa les bras dans son dos et contempla la vue désertique devant elle. Dans sa tête, sa conscience fragile ne cessait de répéter : « Dit moi ce que je veux entendre ! Dit-le ! » En son elle intérieure, elle savait éperdument ce que Arlhéeane voulait laisser entendre, mais arrêter Arlhéeane dans sa lancé serait gâcher le plaisir. La chef voulait entrendre de sa bouche ce qu’elle croyait. Certainement pour être sur de sa lucidité (à son âge faut pas prendre de chance >,<) ou encore, pour ne pas prendre des risques aussi futiles soient-ils. (Ah ! ou encore !) N’existait-il pas plusieurs vices dont elle se savait coupables ? Celui-ci était sans doute le seul dont elle arrivait à se repentir sans émoi. ( aucunes connotations sexuelles, merci !)

Arlhéeane se retint de commenter la remarque de Nathalia, elle avait réussi à calmer la chef des fidèles et le temps n’était pas à une nouvelle engueulade. Mais elle ne pouvait s’empêcher de ce demander combien de temps encore Nathalia allait lui remettre se détail sous le nez… Connaissant un tant soi peu la chef, elle ne serait pas surprise d’en avoir pour le reste de son existence. Elle demeura assise lorsque Nathalia se leva et se dirigea vers la fenêtre. Arlhéeane ce calla un peu dans sa chaise et brisa le silence, puisque Nathalia semblait encore vouloir des détails… entrant dans la contemplation du plafond, Arlhéeane reprit donc:

-Kartänockyseff, Maraigh et Gaviria sur les trois trônes. Ce serait un coup dur, porté au rebelle. Tu as raison Nathalia, il ne faut pas mettre un ignorant sur un trône. Il faut des têtes fortes, pour les déstabiliser.

Arlhéeane avait apprit une chose importante dans la vie, il ne suffisait pas toujours d’être véritablement puissant, parfois il fallait simplement savoir bien s’entourer. Elle y arrivait toujours passablement bien, sauf en ce qui concernait son cœur peut-être… Arlhéeane ajouta :

-Personne ne mettra en doute ta légitimité au trône. Les bons fidèles ont tout à gagner à t’avoir au pouvoir. Les autres se tairont pour ne pas attirer les foudres sur eux.

Le regard d'Arlhéeane quitta le plafond pour fixer Nathalia qui lui tournait le dos, si elle voulait qu'elle soit encore plus clair, elle se souviendrait qu'il ne faut jamais prendre Nathalia dans son équipe au jeu "fait moi un dessin".

Toujours devant la fenêtre, Nathalia regardait sans voir le paysage devant elle. La fenêtre donnait sur l’un de ses magnifiques jardins (qui maintenant m’en ai plus un, suite au plan vert de Nio…). Les paroles d’Arlhéeane s’insinuaient en elle comme une bouffée de satisfaction qu’elle n’avait pas eue depuis sa prise de contrôle du poste de chef. Bien que le titre de reine ne l’ait jamais attiré, elle devait avouer qu’il devenait tout d’un coup séduisant à posséder. Le temps passe et il lui fallait bien évoluer en même temps que la situation qui l’entourait. Le titre de chef aurait très bien pue la contenter pour quelques années, mais voilà une chance en or d’avoir plus sans effort.

-Expliquer comme cela, c’est beaucoup plus intéressant. Néanmoins, je reste aux commandes des fidèles par l’intermédiaire du rang de chef. S’il advenait que l’un d’entre nous ne prendre une décision convenable, je veux être celle qui met le point finale. La hiérarchie devra être réécrite. La tri-monarchie suggère, la chef décide.

Nathalia tourna légèrement la tête vers Arlhéeane pour voir sa réaction. La négociation n’avait jamais été un des ses plus grands points forts. La raison était comme l’avait laissé insinuer la jeune femme : On ne lui refusait rien par peur. Alors à quoi bon savoir négocier… Arlhéeane allait-elle commencer à jouer à ce jeu alors qu’elle savait qu’il n’y avait rien à gagner avec Nathalia ? La chef délaissa la vue de la fenêtre pour se tourna entièrement face à la reine. Une lueur de curiosité amusée habita son regard un moment. Ce n’était pas pour rien qu’elle demandait droit de veto absolu. Elle savait pertinemment que, après avoir vu ce qui c’était passé par la fenêtre, Arlhéeane et Del Lä Niokirkanof auraient des comptes à rendre. Un sourire peu rassurant se dessina sur ses lèvres.

