Arlhéeane vs Nathalia: Trahisson (+ Del la Niokirkanof conv)

Arlhéeane entra dans la salle du trône et ordonna aux gardes d’en sortir. Elle regarda le trône un moment, mais n’alla pas s’y asseoir, trop nerveuse pour se reposer elle ce mit à arpenter la salle du trône de long en large. Elle avait beaucoup de chose à faire et n’avait pas le temps de ce laisser distraire et pourtant elle avait rarement eut moins le goût de ce mettre le nez dans les histoires de royaume qu’aujourd’hui.

Elle s’affala sur son trône avec un manque flagrant de classe, mais peu lui importait puisqu’il n’y avait personne pour oser entrer dans la salle du trône lorsqu’elle s’y enfermait seule. Elle ce massa les temples, prise d’un sérieux mal de tête. Elle envoya un message télépathique à sa dragonne. Il fallait que certaines choses bougent.

**Dragon. Va voir si tout va bien avec cette histoire de princesse.**

La réponse de Cratère ne vain pas, mais elle savait que celle-ci avait entendu.

Nathalia, dont les activités ne vous intéressent pas, avait eu vent des dernières nouvelles du château. Le commérage allait de bon train dans ce lieu de perdition. Quoi qu’il en soit, la chef de mission avait deux mots à adresser à son chef quant à ses propres activités dont les domestiques prenaient plaisir à relater. Attrapant par le collet un garde au passage, elle apprit qu’Arlhéeane s’était rendue dernièrement à la salle du trône afin de ne pas être déranger. Elle n’oserait pas renvoyer son capitaine sans avoir entendu ses propos. Et même si c’était le cas, Nathalia se ferait un plaisir de les lui faire savoir sans invitation à s’exprimer. Alors qu’elle atteignait les grandes portes magnifiquement sculptées, ses pas résonnaient dans le couloir avec un léger son menaçant. Elle poussa sans façons les grandes portes et fit face à Arlhéeane qui avait prit place sur le trône devenue vacant depuis la mort du Roi. Malgré son air menaçant il y a quelques instants à peine, elle prit une voix courtoise et polie afin de s’adresser à son supérieur.

-Dans ce château, on aime mieux se raconter des ragoûts plutôt que de s’inquiéter quant à la présence d’un ennemi potentiel…

Se renfrognant, elle reprit : - Je dois vous parlez sérieusement.

Sans même y avoir été inviter, elle s’avança jusqu’au trône sans gêne et fit face à la jeune femme devant elle.

-Il y a longtemps que j’occupe mon poste. J’en ai vu plusieurs occupé le votre. Lorsque j’ai vu votre ascension, je me suis dite cette gamine à du potentielle. Elle ira loin… Depuis votre nomination, j’ai doutée souvent du roi. J’ai plus confiance en vous que j’en ai placé en le roi ! Je ne doute plus de vous depuis bien longtemps. Je connais vos capacités en tant que chef et je ne remets aucunement en question vos décisions. Certains prennent parfois l’amour pour une faiblesse, mais il faut du courage pour laisser aller son cœur. Il est plus dur d’offrir son cœur que de tendre la main. Que vous soyez tendre avec un rebelle qui se tient derrière vous, m’importe peu. Mais restez sans pitié face à ceux qui se dressent devant vous ! … Ne croyez pas qu’il n’essayera de vous faire savoir ses opinons quant à la guerre, mais ne le laisser pas atteindre les vôtres.

Décidément, ce qui était venue aux oreilles de Nathalia l’avait choqué. Une trahison de la par de la chef des fidèles étaient peu souhaitable, puisque la mort du souverain avait laisser derrière elle une légère perturbation. Il n’aurait pas fallu donner un nouvel espoir à ces maudits rebelles. Nathalia qui avait fixer avec intensité la chef pendant la discourt, surtout vers la fin, détacha enfin son regard de sur elle. Nathalia ramena ses mains dans son dos et tourna le dos à Arlhéeane. Elle fit quelques pas puis, sans se retourner, elle continua son discourt.

- Moi aussi j’ai connue un homme fabuleux qui me comprenait. Lui et moi, comme vous et votre amant, nous avions des opinons bien différentes quant à la guerre qui sépare notre royaume. Cette différence a causée notre perte. Qu’elle ne causse pas la votre !

Termina-t-elle en se retournant légèrement vers la prochaine souveraine. Son ton avait été plus courtois et moins frustré aussi. Parler ainsi de son passé l’avait sans doute mise en état de nostalgie, mais pas pour bien longtemps. Elle finit par se retourner complètement vers Arlhéeane. Nathalia sortit d’une poche secrète un bandeau noir que la jeune femme avait sans doute pu admirer sur le visage d’un jeune homme.

-Il voudra sans doute le ravoir…N’oubliez pas, un ne fait pas la majorité.

Arlhéeane entendit des pas résonner dans le couloir. Nul doute que ce pas ferme et décidé n’allait pas être arrêté par les deux gardes. La chef des fidèles eut tout juste le temps de se redresser un peu pour ne pas apparaître trop affaler lorsque la capitaine de mission ouvrit la porte. Elle leva la tête en direction de Nathalia et la suivit des yeux jusqu’à ce qu’elle soit devant elle.

Un brin surprise que Nathalia ne soit pas là pour lui parler des soldats ou d’une prochaine mission, elle tâcha tout de même de ne pas trop le laisser paraître et écouta les propos que celle-ci avait à lui dire. Elle ne put s’empêcher de détourner la tête lorsque la capitaine fit allusion aux gens qui prenait l’amour pour de la faiblesse. Elle-même avait toujours pensée qu’il en était ainsi et n’était pas certaine de croire le contraire même aujourd’hui. L’amour lui avait toujours semblé apporter d’incroyables ennuis qu’il aurait été facile d’éviter sinon.

Elle retourna vivement la tête en direction de Nathalia alors qu’il était question de changer ses opinions par amour. Elle voulut répliquer qu’elle n’était tout de même pas idiote à ce point, mais Nathalia c’était retournée et n’avait visiblement terminée de parler. Respectueusement, Arlhéeane préféra donc ce taire, attentive aux paroles de Nathalia qui n’avait pas l’habitude de parler de son passé.

