Arlhéeane vs Nathalia: Trahisson (+ Del la Niokirkanof conv)

Après Adélia, à ce qu’il comprit, celle qui avait géré l’absence d’Arlhéeane au château pendant un an, venait de faire son entrée. Une entrée rocambolesque pour leur faire comprendre qu’ils n’étaient pas les bienvenues. Et comme si son entrée n’avait pas suffit, son discours plein de haine et de rage, suffit à paraître clair même au plus crétin des imbéciles. Elle n’avait aucune gêne pour les insulter à croire qu’Arlhéeane n’avait plus été chez elle à partir du moment où elle avait mis les pieds en dehors du château.

[J’avais dit que je le ferai ! ^^ On est marié dans la chatbox et ici aussi ! XD] Loan laissa sa main quitter celle d’Arlhéeane. Il ignorait si elle s’en rendrait compte car il avait fait preuve d’une très grande délicatesse pour lui passer la bague au doigt. Elle lui avait dit oui et il avait gardé cet anneau depuis des années pour celle avec qui rien ne lui paraitrait impossible. Certes, la bague n’était pas du plus bel or mais c’était la marque de leur union et le moment était venu d’offrir ce cadeau pour lui signifier que même si leur amour serait compliqué et paraîtrait impossible pour la plupart des gens, lui serait là pour elle et pour leurs enfants.

Il s’éloigna d’elle pour lui laisser de quoi reprendre de la prestance et écraser cette insignifiante présomptueuse. Même s’il avait par le passé douté d’elle, il reprenait confiance car si Arlhéeane souhaitait diviser le pouvoir c’est qu’il y’avait encore une chance pour que les rebelles fassent entendre leur voix. Loan se mit à sourire noir. Comment Nathalia pouvait-elle se croire différente en proclamant qu’elle savait pourquoi les fidèles se battaient ! Loan ne la croyait pas ! Tout ce qu’elle avait c’est d’improbables explications pour excuser les bains de sang déjà commis !

Adèlia se leva silencieusement alors que Loan était encore près d’Arlhéeane et que Nathalia engueulait cette dernière comme du poisson pourri. Surprenant qu’elle puisse être aussi silencieuse quand on avait entendu tout le boucan qu’elle arrivait à faire avec ses bottes… Elle se dirigea sans un bruit vers Xia en chantonnant si bas qu’il était difficile de l’entendre même pour quelqu’un qui aurait été collé près d’elle:

-Xixixixixi Xia, Xia pas ou s’ka s’en va!

Adèlia s’arrêta devant la fillette qui était, en fait, à peine plus petite qu’elle. Elle la fixa pendant un moment, la tête toujours un peu penché sur le côté, imperturbable. Elle ouvrit la bouche et parla finalement:

-Petite arc-en-ciel a pleuré? C’est elle qui te fait mal?

Adèlia jeta un bref coup d’œil en direction d’Arlhéeane. Sa voix était étrange. Sans la moindre compassion, mais sans froideur non plus. Elle prit la main de Xia dans la sienne et si elle ne la serra pas, son geste avait une telle assurance qu’il paraissait impossible que la main de Xia puisse se sortir de là.

Adèlia emmena Xia vers la porte en ajoutant calmement, d’un air songeur.

-Ta vraie mère ne t’aurais certainement pas fait mal ainsi.

Adèlia ce tourna vers Aurora, doutant que son geste pour emmener la jeune fille est passé inaperçue au regard de la dragonne qui semblait la garder à l’œil depuis son arrivée dans la pièce.

-Viens Petite arc-en-ciel. On va aller dans les jardins.

(hj: j’vais attendre voir si Xia suit ou si elle pete une coche dans la salle du trone XD)

Xia ne s'était pas trop attardé à Loan, même si elle aurait voulu lui demander un calin. Elle ne savait plus à qui en demander et Arlhée n'était plus celle qu'elle croyait. Xia avait vu la femme entrer sans la reconnaître. Un an avait passé, mais elle avait l'impression que ce château n'était plus sa demeure. Elle était l'apprenti d'un homme dont elle commencait à douter de sa véritable identité. Ses doutes n'étaient pas fondés, mais elle n'attendait que le bon moment pour lui en parler. Peut-être viendrait-il rapidement...ou non.