- Je crois que tu devrais aller retrouver ce qui te reste de famille…Je ne crains que nous ayons eu une visite royale un peu capricieuse.

Sur ces paroles, Nathalia se retourna vers la fameuse fenêtre. Plus bas, elle apercevait son bras droit ainsi que son dragon. Le rebelle agonisant avait été transporté par un serviteur. Ignorant déjà la jeune personne dans son bureau, la chef s’appuya au bord de la fenêtre et ferma les yeux, laissant le vent lui rappeler le courant froid qui lui avait déjà caresser le visage dans un autre monde.

Arlhéeane écouta la réponse de Nathalia. Elle ne c’était pas trompé en songeant que sa proposition l’avançait sur une pente dangereuse. Elle répondit, accommodant visiblement sa réponse pour les deux partie (Arlhée serait doué pour s’occuper des accommodements raisonnables.

-Logiquement, tant que la guerre entre rebelles et fidèles n’est pas réglée, la chef des fidèles garde son pouvoir. Les décisions concernant les fidèles demeurent, mais ces décisions s’arrête à ce qui concerne cette guerre, comme les pouvoirs d’un capitaine de mission s’arrête à ceux qui concernent les missions qui doivent être mené. Les rois font partit des fidèles, normalement, ils doivent ce plier aux décisions du chef en ce qui concerne la guerre uniquement. Pour ce qui a trait aux problèmes internes d’un royaume, ce sera une autre histoire…

La nuance n’était pas grande, pour l’instant tout tournait autour de la guerre, mais Arlhée savait se donner une marge de manœuvre, aussi mince puisse t’elle être. De toute manière, Nathalia ne pouvais rien en redire, les fonctions de chef des fidèles ne pouvaient être changés. Arlhéeane arqua un sourcil lorsque Nathalia parla de sa famille, que voulait-elle dire? Elle se leva et se dirigea vers la porte sans répondre, l’œil sévère. Elle tourna la poignée de la porte, elle lança:

-Mais n’oublis pas Nathalia, qu’il sera toujours possible de découvrir, qu’une erreur c’était glissé dans l’arbre généalogique lors de sa correction.

Le ton était innocent, mais il était clair qu’il s’agissait d’un avertissement. Elle sourit et ouvrit finalement la porte pour se retrouver dans le corridor.

Hyde se tenait de l'autre côté de la porte que depuis quelques secondes. Il allait toquer lorsqu'on lui ouvrit la porte. Il n'avait pas remis son chandail, vu son état lamentable. Il était taché de sang déjà, mais il devait prévenir arlhéeanne avant toute autre chose, comme se changer... Il fut surpris de voir que la personne qui lui avait ouvert la porte, était celle qu'il cherchait. Pendant un bref instant, il parut étonné, vu ce souvenir de face à face torse nu dans la salle du trône, puis se ressaisit. Il se posta face à elle et débita lentement ce qu'il avait à lui annoncer.

- Vous tombez pile! Je vous cherchais madame... Un homme a été retrouvé blessé, à moitié conscient dans le jardin et demande à vous voir au plus vite. Il m'a demandé aussi de vous dire que Xia a... malencontreusement été kidnappé par Del Lä Niokirkanof, madame. Il faut faire vite, je crois qu'il ne puisse pas tolérer la souffrance encore bien longtemps. Vous devez m'accompagner à l'hôpital afin de pouvoir l'identifier...

Il était dans la procédure de l'hôpital du château de soigner les cas les plus graves et ensuite de poser les questions, même si les gens pouvaient se trouver être leur ennemi. Ils n'étaient pas en temps de guerre.

En sortant, Arlhéeane se retrouva face à face avec le jeune Hyde. Perplexe, elle le regarda de haut en bas. Qu’est-ce qu’il avait bien pu manger dans la dernière année?!!! La reine cessa de se poser des questions sur le genre d’entraînement que Nathalia pouvait faire suivre aux esclaves. Son visage auparavant de calme neutre se vit marquer par un froncement de sourcil alors que les paroles d’Hyde s’infiltraient dans son esprit. Un homme blessé? Qui cela pouvait-il être sauf Loan! Elle faillit enfoncer Hyde dans le mur (et la colère qui venait de lui traverser le corps lui aurait suffit pour le faire, malgré que le serviteur était plus battit qu’à l’époque.