Lorsque Nathalia lui tendit le bandeau noir, Arlhéeane avait déjà oublié son indignation. Elle serra le bandeau dans sa main un moment, le regard perdu dans le néant. Elle devait retourner le voir. Mais elle voulait d’abord parler à Nathalia… Et attendre de voir si Hyde revenait (…hum c’est long d’ailleurs!)

-Les rebelles et les fidèles se battent depuis longtemps, les uns contre les autres. Je crois que la plupart d’entre-nous a oublié pourquoi nous nous battions. Les Fidèles ont tout à perdre dans cette guerre, alors que les Rebelles ont tout à gagner. C’est notre plus gros désavantage, parce que nous n’arrivons pas à nous unifier.

Arlhéeane marqua une pause. Elle n’avait sans doute rien apprit à Nathalia par ces paroles et elle le savait très bien.

-J’ai eut une idée, il y a quelques années. J’ai placé quelques pions, mais je crois qu’il est temps de dévoiler une partie du jeu. Mon plan décevra ceux qui croient que la guerre consiste à tuer le plus d’ennemi possible, mais il donnerait une chance d’unifier les fidèles qui savent pourquoi ils se battent. J’espère que je pourrai compter sur vous…

Elle ce demanda un moment si elle ne devait pas parler plus explicitement de son projet, mais il valait peut-être mieux attendre encore. Elle devait vérifier si elle pouvait compter sur l’un de ses fameux pions d’abord.

Observant attentivement la chef alors que celle-ci serrait dans sa main le bandeau noir, Nathalia remarqua son regard perdu. Sans doute qu’une tonne de questions, de faits et de pensées lui passait par la tête à la simple invocation de celui avec qui elle avait passé la majorité de ses journées depuis quelques jours. Puis Arlhéeane s’adressa pour la première fois à sa capitaine depuis son interruption dans se lieu de prestige. Elle ne lui apprenant rien de bien nouveaux. Nathalia était là lorsque les premiers engrenages de la guerre avaient débuté des siècles auparavant. Elle n’y avait pas seulement donné des années à cette guerre, elle lui avait donné sa vie en tant que Fidèle. Elle était aussi consciente que les fidèles avaient plus à perdre dans cette guerre que le clan adverse. C’était pour cette raison qu’il était plus que temps de remporter cette victoire.

Le second problème pour le clan fidèle était l’unification. Bien sur, lorsque l’on est nous-même une personne aux plaisirs sanglants, l’on est peu porté à fraterniser avec d’autres. Les seules personnes vers qui on se tournait c’étaient les plus puissantes comme Arlhéeane et le Roi. Les Nobles comme ceux qui siégeaient à des postes semblables à celui de Nathalia était aussi des figures de pouvoirs et de confiance. Des hauts stratagèmes qui tiraient les commandes de façons penser comme aurait dit l’ancien époux de la veuve Gaviria Mondragon Sunshesse de son nom de jeune fille (Imaginer son nom s’il aurait fallu qu’elle garde ceux de ses maris ^^ J’pourrais bien faire une liste...) . Mais bon, les pensées de Nathalia s’éloignait un peu trop pour la courte pose qu’avait fait Arlhéeane. L’idée d’un nouveau plan attira l’attention de la femme qui se mit à écouter avec une plus grande attention. Pendant un instant, Nathalia parut déstabiliser. Comment ne pouvait-elle appuyé sa chef alors qu’elle venait de lui avouer qu’elle plaçait sa confiance entière en elle. Légèrement offusquée qu’on doute de son appuie, elle se contenta de réponde à Arlhéeane avec une pointe de glace* (de façons glaciale si vous préférer ^^).

-Arlhéeanne, je sais plus de chose sur une seule personne dans ce château que le château en entier n’en sait sur moi. Je suis ici depuis bien des années, mais ce n’est même pas ma terre natale. Les gens ici sont là parce qu’ils ont du sang bleu à quelque part dans leur arbre généalogique. Moi, j’ai acquise ce sang par alliance. Je n’ai pas parcourut tout ce chemin pendant tant d’années pour simplement parvenir à la royauté, mais parce que c’était le seul moyen pour moi de me rallier à la cause des fidèles et d’apporter mon soutien. Votre famille n’était même pas encore une famille lorsque j’ai commencé ma propre accensions. J’appuie les dirigeant de ce clan depuis maintes années déjà. Je n’ai jamais eu plus confiance en aucun dirigeant qu’en vous. J’espère avoir l’honneur de recevoir la votre. Vous pouvez compte sur moi. Jamais, je ne me défilerais devant l’ennemie. Vous en avez ma promesse. ( ça se dit ? )

D'un pas hésitant et rapide, Hyde se dirigeait vers la pièce où se tenait Arlhéeanne et Nathalia, ce qu'il ne savait pas, bien entendu. Voyant qu'il avait raté l'entrée de la pièce, hyde glissa sur le plancher et renversa un femme de ménage ainsi qu'un vase remplie d'eau et de fleur dans un fracas énorme. Déjà tout en sueur, l'eau le rafraichi, ce n'était pas sans mécontentement que ses vêtements étaient maintenant trempé. Il se releva rapidement et enleva sa chemise un moment, laissant découvrir ses muscles d'homme qu'il se développait depuis le temps qu'il était esclave. Il torda sa chemise et la secoua pour enlever la terre. Il aidait la femme à se lever gentiment, s'excusa auprès d'elle. Malgré qu'elle préfèrait de loin regarder les muscles du jeune homme, elle le pardonna rapidement et commenca à ramasser le gachis. Hyde courru vers la salle des trônes et fit une révérence à l'entrée.

- Pardonnez-moi madame, mais je dois....vous inf...informer d'une importante nouvelle...

Dès qu'il remonta les yeux vers la chef des fidèles, il remarqua alors qu'il était à moitié nu... Il mit sa chemise devant lui, pour ne pas être irrespectueux en faisant demi-tour. Il était devenu tout rouge d'un instant à l'autre. Se rappellant qu'il était là pour l'informer de ce qui se passait dans la cour et qu'il revenait bredouille, il recommenca son discours, plus lentement, pour qu'elle puisse comprendre son charabia.