La façon dont se parlait sa mère et cette femme était si grotesque et arrogante qu'elle en arrivait à ne rien conclure. Xia en savait très peu sur l'histoire, car elle écoutait vaguement ce genre de chose, même si elle avait, autrefois, le nez fourré dans les livres du château (elle les comprennait à peine m'enfin). C'était difficile de dire qu'elle n'était nul autre que Nathalia. Mais elle n'était pas stupéfaite, même si Xia ne la reconnaissait plus dans sa manière de parler. Elle avait beau avoir été sèche et directe auparavant, maintenant elle était froide et cruelle. Ce qui était pire. D'autant plus qu'elle était fidèle. Xia, elle, ne l'était pas. Ni rebelle, ni fidèle. Même si une part d'elle restait aux fidèles, elle n'hésiterait pas à en tuer dans son adolescence.

Adèlia, la jeune fille qui était rentré un peu avant, s'était approchée pendant ses moments de rêverie. Ses larmes avaient un peu cessé et le voile qui lui couvrait les yeux disparaissait peu à peu. Elle l'observa sans haine ni peur. Seulement, elle pensait qu'elle ne ferait que lui parler. Le son de sa voix la réconfortait, l'apaisait de tous ses tracas. Elle était trop jeune pour tout comprendre d'un coup. À sa question, elle affirma en baissa la tête. Elle se leva et la suivit hors de la pièce. Son envie d'aller entourer ses petits bras autour de Loan était très forte, et son regard le fixait jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus le voir.

Si le manège d’Adélia semblait avoir échappé à Arlhéeane, ce n’était pas le cas pour Loan qui voyait d’un très mauvais œil que cette dernière lui adresse la parole et l’entraîne loin d’eux. Et puis, cette fille avait quelque chose qui ne tournait pas rond et qu’il n’arrivait pas à analyser… une raison de plus pour ne pas laisser Xia seule avec cette fille.
Loan marcha donc à leur suite, laissant Erym tourner autour du château dans le cas ou Arlhéeane aurait besoin qu’on lui prête main forte. Il prit un peu de retard dans les corridors du château, il n’était pas chez lui et bien qu’il ait un sens radar, il ne voulait pas se précipiter dans la gueule du loup, déjà qu’il vagabondait librement chez ses ennemis.

Arlhéeane avait sentit l'anneau, dont le métal était glacé au départ, mais lui avait procuré une légère chaleur au niveau des joues. Elle n’avait pas bronché face à la colère de Nathalia. Elle aurait été particulièrement surprise que Nathalia s’assoit à la table pour discuter tranquillement avec elle de ses projets d’avenir pour ensuite acceptée avec joie et enthousiasme d’être la marraine de Lumia… C’est pour cette raison que la table n’était en fait qu’une table-mannequin et non pas la vraie! Ce subtile subterfuge avait su trompé la vigilance de Nathalia. La véritable table sortie de l’ombre en ricanant «héhéhé»… … hum

Arlhéeane fixa Nathalia et eut un rire dépourvu d’amusement.

-Non bien sur. Dans une monarchie il n’y a personne pour contredire le pouvoir. Personne ne te contredit toi Nathalia. Il n’y a pas de milliers de rebelles dans une grotte qui rêve d’anéantir ton pouvoir.

Arlhée vit Loan sortir, s’apercevant finalement de l’absence de Xia et d’Adèlia. Elle faillit esquisser un geste pour le suivre, subitement inquiête, mais ce n’aurait été qu’une raison de plus à Nathalia pour ce moquer d’elle. Par habitude, elle n’arrivait pas à perdre sa fierté au complet devant cette dernière. Arlhéeane reprit un air sérieux.

-Je ne repartirai pas d’ici. Ce château est le mien et ma famille y ait chez elle même si elle préfèrerait être ailleurs.

Arlhéeane jeta un coup d’œil à Aurora qui était restée dans la pièce. Ce n’était qu’un dragon. On était déjà plus tranquille que quelques minutes plus tôt.

-Je ne te parle pas de mettre trois idiots sur des trônes. Je te parle ici de faire un allié de poids à la cause des fidèles. Del Lä Niokirkanof Dïss Kartänockyseff (je l’ai tu eu comme il faut?) a toujours eut le don de ce mettre dans les pattes des fidèles. Tu pourrais le rallier à la cause des fidèles si tu m’écoutais. Ce supposé plus grand assassin de tout les temps fait peur à tout le monde. Si les rebelles l’ont pour ennemi ils ont de quoi ce sentir petit dans leurs pantalons. Ils se trouvent que ce… cher personnage est justement un de ses descendants ignorants.