Elle jugea que le temps n’était pas venu, sa colère se transforma en inquiétude. Elle répondit donc, plus troublée que colérique pour une fois:

-Ne reste pas planter là alors!

Arlhéeane suivit donc Hyde lorsque celui-ci ce mit en route, le forçant à ce dépêcher…

Immobile, Nathalia laissait la brise se promener sur son visage et ses épaules découvertes. Cette caresse était d’un agréable plaisir sensoriel. Le déclin d’Arlhéeane vis-à-vis sa proposition la laissa de marbre. Il fallait s’y attendre. Arlhéeane n’allait sans doute pas remettre tout le plein pouvoir au poste qu’elle n’occupait plus. Néanmoins, une ombre venait d’apparaître dans le tableau de Nathalia. Il allait lui falloir régler se désagrément avant que cela ne lui cause un sérieux problème. Pour le moment, tant que la guerre frappait le royaume, elle avait un plus sur les autres. C’était mince pour ainsi dire. Et puis, après ce qui s’était passé dans le jardin, ou du moins ce qu’elle en avait vu, il y avait des fortes chances qu’Arlhéeane, sous les attaques de son rebelles, ne veuille réitérer son offre de laisser Del Lä Niokirkanof accéder à son rôle de descendant de l’une des trois familles. Nathalia savait que Arlhéeane, en simple et pur personne comme elle l’avait été, mettrait de côté les attaques personnelle pour sa cause, mais l’homme qui partageais son cœur n’était pas fait ainsi. Ce qui énervait la chef, c’est que cet homme occupait la majorité de la tête de la reine Maraigh. Nathalia doutait qu’Arlhéeane puisse de nouveau livrer des combats comme elle en avait déjà livrés. Surtout contre celui qui emprisonnait son cœur dans ses mains. L’inquiétude qui avait prit en otage la voix d’Arlhéeane suffit pour jeter le désespoir sur Nathalia. Lorsque le bruit de leur pas ne lui fut plus perceptible, elle se laissa tomber sur les genoux dans un bruit de soie qui glisse.

-Comment font les hommes pour nous détruire ainsi ?

Nathalia s’était déjà retrouvé dans la même position qu’Arlhéeane. Bien que cela fasse très longtemps, les circonstances étaient semblables. Même plus pénible puisque Lui était l’un des premiers Rebelles de cette guerre et qu’elle avait voué son retour sur la terre aux fidèles. Elle avait pourtant laissé cet homme partir avec son cœur tout en sachant que lorsqu’elle le reverrait, elle devrait lui prendre sa vie. Elle avait ainsi renoncé à leur futur. Arlhéeane n’était pas prête à prendre cette décision. Bien qu’aucune femme ne l’aie déjà été. Nathalia avait juste été préparée depuis toute jeune à vivre seule. C’est ce qui atténuait son mal. Sa vie n’avait jamais été autre chose qu’un jeu de ballon qu’elle seule contrôlait le rythme et la direction. Elle fixa intensément ses mains posées au sol devant elle. Ses longs doigts pâles contrastaient avec la pierre comme la lune sur le ciel sombre de la nuit. Sa vie… Ou du moins de ce qu’elle se souvenait. Pour le reste, elle s’en était remise à ses dires. Il lui sembla alors qu’Arlhéeane n’était pas si différente d’elle. Elles ne vivaient juste pas dans le même contexte. Dans un bruit strident, ses ongles glissèrent sur la pierre. Nathalia se releva plus vite qu’elle ne s’était laissé tomber. Elle se dirigea d’un pas rapide vers l’une de ses étagères. Elles contenaient toutes des livres aux reliures usées. La chef laissa glisser sa main sur la rangée à la hauteur de ses yeux. Puis elle fit un pas vers la droite, changeant de bibliothèque. Elle refit le même mouvement jusqu’à s’arrêter sur un espace vide. Elle plissa les yeux avant de se diriger vers la porte de son bureau.

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Fin de ce présent entretien

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