- Dans le jardin, il se trou...trou..trouve que je n'ai pas pu y en..entrer... Des êtres plutôt ter...terrifiants m'empêchaient de passer. J'ai pu seulement voir ce qui s'y passait, mais ce n'était pas....Eh bien.... J'ai vu un...hom...homme accroché au grillage de l'entrée me demandant de l'aide. C'est là que j'ai vu un énorme être me menacant de tout...tout...tout...tout vous dire. Il était si imposant et méchant! Le jeune homme a ensuite dit qu'une certaine Azila..Azala...Azilia... était derrière tout ca. Puis l'homme fut em...emporté de force par des copies de la bête! Il n'était pas l'un des notres madame...Il semblait être un...re...re...rebelle, madame.

Un léger sourire apparut sur le visage de la chef des fidèles lorsqu’elle sentit les paroles de Nathalia se glacer quelque peu. Sourire qui disparut rapidement pour ne pas offenser encore plus sa capitaine de mission, car tout le monde sait que ça ne prend pas grand-chose pour que cela arrive. La réponse de Nathalia sembla la satisfaire (mais pas sexuellement) car ses muscles ce détendirent un peu. Malgré ses habitudes à ce méfier de tout le monde, Arlhéeane avait tendance à croire Nathalia sincère…

Elle lui aurait peut-être fait part de son plan si un grand bruit dans le corridor ne c’était pas fait entendre. Elle leva les yeux en direction de la porte et Hyde fit son entré quelques secondes plus tard. La chef ne lui demanda pas pour quelle raison il arrivait trempé devant elle alors que le soleil plombait à l’extérieur. La raison étant probablement connexe au grand bruit entendu plus tôt, elle préférait demeurer dans l’ignorance sur ce détail.

Elle fixait Hyde, les sourcils légèrement froncés par la concentration, essayant de comprendre les propos du jeune esclave. Elle parvint tout de même à deviner que son jardin ne devait plus être dans un merveilleux état (ce qui déplaisait fortement à la chef) et que Loan avait probablement des ennuis (ce qui la mettait en beau joualvère(c'est mieux ça Nathy?)

Un moment elle parut être sur le point de ce mettre à crier son mécontentement, mais c’est un simple soupir agacé qui s’extirpa de ses lèvres. Le nom qu’Hyde essaya de lui donner ne lui disait rien, mais un «énorme être menaçant» lui rappelait les habitudes d’une certaine personne de sa connaissance.

-Et voilà. Je ne peux tourné la tête sans que quelqu’un fasse des bêtises.

Elle ce tourna vers Nathalia et poliment lui dit :

-Je suis navré de vous faussez ainsi compagnie. Si les fidèles peuvent apprendre à agir avec un peu de maturité, peut-être pourrons nous discuté de mon idée sans être interrompue.

Elle la salua d’un signe de tête et ce dirigea vers la porte s’arrêtant un moment avant d’ajouter, en direction de Hyde:

-Et toi, jeune homme, tu devrais aller mettre des vêtements secs avant de tomber malade.

Elle tira la porte et sortit le plus sereinement du monde, prenant immédiatement la direction des cachots. Les «énormes êtres menaçants» étaient peut nombreux dans ce château…

( Édit ~> Beaucoup mieu!!! Merci! ^^)

Un vacarme épouvantable leur parvirent du couloir. Quel idiot était aussi maladroit que ça ? Le coupable entra dans la salle du trône torse nu et complètement trempé. Il tenait sa chemise devant lui comme s’il avait quelque chose à cacher. Agacée, Nathalia lui lança un regard noir alors qu’il avançait vers elles. L’esclave bafouillait tellement que la capitaine soupira d’énervement. Il tremblait sous la peur de ce qu’il avait vu. Décidément ce gamin n’avait sans doute pas rencontré beaucoup de gens influents dans ce château. Selon la description qu’il leur donnait, Bhaal, le maître tortureur du clan, entrait parfaitement dans ce gabarit. Ses pouvoirs lui donnaient la chance de se multiplier en ombre. D’autant plus que Nathalia était passé tout près de ce fameux jardin avant d’arriver ici. Elle avait entendu sa voix. Elle fut malheureuse d’apprendre qu’elle était passée à deux doigts de rencontrer le rebelle pour qui sa chef avait des sentiments. Peut-être que Bhaal arriverait à s’en débarrasser avant qu’Arlhéeane n’arrive à le retirer de sa garde. Enfin, le calme reviendrait au château. Le nom que le jeune Hyde leur fournit ne devait sans doute pas dire grand-chose à la chef, mais pour Nathalia, elle avait déjà un visage sur se nom. Cette jeune femme ne quittait que très rarement sa tour et ses poissons. Lorsque enfin, Arlhéeane répondit à l’explication du jeune esclave, Nathalia tourna son regard vers elle. Bien sur, elle devait aller porter secourir au rebelle qu’elle portait fidèlement dans son cœur. Quand ? Quand allaient-elles pouvoir reprendre leur discussion ? Alors qu’elle allait poser la question, Arlhéeane s’adressa à Hyde avant de quitter la salle. Cet empressement dissipé énerva Nathalia. Malgré la présence de l’esclave, elle laissa un grognement puissant quitté sa gorge, de quoi faire trembler de peur le jeune homme présent. Elle lui lançant un regard noir puis quitta à son tour la salle du trône. Une colère noire rongeait son âme. Lorsqu’elle passa dans l’encadrement, son poing alla frapper le mur. Un morceau s’y détacha pour s’effondrer sur le sol.

Alors qu’elle allait changer de couloir, un de ses soldats vint lui annoncer la présence d’un deuxième rebelle. Celui-là n’aurait pas la protection d’Arlhéeane !

Hyde observa Arlhéeanne parler sans vraiment l'écouter, fixant plutôt le sol. Il ne supportait pas les contacts visuels avec les supérieurs encore, c'était un peu trop de pression. Dès qu'il entendit qu'elle partait pour aller voir le rebelle, Hyde se sentit mal à l'aise. Non pas à cause du regard noir de Nathalia qui lui procurait, malgré tout, des frissons dans le dos, mais parce qu'il sentait quelque chose entre ce rebelle et "Madame". Il se releva et la regarda partir sans rien dire, trop gêner pour répondre quoi que ce soit. Il ne fit qu'hocher de la tête pour lui montrer qu'il avait tout de même compris. Dès qu'il posa son regard d'adolescent sur Nathalia, il se retourna. Elle ne semblait décidément pas apprécier sa présence...Peut-être était-il trop bruyant? Mais c'était rendu normal pour lui qu'en quelques années, il devienne stupide et bête à la vue de certaines personnes...Hyde se crispa au bruit que le poing de Nathalia produit en l'enfoncant dans un mur. Il savait que quelque chose se passait dans le château et qu'il finirait pas le découvrir tôt ou tard. Il attendit quelques secondes après le départ de nathalia pour partir lui aussi, pour se chercher un vêtement sec chez les servantes.