Arlhéeane alla s’asseoir sur une chaise qui avait survécu au massacre de Nathalia.

-Si tu préfères hurler par ma tête que j’ai la famille la plus pouilleuse de ce monde, va-y. Mais sinon on pourrait prendre en considération ma modeste proposition.

La suite des évènements laissa Nathalia légèrement surprise ce qui était plutôt rare. Bien qu’elle fût encore en état de contrariété, elle appréciait le geste d’Adèlia. Bien sur, elle n’y était pour rien et n’avait aucunes idées de ce que comptait faire l’adolescente avec l’enfant. Puis ce fut au tour du Rebelle. Ah ! Pathétique sentiments d’attachement envers un être cher. Nathalia était ravie de s’en être débarrasser des centaines et des centaines d’année plutôt. Maintenant, elle n’avait plus le souci du bien-être des autres. Une bénédiction à ses yeux émeraude. La jeune personne devant elle avait laissé un bref instant l’inquiétude traversé son regard. Il valut un sourire moqueur de la part de la sombre femme qui se trouvait toujours en face d’elle. Cette dernière se ravisa, ramenant un air sérieux sur son visage. Nathalia l’imita pour se concentrer sur leur négociation. Des arguments forts étaient à venir. C’est qu’elle ne s’attendait pas à moins de la part d’Arlhéeane. Elle ne se serait pas présenter devant elle pour simplement lui faire des suggestions. Un débat allait débuter et les deux parties ne risqueraient pas de s’entendre dans les premières minutes.

Effectivement, l’avertissement de la jeune mère ne fit qu’augmenter la tension dans la pièce. Nathalia s’éloigna de son ancien chef afin de ne pas exécuter des gestes regrettables. Pendant que l’opposition se défendait et élaborait son projet avec des noms, la chef des Fidèles porta son regard vers le lointain horizon qui s’assombrissait. La fenêtre, aux nouvelles dimensions, offrait un paysage à la fois désolant et magnifique. Le choix d’adjectif dépendait du regard qui l’admirait. Aux yeux de l’ainée, le décor avait perdu la verdure qu’elle lui avait déjà connue jadis. La cause n’était l’évolution ou l’apparition de personnage ténébreux, mais bien parce qu’il n’y avait plus autant d’éleveurs et d’agriculteur pour préparer la terre à l’écosystème.

Qu’arriverait-il à ces terres déjà meurtri par l’absence de soins si en plus des êtres immorales comme Del Lä Niokirkanof Dïss Kartänockyseff prenaient en charge le peuple ? Avec le désintérêt d’Arlhéeane, elle aurait tôt fait de devoir dire adieu à ses montagnes… Jamais les descendants ne verraient le même futur qu’elle. Bien que contre les rebelles, le seigneur Niokirkanof était l’arme absolue. Un tel allié leur donnerait une forte avance comme ces barbares de rebelle. Si tel était le prix pour vaincre une fois pour toute la résistance… Et puis, quelqu’un n’avait-il pas déjà dit : « Un pion, ça se tasse ! » L’expression pourrait alors prendre son sens. Même si c’était peu appréciable de se mettre à dos quelqu’un à l’envergure militaire de la taille de Del Lä Niokirkanof. Nathalia se retourna enfin vers son interlocutrice alors que celle-ci prenait place sur une chaise. D’un point de vue égoïste, chialer contre la famille était un défouloir sans fondement mais apaisant. Toute fois, la position de Nathalia la forçait à prendre tout d’un point vu stratégique et non personnelle. C’était à ce point que la plupart des chefs avaient des faiblesses. En sa qualité de commandante et de dirigeante (et de débris xD), la femme devait considérer la proposition qui lui était suggérer. Elle ne pouvait laisser passer de telles chances. Avec lenteur, elle posa son regard sur la jeune femme et demanda :

- Disons que si jamais je cède à t’écouter, qui est le troisième descendant ?

De l’autre bout de la salle, un inconnu qui avait passé jusqu’à là inaperçus (pendant un an c’est intolérable xD) se leva de terre. Sa requête sonnait déplaisante aux oreilles de la chef… Toute fois, elle prit la responsabilité de répondre avant la dite Reine.

- Je suis sourde à toutes vos requêtes. Vous n’avez rien à m’apporter que je n’ai déjà ou que je ne puis obtenir… Vous n’avez rien à faire ici.