Arlhéeane entra dans la salle du trône où un homme semblait attendre en observant la grande pièce. Elle se dirigea vers lui d’un pas vif, sans paraître surprise de sa présence en ces lieux, et lui tendit un grand parchemin. L’homme le déroula et l’inspecta durant un moment d’un air incertain. Comme il semblait sur le point de poser quelques questions, Arlhéeane le devança et dit:

-Ses quelques travaux doivent être effectué dans les plus brefs délais. Je compte sur vous. Qui plus est, si tout est fait dans l’ordre des choses, j’aurai encore besoin de vous par la suite pour quelque chose d’un peu plus grand.

Elle n’en dit pas plus et ce mit à fixer le vide, comme si elle attendait que l’architecte parte. Il y eut un long silence pendant lequel l’homme ce demandait s’il oserait finalement poser ses questions, mais il jugea que ce ne devait pas être pertinent, sans quoi Arlhéeane aurait donné plus d’informations. Il s’éloigna, l’œil rivé sur le plan.

Arlhéeane resta debout, en plein centre de la salle du trône. Elle avait encore beaucoup à faire et ne savait pas si elle aurait le loisir de parler à Calia et Nathalia avant le couronnement, ce qui serait vraisemblablement préférable.

On entendit un bruit sourd sur le toit de la salle du trôe, mais rien ne s'était écrouler. Il semblait qu'un dragon venait se poser sur le toit. Cela avait sembler surprendre plusiurs serviteur. Une des fenêtre s'ouvrit et Ilk l'aigle noir de Nio passa a travers pour aller se poser sur l'une des tables dela salle. Il s'adressa a Arlhéanne.

-Comme vous l'avez demander, vous pourrez parler a mon maitre. Il vient d'arriver omme vous avez pu l'entendre. Mais ne vous inquiéter pas, il n'est pas ici pour se battre, de plus il n'est pas en état non plus.

Il poussa un cri strident ressemblant a un rire.

-Ce qu'il dit est vrai.

Nio venait d'entrer par la fenêtre. Plusieurs regard se tournèrent vers lui. On pouvais facilement voir dans le visage de Nio qu'il semblait complètement épuiser et qu'il n'était nullement en état de combattre. Mais malgré tous, cela n,enlevait riea son charisme et a sa facon d'être. Cela aurait pus être une occasion parfaite pour Arhlé de se débarasser de Nio. Nio prit ses deux épée et les accota sur le mur en signe de pacifisme.

-Je ne suis pas ici pour me battre, mais bien pour parler Arhléanne. hehehe

Arlhéeane leva la tête lorsque le plafond vibra sous le poids d’une grosse masse. Il ne pouvait s’agir d’autre chose que d’un dragon. Le visage de la chef demeura impassible à la différence des serviteurs. Seul sa poitrine se souleva alors qu’elle prenait une grande respiration senser la relaxer. Elle tourna la tête en direction de l’aigle et le suivit du regard alors qu’il allait ce poser sur une table. Un bref hochement de tête fut sa réponse aux paroles de l’oiseau. Ses yeux se tournèrent de nouveau vers la fenêtre alors que Nio entrait. Un bref regard lui permis de constater que l’oiseau avait raison, l’homme n’était pas en très bon état. Songeant que l’occasion de ce débarrasser de lui aussi facilement ne se représenterait peut-être pas lui traversa l’esprit. Ce n’est pas son sens de l’honneur qui l’arrêta, mais aujourd’hui elle avait une autre idée en tête que de le tuer.

Aux paroles de l’assassin, Arlhéeane fit signe aux serviteurs de sortir de la pièce. Demeurant silencieuse jusqu’à ce que la porte se referme, elle alla s’asseoir sur le trône. Ce n’est qu’au moment ou le silence fut revenu, que la chef des fidèles répondit finalement.

-Moi aussi Je suis ici pour parler Del La Niokirkanof… Nous avons un point en commun.

Un brin de sarcasme non dissimulé perça dans sa voix. Elle redevint brusquement très sérieuse et s’adressa de nouveau à l’homme:

-J’ai entendu que vous aviez commencé la construction d’une tour il y a de cela plusieurs années… Pourquoi donc?

Si la question semblait tout à fait insignifiante, Arlhéeane semblait réellement intéressée par la réponse.

Nio qui en général n'était surpris sur rien l'était cette fois. Jamais il n'aurais cru qu'Arlhéanne puisse s'en souvenir. La surprise marquait son visage, mais il se reprit vite. La construction de cette tour était assez loin derrière lui. Au bout d'un temps il avait finit par abandonner la construction, non parce qu,on le dérangeait tout le temps, mais pour des ambititions plus égoistes. Il ne se gêna pas et alla s'asseoir a l'une des tbales en invitant Arhléannes a venir s'assir.

- Je vois, vous parlez de cette fameuse tour que j'ai construit alors que tu était haute comme trois pommes. C'est une longue histoires vous savez. De plus moi je ne suis pas venu ici pour vous parler de cela, mais bien pour une autre raison que vous dervez déja savoir. Alors dites-moi pourquoi je devrais te parler de cela ma chère et ancienne disciple. hehehe

Nio s'accota au fond de son banc le dos droit et les bras croisé avec un sourire de sarcasme.

- Je crois que partit comme nous sommes il va nous falloir nous trouver un terrain d'entente si l,on que l'un ou l'autre veuille entendre ce que l'autre à a dire.

Arlhéeane s’approcha de la table en écoutant la réponse de Nio. Elle ne parut pas ce surprendre de sa réaction. Un sourire apparut sur son visage alors qu’elle s’assoyait face à Del La Niokirkanof.

-Vous devriez me répondre, car cela aurait pour effet de satisfaire ma curiosité et, ainsi, me mettre de meilleure humeur. Comme tout être humains de ce monde je suis indéniablement influencée par mes émotions lorsque vient le temps de faire des choix.

Elle posa ses avant bras sur les accoudoirs de la chaise avant d’ajouter avec un grand sérieux:

-Je serai tout à fait honnête en vous révélant qu’en votre présence mon humeur n’est pas des plus positive. Ma question vous semble peut-être superflu, mais sachez que je ne pose pas de question dans le simple but d’entretenir plus longuement une conversation avec vous.

Le silence suivit cette réponse. Arlhéeane n’avait visiblement pas l’intention d’écouter une quelconque proposition de la part de l’assassin sans avoir obtenu une réelle réponse.

Nio soupira a la réaction de Arhléanne. Elle était désespérante selon lui. À toujours vouloir la réponse en premier. Il haussa les épaule en signe de résgnement, puis il s'approcha de la table pour accoter ses coudes dessus. Il raconta son histoire pour répondre a la question de Arlhéanne.

-Ceci est cimple, comme cela est compliquer. C'était du temps avant même que je devienne une liche, du temps ou j'ai tuer mon propre fils, du temps ou j,ai oublier mon passé pour devenir l'homme que je suis devant vous. Cette tour n,avait autre but que d,ouvrir la porte des enfers et de libéré l'armé infernal sur terre. J'avais déja essayer auparavant avec un temple, mais le monuments en tant que tel n'était pas assez gros. C'est pour cela que je me suis mit en tête de construire cette tour. Mais il ne fallait pas seulement un grand monuments, mais une échantillon de la flamme infernal provenant directement de l'enfer. Une flamme ne pouvant Être controler par aucun pouvoir et ne pouvant Être éteind par aucun eau quel qu'il soit magique ou pas. La flamme existe toujours cela j'en suis certain et je sais ou elle est. Je sais aussi comment faire pour l,utiliser et ouvrir la porte avec l,aide du bâtiment. Quand on a tout les ingrédients, le mélange est assez simple. Mais il fallait aussi n certains nombre d'Âme ayant été torturer dans leur vie. D'ou les esclave que j'ai utiliser. Il aurait été mit en sacrifice. Mais en ce temps j'était aussi quelque de très égoiste. Si j'avais libérer cette armée infernal, jamais on ne m'aurait laisser la controlé. Pourquoi, car j'était un mortel, seulement un mortel plus dangereux que les autres.

Il prit une inspiration avant de continuer son récit.

-En bref, durant la construction, j'ai été souvent interrompus et attaquer par tout le monde ou presque. C'est là que ca mes venu e tête. Je n'était pas encore assez puissants pour ouvrir la porte, ou plutot controler cette armé. Il me fallait gagner en puissance. Je me suis aussi dit pourquoi avoir besoin d'une armé infernal. Je me suis mit a réfléchir. Controler cette armé n'était qu'un pouvoir a court terme, un pouvoir de substitution, quelque chose qui ne serait jamais devenu réelle. C'est pour cela que je me suis créons ma propre armé infernal. Grâce a un ancien allié de ce temps dont je ne rpononcerai pas le nom puisqu,il est sans importance, moi et mon dragon avons décider dese laisser tuer et de revenir sous forme de morts-vivants. Pour ma part, j'était devenu un seigneur des morts-vivants et j'avais le contrôle sur tout les morts-vivants. Pourvoir aujourd'hui devenu faible étant donner que je suis redevenu mortel, mais cela est une autre histoire. En bref j'ai créer mon armée de morts-vivants, ma propre armée infernal. Mais comme il fallait s'y attendre il n'était aussi puissant que l'armé de l'enfer lui-même. Aujourd'hui je me dit que j,aurais put prendre la direction de l'armée infernal lorsque j'était sous forme de liche, car j'était puissant, mais aveuglé par mon ambition j'ai échouer. En bref, j'ai échouer face au Fidèles, a Brianna cet Être de lumière et face a ma fille qui en faisait elle aussi partit. Après cette défaite j'ai été envoyer en exile, ou plutot je me suis exiler moi-même à la recherche d'une nouvelle puissance, un nouveau pouvoir. Mais, maintenant je suis revenu et je suis plus faible qu'avant. Un autre échec en bref. hehehe

Il se redressa sur son dossier et regarda Arlhéane droit dans les yeux avec un petit air de défis ainsi qu'avec un sourir mesquin.

-J'espère que tu es satisfaite maintenant.

Le silence de Arlhéanne devint long et Nio engagea la conversation une fois de plus en quête de réponse et d'information pour arriver a ses buts.

-Maintenant que je t'ai dit ce que tu voulais savoir et mÊme plus, j'espère que tu va enfin pouvoir me répondre a mesquestions a moi. Sinon cela serait injuste. En ce moment tout est a ton profit alors il faut que tu en profite.

-Au que oui, que oui. Arhléane le maitre est bon et tu dois l'écouter. Tu ne pourra refuser ce qu'il va t'offrir.

-Ferme-là Ilk

L'aigle poussa un cris strident envers Nio.

-Maintenant réponds Arlhéanne.

Édit~> hj: Étant donner que Arhléanne ne répond pas, je vais aller faire du Rp ailleurs. lol

Nio sentit quelque chose de bizzare se produire. Nio se leva brusquement de sa chaise surprenant tout le monde autour de lui. Alors qu'il était calme depuis l'instant d'avant, on pouvait lire maintenant sur son visage une expression agressive remplit de haine. Sur le toit on entendit le rugissement du dragon qui représentait l'expression même que Nio avait sur son visage. Haine et agressivité. Ce genre de phénomène n'arrivait que très rarement et il y était très sensible depuis son emprisonnement. Il appréendait ce jour d'une certaine facon comme il l'attendait depuis longtemps.

-DURSKNOST, C'EST LE TEMPS DE PARTIR.

Le Dragon Noir de Nio poussa un autre rugissement en réponse a cet appel. Ilk s'envola vers une poutre dès que Nio c'était lever. Comparer au deux autres, il ne pouvait le ressentir. Il n'avait pas d'élément, c'était simplement un aigle de couleur noir capable de parler.

-Quoi y a, quoi y a.

Nio tourna la tête vers Ilk en lui lancant un regard Noir face a son ignorance. Mais il se forca pour parler calmement.

-Elle est là, elle est revenu.

-Mais tu es trop faible pour l'affronter.

-Peut m'importe, que je puisse au moins voir a quoi elle ressemble. Maintenant tait-toi on y va.