Avant qu’Arlhéeane et Nathalia soit encore une fois dérangé par un être inconnu venu d’un coin de la pièce (l’était bien caché quand même!... Ça doit être Hyde qui a mal fait le ménage, l’intrus était caché sous la poussière… Hyde ne t’arderais pas à avoir des ennuis pour ça!), la jeune reine avait attendu silencieusement une réponse de Nathalia. Les obscures (dans le sens qu’elles sont pas limpides… et non pas lipide comme j’allais écrire) pensées de Nathalia demeurèrent inconnue d’Arlhéeane. On ne savait jamais à quoi s’attendre avec Nathalia…

Le fait que cette dernière émette la possibilité d’accepter de l’écouter était déjà un bon départ. Elle eut temps de répondre, avant d’être dérangé toujours :

-L’autre… c’est un ignorant. De la famille d’Aidan évidemment. Mais ça ne devrait pas être compliquer à emmener dans la direction que veulent les fidèles.

C’est à ce moment que le fameux intrus dont nous ne cessons de parler, se présenta. Arlhéeane le regarda sans répondre, les sourcils légèrement froncés. Décidément, elle ne pouvait jamais être tranquille! Il faudrait un jour qu’elle s’habitue! La tranquillité n’était pas fait pour elle! Elle laissa Nathalia répondre, puisque, de toute façon, elle voyait mal pourquoi quelqu’un voudrait parler à la reine, mis à part un architecte, puisque la royauté n’avait, à cours terme, que très peu de pouvoir.

-Nathalia, n’aurait-il pas un lieu moins fréquenté, où des gens ne sorte pas d’entre le briques durant les conversation, pour discuter?

La salle du trône lui semblait fort achalandée ce jour-là! Et puis parler business devant un étranger qui se cache derrière les tapis pour écouter au porte(je savais pas que les tapis avait de portes) ne l’enchantait guère!

Nathalia eut un rire narquois aux paroles d’Arlhéeane. Bien sur, il y avait un ignorant de cacher. La jeune femme avait mit son plan en valeur avec le plus intéressant des descendants, malheureusement pour elle, Nathalia avait perçus quelques anicroches à ce plan. Il manquait toujours un descendant…La présence d’un visiteur l’empêchait toute fois d’en discuter plus avec Arlhéeane. Un lieu privé pressait pour ce. Le château avait toujours eu plusieurs pièces sans fonction. Dernièrement, la chef des fidèles avait donné à l’une d’entre elle celle de bureau. Elles s’y seraient en paix et surtout dissimulées des yeux et des oreilles indiscrètes. Restait à régler le cas de notre cher inviter. Dès qu’il prononça le mot « Paix », Nathalia voulu l’arrêter, mais elle le laissa finir son discourt. Elle n’était toute fois pas du genre à le faire par bonté. C’était d’une oreille discrète et pour tout simplement refuser ce qu’il avait à lui proposer.

-C’est ce que je disais. Vous ne possédez rien qui ne puisse m’être d’un quelconque intérêt. Vous pensez qu’un simple intermédiaire pourra régler une guerre qui dure depuis des centaines d’années ?

Nathalia porta un regard lourd sur l’individu. Une pointe de colère venait de remonter dans sa gorge. Ce n’était pas un homme, ailé ou pas, qui viendrait lui dire comment gérer une guerre qu’elle avait vu naître. Elle était sans aucun doute la dernière, mise à par les montagnes et le ciel, à avoir assistez à ce commencement. D’un pas menaçant, la chef s’avança vers l’homme. Elle vint se planter devant lui sans le lâcher du regard. L’énervement ressortait en major partie dans sa voix. L’énervement et la colère.

-Ce n’est pas une convention collective que nous négocions mais une guerre ! Nous avons dépassé le stade de l’amiable. Il n’y que l’ordre et la loi…Ici, c’est moi qui la fait. J’ai été clémente de vous laisser prendre de mon temps. À cette heure s’y, votre tête serait planté devant les portes du château si je m'écoutais. Si vous ne voulez pas que votre cou se brise, restez hors de ma vue !

Elle lui lança un regard qui en disait long. Elle n’était pas très ravie d’avoir, selon elle, perdu son temps avec un envoyer de la paix. Lorsqu’elle l’eut assez en horreur, elle se détourna de lui et commença à cheminer vers la sortie. Arlhéeane et elle avaient un dossier chaud à classer. Toute fois, rendue à la porte, Nathalia s’arrêta. Elle tourna sa tête légèrement pour s’adresser de nouveau à l’homme.