Il partit vers la fenêtre par où il était rentrer

-Je reviendrai te parler en temps et lieu Arhléanne.

Il botta le chat qui était sur son passage. Chat qui se trouvait a être Méphéra. Il bouscula aussi Kane qui se trouvait aussi sur son passage. Il partit par la fenêtre suivit de son aigle et montère sur le toit où ils rejoignirtent Dursknost qui les attendait. Cela ne prit pas une minute qu'ils déjà partit.

Arlhéeane passa à travers une fenêtre du château juste avant d’avoir réduit celle si en morceau à l’aide d’une boule de ténèbre. Le nuage sur lequel elles étaient, elle et Xia, les posa au sol assez brusquement. Voyant un garde qui avait regardé la scène avec surprise, elle lui lança brutalement.

-Trouvez moi Nathalia, immédiatement. Ne resté pas planté là et faites installer la grande table qui ce trouve dans les caves du château.

Lisant l’incompréhension du garde elle poussa un soupir d’impatience.

-Dans la dernière salle de rangement, au fond du couloir principale, il y a une vieille table, vous ne pourrez pas la manquer. Je la veux ici dans deux minutes, sinon je risque d’être de mauvaise humeur.

L’homme sortit en courant sans comprendre exactement ce qui ce passait. Il faut dire qu’Arlhéeane n’était pas passé au château depuis un an et qu’elle débarquait comme s’il y avait seulement deux minutes qu’elle était sortie.

-J’espère qu’il ne s’imaginait quand même pas que de te parler télépathiquement par son aigle, me tromperait. Il devrait changer ses trucs il devient prévisible.

Arlhéeane s’aperçue qu’elle était toujours en train de broyer la main de Xia. Elle la lâcha mais la regarda comme si cette dernière allait s’enfuir. Une grande table ronde apparut en plein centre de la pièce. La table semblait très vieille et les gravures devenaient impossible à déchiffrer tellement elles étaient abîmées.

-Ils deviennent efficace… Il va falloir rénover cette table par contre…

Cratère traversa par la grande fenêtre qu’Arlhéeane avait brisée précédemment.

-Il n’y a pas que la fenêtre à rénover ici! Tu fais exprès de choisir le pus beau vitrail à casser quand tu rentre quelques part?

Arlhéeane soupira et Cratère prit un air plus sérieux.

-Tu sais, pour Nio peut-être que…

-Va mettre Lumia et Jared dans un endroit sûr. L’hôpital caché.

Cratère eut un air mécontent, mais fit comme elle lui demandait. Profitant d’un moment de solitude avec Xia, Arlhéeane lui dit calmement.

-J’espère que tu ne me ressembles pas trop Xia.

Erym arriva quelques minutes après Arlhéeane. Il avait freiné son allure à l’approche du château, ne voulant pas qu’une patrouille aérienne l’attaque. Loan lui avait ordonné de continuer sa descente et d’aller en lieu sûr au moment où il serait dans le château.
Le jeune homme passa à travers la fenêtre déjà brisée, attiré par les cris de colère qui sortaient de la bouche d’Arlhéeane.
Il longea le mur de la pièce pour venir s’asseoir nonchalamment sur un siège de la pièce, comme s’il se sentait chez lui. Il n’avait maintenant pas grand-chose à faire si ce n’était jouer les observateurs mais plus aucune présence fidèle ne le mettait mal à l’aise! Même si son comportement était décontracté, Loan restait vigilant vers Xia, elle avait été traîné jusqu’au château sans qu’on lui demande son avis et même si c’état pour son bien, cette absence de dialogue déplaisait à Loan. Il espérait qu’elle ferait comme lui et qu’elle resterait calme jusqu’à ce qu’on sache enfin ce qu’Arlhéeane avait derrière la tête.

Son bras la faisait énormément souffrir mais le fait qu'elle soit de retour au château lui donnait envie de tout casser à la hâche (drôle de souvenir arlhée XD). Elle n'avait pas dit un mot, ne voulant pas passer pour une fillette encore sensible à la moindre douleur. Mais la force d'Arlhéeanne était si puissante qu'elle pouvait lui broyer les os du bras sans problème. Elle la retenait si fort.

Les larmes qui lui venaient aux yeux étaient toujours empêchées de mouiller ses joues, mais le silence la faisait tellement souffrir. L'aigle avait parlé d'elle comme si elle n'était que la seule présente. Elle n'avait pas compris ce qu'il disait. Trop déboussolée pour comprendre quoi que ce soit. Aurora était toujours là-bas et risquait d'arriver d'un moment à l'autre. Elle n'aimait pas laisser son dragon seul. Elle avait beau ne pas être dangereuse, certains n'aimaient pas les dragons et Xia le savait.

Lorsque Loan et Erym suivirent, Aurora était très loin derrière eux. Elle n'osa pas le regarder. Le château, son père, ses frères/soeurs, sa vie, sa mère.... Tout ca n'était qu'un mensonge? Elle ne comprennait plus et la parole ne lui venait plus. Dès que sa main fut libérée, elle déposa directement son autre main sur celle-ci afin apaiser la douleur qu'elle avait non seulement au bras, mais au coeur. Elle renifla plusieurs fois, laissant couler à flot ses larmes. Elle prit place, loin de Loan et d'Arlhéeanne. N'attendant qu'Aurora mettre patte dans la pièce.

Arlhéeane regarda Xia s’éloigner. Elle détourna la tête, incapable de voir pleurer la fillette. Mais elle ne pouvait quand même pas aller la consoler sans risquer de ce faire assassiner par cette dernière. Elle avait du mal à comprendre ce qui troublait la fillette exactement. Peut-être y avait-il trop de chose pour qu’elle y voit clair. Arlhéeane jeta un coup d’œil à Loan qui semblait plus distant que d’habitude… Elle tourna la tête pour regarder silencieusement droit devant elle. Quelle belle famille ils faisaient! C’était beau cette union qui existait entre eux. Son propre cynisme la fit sourire, d’un sourire sans la moindre joie.

Arlhéeane se dirigea finalement vers Xia, prit sa main avec un certain manque de délicatesse et passa ses doigts sur la blessure qu’elle lui avait infligé. La blessure brilla d’une aura lumineuse et la douleur devint moins forte. Malheureusement pour Xia, le pouvoir de guérison d’Arlhéeane n’était pas assez puissant pour guérir les cœurs brisés… Elle lança sur un ton plus dur qu’elle ne l’aurait voulut:

-Ne pleurs pas comme ça.

Elle alla s’asseoir sur l’une des chaises et attendit en se replongeant dans son mutisme.

Adèlia arriva devant la porte de la salle du trône en faisant claquer ses bottes métalliques sans la moindre subtilité, fesant se retourner les gardes à mesure qu'elle marchait dans le corridor. Ainsi donc, ils avaient de la visite! Il fallait tout de même qu'elle aille l'air convenable. Elle dépoussiéra un peu sa robe qui, malgré cela, demeurait défraichit. Elle se demanda un moment si elle ne serait pas mieux d’attendre Nathalia… Finalement elle poussa la grande porte pour entrer. Elle fit quelques pas dans la pièce, provoquant un bruit effroyable avec ses lourdes bottes. Toundra était demeuré à l’extérieur du château.

Adèlia fit un petit tour de la pièce du regard. C’était plutôt silencieux. Sauf cette petite qui reniflait. Adèlia pencha un peu la tête en l’observant avec peu de discrétion, sans se préoccuper de Loan et d’Arlhéeane. Le bras droit de la chef des fidèles marcha tranquillement dans la pièce. Elle alla s’asseoir sur le rebord d’une fenêtre, face à la porte et retourna son attention vers Xia en la dévisageant d’un œil plus attentif qu’elle n’en avait l’habitude. Après quelle ce soit assit, le silence était revenu dans la pièce. Adèlia ne semblait pas être celle qui allait le rompre.

La façon dont Arlhéeanne la traitait ne faisait que la remplir de plus en plus de rage et de haine envers elle. Elle ne la maltraitait pas, mais elle aurait préféré souffrir en paix que sa mère la touche. Elle n'avait pas bouger, même si l'envie de se débattre et de l'assassiner était toujours présent. Elle continuait de lui donner des ordres qui, selon Xia, n'étaient même pas nécéssaire. La colère qui l'avait envahie avait fait taire ses larmes. Elle roula ses manches et s'essuya les joues de son bras toujours libre.

Dès la guérison physique terminée, la jeune fille détourna ses yeux sur la porte. Xia sentait la présence de la jeune femme, sans même qu'elle ne l'entende arriver. Son 6ème sens, étant un peu plus développé que son ouïe. Elle fixa la femme, peu intimidée par son regard sans délicatesse. Elle gardait ses gardes, ne sachant pas qui elle était. Si elle venait ici sans problème, c'est qu'elle connaissait le château comme sa poche. Xia n'oublierait jamais cet endroit elle non plus. Peu importe où elle irait, ce souvenir lui serait ancré à jamais. Ses yeux suivaient chacun de ses mouvements, sans violence. Elle ne se doutait pas qu'elle devrait dévier son visage vers quelqu'un qui arrivait. Encore quelqu'un d'autre?

Aurora vint se poser sur le bord de la fenêtre, observant Adèlia d'un oeil étrange et curieux. Elle la renifla en gardant ses distances. Auro ne l'avait jamais vu auparavant au château. Une nouvelle gradé ? À n'en juger par son habillement, elle n'était ni servante, nourrice ou soldate. C'était plus haut gradé. Qui était-elle? Elle fixait Xia d'une telle manière qu'Aurora décida d'observer la pièce à son tour. La dragonne illumina le bout de ses écailles pendant un certain moment, avant de rester ébahie par le spectacle qui se présentait devant elle.

(elle parle de nathalia XD)

Loan finit par s'impatienter. Pas qu'ils étaient là depuis de longues heures mais la tension était palpable et rester là sans rien faire, sans échanger une seule parole, sans avoir plus de précisions sur le rôle de leur venue au château qui cela dit en passant, représentait un gros risque pour lui, commençait à l'agacer.
Il se leva et marcha droit vers Xia, évitant la table et les chaises avec aisance. Il se pencha vers elle. Elle devait savoir qu’il n’aimait pas quand elle était triste. Il ne dit rien, car elle savait aussi que Loan parlait peu mais il lui fit sentir tout son soutien dans une caresse d’un revers de main sur sa joue humide.
Loan se redressa ensuite pour glisser sa main dans celle d’Arlhéeane. Il vînt jusqu’à son oreille pour lui demander ses intentions. Il n’en pouvait plus d’être mis à l’écart alors qu’il était tout autant concerné !

- Me diras-tu ce que tu as derrière la tête en revenant au château ?

Une porte s’ouvrit brutalement. Un pas lourd et métallique martela la salle et fila droit jusqu’à la fenêtre. Aucun mot ne fût échangé. Au moins une personne avait pris en compte le fait qu’ils attendaient dans la salle. Loan huma le parfum de cette nouvelle personne pour qu’à jamais, il soit capable de l’identifier à des mètres à la ronde s’il devait recroiser son chemin.

Un courant froid traversa la pièce laissant une trainé de poussière derrière lui. Une fumée grise se mise à tournoyer à l’entré de la salle. Elle prit la hauteur d’une personne pour finalement se calmer et redescendre au rythme de la graviter.

-Je te trouve un peu trop garce de revenir ici après tant de lâcheté de ta part, Arlhéeane. Et en plus avec lui. Tu ne fais que rapprocher le jour de ta mort…

Lâcha une voix sèche au milieu de la fumée. La silhouette sombre et fine de Nathalia se démarqua. Son regard était concentré sur Arlhéeane, mais Nathalia avait conscience du nombre de personne qui l’accompagnait. Dans le los, la présence de son bras droit la dérangeait. Cette enfant devait un peu trop dérangeante à son goût, mais bon elle était déjà là.

-C’est pathétique la vue que j’ai… Le désastre que tu es devenue, Arlhéeane, accompagnée de son chien aveugle et … cette … peste chialeuse…

La femme daigna un court regard vers l’enfant aux yeux rougis. Elle eu une moue déçue envers Arlhéeane. Elle observa cette derrière avant de lui dire :

-Malgré mes conseils, tu as réussis à troquer ça, en désignant la cause fidèle en pointant généralement le château, contre quelques livres en trop ?