- Peut- être aurez-vous plus de chance chez les Rebelles. Comme on dit, le Ciel est bleu, l’Enfer est rouge* ! Venez Arlhéeane, j’ai un endroit pour nous…

Sur ce, elle quitta la salle du trône pour monter sur les étages du château.

* Une expression qui date et que je ramène à la mode puisque nos couleurs match...^^ Judicieux, nah ?

Arlhéeane ne répondit pas au rire de Nathalia. Bien sûr, il y avait toujours des petites failles dans les plans, mais qu'importe! il suffisait de choisir quelqu'un de facile à manipuler! La jeune femme attendit en silence que les deux partis (Nathalia et Kane) aille terminé leur conversation, écoutant d'un air interdit la conversation. Il fallait avoir du front pour vouloir négocier la paix aujourd'hui.

Elle eut un léger rire au commentaire de Kane. Tous aurait voulut être là, quand la guerre avait commencé, s'il avait su que la chose tournerait ainsi. Tous aurait voulut arrêter cette guerre bien avant. Sauf les dingues comme (attention je m'essaie de nouveau voir si je m'en souviens!) Del Lä Niokirkanof Dïss Kartänockyseff. Mais jusqu'à preuve du contraire, même les plus puissant mage du temps n'était pas parvenu à faire une telle chose. Avant de suivre Nathalia, elle avait lancer un simple

-Bonne chance

un brin sarcastique à l'ange et suivit la chef des fidèles.

Arlhéeane s’arrêta devant la porte de la salle du trône. Elle avait fait réunir les conseillers royaux qui devaient l’attendre, maintenant. Elle prit la peine de prendre un air plus détendue avant d’entrer et jeta un coup d’œil à sa robe. Bon d’accord… elle était venue directement à la salle du trône après avoir prit un bain et avoir revêtue une longue robe rouge aucunement pratique pour le combat (mais elle savait quoi détacher exactement pour se débarrasser du tissu inutile… elle commençait à développer un sens pratique pour les grand habit flamboyant et théâtraux qui permettait aussi de se battre sans avoir besoin de se changer entre les deux cas.) La hache était accrochée à son dos, menace constante pour qui voudrait la ralentir dans son projet. Spécifier qu’elle était dans sa semaine aurait peut-être suffit, mais elle commençait à avoir les haches en affection… Elle fit signe aux gardes de lui ouvrir la porte, sourcillant qu’ils n’y aillent pas penser eux-mêmes et les conseillers se retournèrent pour la voir entrer, les tissus de sa robe volant derrière elle (n’espérez pas qu’elle reçoive un bout de tissu dans la figure ou qu’elle se pete la gueule! Non! Elle a de la classe!)

-Assoyez-vous messieurs, mesdames. Secrétaire, chargez vous d’écrire. Que les autres se taisent (à jamais) et écoutent.

Elle ne prit pas la peine de s’asseoir, vérifia que le secrétaire était prêt, ce qui était le cas! Enfin quelqu’un à son affaire dans ce château! Et alors qu’elle se trouvait juste à côté de lui pour surveiller ce qu’il écrivait, elle lui dicta l’edit en question (voir les annonces). Ses paroles en choquèrent plus d’un. Elle n’avait parlé de cette idée qu’à Nathalia avant ce jour pour éviter que la nouvelle se répande chez les rebelles avant le temps. Maintenant il était temps d’informer tout le monde de ce qui en était. Un conseiller voulut bien souligner son désaccord. Kirkanof ne pouvait pas faire l’unanimité, il avait été l’ennemi depuis si longtemps. Arlhéeane avisa que c’était justement l’occasion de se débarrasser d’un ennemi en s’en faisant un allié et tout ce qu’ils pouvaient bien vouloir entendre. Lorsque le conseiller voulut encore argumenter sa main se posa sur le manche de sa hache et il se résigna à se taire. Elle termina en ajoutant que de toute façon Kirkanof était l’héritier et qu’on avait, alors, aucun regard sur le choix de l’individu. L’assassin y avait veillé, ce qui était une bonne chose.

-Arrangez-vous pour que le message se rende aux rebelles aussi. Il ne faudrait pas les laisser plus longtemps encore sans savoir.

Elle sortie précipitamment de la pièce, visiblement peut encline à s’arrêter quelques secondes pour respirer.

» Chambre de Nathalia