Elle faisait illusion bien sur à son ventre encore arrondi suite à son accouchement. Elle en avait vu trop souvent pour ne pas avoir remarqué malgré l’habillement d’Arlhéeane. C’était malheureux de voir l’échec qu’était devenu celle qui , un ans plutôt , gouvernait les fidèles. Mais la question restait la même ; que faisait-elle ici ?

Arlhéeane sentit la main de Loan dans la sienne et sa voix à son oreille qui lui donna un léger frisson. Elle murmura une brêve réponse qui n'en disais pas beaucoup sur ses intentions.

-J'essais de changer les choses.

Adèlia arriva à ce moment. Arlhéeane lui jeta un regard agacé en se disant "pas cette folle!" qu'elle avait déjà vu au château avant son départ. Elle songea préférable de l'ignorer, car elle détourna son attention d'elle jusqu'à l'arriver de Nathalia.

Arlhéeane avait toujours pensée qu’elle en faisait peut-être trop en matière de petits effets cinématographiques, mais ce n’était pas grand chose comparé à Nathalia. Arlhéeane eut un léger rire.

-J’ai troqué tout ça? Un vieux château en ruine peuplé d’être qui ignorent pourquoi ils se battent. Tuer pour tuer, tuer pour ne pas être tuer. Tuer parce qu’on nous dit de tuer.

Arlhéeane parlait d’une voix lasse.

-C’est d’un ennui Nathalia. Au fil des ans cela n’a mené à rien. On menait des attaques pour mener des attaques en sachant que ça ne donnerait rien…

La jeune femme cessa de parler. Elle n’allait pas ce mettre à parler d’idéal avec Nathalia. Cette femme n’était qu’obsédée par le pouvoir et ne pouvais (haha pouvais pouvoir… hihi…hum) rien voir d’autre. Arlhéeane montra le château, mimant le geste qu’avait fait Nathalia.

-J’ai troqué ça… Pour l’avenir… en quelques sortes.

Avant de ce lancer dans de grandes métaphores d’arbre, dieu sait (je sais pas comment il le sait mais il le sait) qu’il ne faut pas mélanger Arlhée et les plantes! Alors vous n’aurez pas droit à la fameuse métaphore de l’Arbre qui ne peut pas pousser sans ses racines, de l’avenir qui n’existe pas sans le passé et blablabla et blablabla… Arlhéeane resta silencieuse un moment en fixant Nathalia, se demandant comment expliquer ce qu’elle avait en tête. Elle pouvait bien lui raconter l’histoire de l’arriver des hommes sur cette terre et les trois familles qui…blablabla, mais Nathalia n’aimait pas ce faire raconter ce qu’elle savait déjà.

-Je suis venue ici, parce qu’en tant que Reine de ce…château, j’ai besoin de l’aide de la chef des fidèles pour restaurer le système triarchique (comme un système monarchique mais avec trois dirigeants) qui avait été mit en place par les ancêtres de tout les gens qui vivent sur cette planète. Les…

Arlhéeane songea à ce moment qu’il aurait mieux valut parler en tête à tête avec Nathalia comme son plan l’exigeait en premier lieu. Mais elle ne pouvait quand même pas laisser Xia sans surveillance.

-Les rebelles ont fait tombé la tête des rois. Il est temps de les remettre en place. Mais je ne te parle pas de remettre n’importe qui… La descendance des trois premiers dirigeants.

Arlhéeane jeta un coup d’œil aux gens qui se trouvaient dans la pièce. Il y avait encore trop de monde, même sans les jumeaux.

Nathalia écouta attentivement la jeune femme devant elle. Elle resta clame bien qu’elle aurait voulu crier contre Arlhéeane. Elle m’aimait ce faire dire que tout est était vain. Abandonner, elle ne connaissait pas. Chaque pierre était un pas vers leur but. Même si elle tombait, il fallait savoir la relever pour espérer et persévérer. C’Est que Nathalia avait tant voulu qu’Arlhéeane comprenne. Elle la laissa toute fois s’exprimer. Enfin, elle allait découvrir le plan que son ancienne chef avait monté à l’époque. Lorsque cette dernière eut fini d’élaborer, Nathalia eu un rire malsain. Son plan était assez bizarre. Au moins, elle avait sauté le bout historique.

-Alors selon toi, je devrais ramener la loi monarchique ? Mais si le peuple ne sait plus pourquoi il se bat, explique-moi pourquoi mettre trois ignorants à leur tête ?

Demanda la chef avec un soupçon d’ironie. Elle fit quelques pas vers Arlhéeane question d’exclure de leur discussion politique quelques indésirables (sont pas encore lwa mais bon tk…). C’était entre elles et pas avec des ignorants justement. Il ne restait qu’un mètre à peine entre les deux femmes.

-Je vais t’expliquer ma vision des choses. À trois, les décisions se prennent lentement… Seul, personne ne peut contredire ton choix. Quand les trois familles habitaient dans ce château, qui est soit disant passant un élément historique, ils se livraient continuellement une bataille à savoir qu’elle était la première famille. Ils ne s’entendaient que lorsqu’il était question de prestige et d’argent. Ne répétons pas les mêmes erreurs. Moi je sais la raison de cette guerre. C’est là ou vont tous mes efforts. C’est pourquoi j’ai pris ta place !

Nathalia regardait Arlhéeane dans les yeux. Une haine grandissait en elle.

-Ta présence ici Arlhéeane, n’est pas pour proposer quelque chose, mais pour te prouver que tu n’as pas changé. Que tu arrive encore à être celle que tu étais avant. Mais ce n’est pas en débarquant avec ta petite famille que tu m’en convaincras. Si tu arrive à lui tenir la main sans le la lui broyer, alors part !

Sa propre main se leva perpendiculairement à son corps. La main tendue vers la fenêtre démolie plutôt, une boule noire d’énergie se dirigea droit dessus. Les yeux de Nathalia exprimaient la fureur. La présence d’Arlhéeane la mettait en colère. C’était plus un affront qu’une rencontre autour d’une table de bois. D’auilleur, celle-ci n’est plus de ce monde. L’éclat de pierre qui s’était détaché du mur encore plus démolie avait mit fin à l’existence de la grande table de bois. Pour Nathalia, leur entretien était clos.

-Quand tu voudras me proposer un nouveau plan pour sauver les fidèles, reviens seule. Ça devrait apaiser un peu ma colère déjà là.

» Chambre de Nathalia