Salle à manger des soldats fidèles

Arlhéeane arriva à la salle à manger des soldats plus blême qu’elle ne l’avait jamais été. Elle savait qu’à cette heure, il n’y aurait personne dans cet endroit. Elle alla directement vers la cuisine où elle demanda à ce qu’on lui prépare un steak saignant. Elle avait besoin de fer de toute urgence. Elle gardait ses allures froides habituelles, mais le cuisinier lui demanda tout de même si elle allait bien. Elle lui jeta un simple regard méprisant, comme si elle jugeait ne pas devoir répondre à cette question et alla s’asseoir.

Son steak ne tarda pas à arriver et c’est en tremblant qu’elle entreprit de le couper. Elle avait toujours le même regard neutre malgré tout et maudissait intérieurement cette faiblesse humaine. Au bout d’une demie heure environ, elle termina de manger. Elle se sentait un peu mieux, mais savait qu’elle devrait dormir la nuit prochaine si elle ne voulait pas mourir au courant de la semaine.

Elle se leva après quelques minutes et se regarda un moment dans un miroir. La mort elle-même devait avoir un aspect plus vivant qu’elle. Elle eut un sourire en ce disant qu’avec une faux à la main, ce pourrait être assez impressionnant. Décidant qu’elle s’occuperait de son aspect lorsque cela aurait une quelconque importance. Elle en revint donc aux Rebelles. Il lui fallait aller voir ce qui ce passait par-là. Elle se dirigea vers la porte et appela un garde.

-J’aurais besoin d’un corbeau.

Le garde partie à la course pour lui chercher ce qu’elle demandait sans poser de questions. Arlhéeane attendit près de la porte. L’homme revint au bout de quelques minutes, un oiseau noir dans la main. Arlhéeane le prit et le mit sur son épaule. Elle retourna s’asseoir, arracha une plus de l’oiseau en le tenant pour ne pas qu’il parte. Pendant qu’elle écrivait, l’oiseau entreprit de manger les restants de nourriture dans l’assiette de la chef des fidèles.

Elle accrocha le message à la patte de l’oiseau et murmura quelques choses à celui-ci. L’oiseau s’envola aussitôt par la fenêtre. Arlhéeane sortie alors de la salle à manger et demanda encore au garde :

-Allez me chercher Bhaal, Wiedere et Nathalia.

L’homme acquiesça, bien qu’il ne semblait pas chaud à l’idée. Il ce dirigea vers les cachots rapidement, car il y avait bien peu de chance, malheureusement pour lui, que Bhaal soit ailleurs. Arlhéeane s’asseoir près de la fenêtre et attendit. Elle préférait ne pas rester debout trop longtemps

Il n'était guère impressionnant de rentrer dans ce château. Simple et facile d'y pénétrer sans même être vu. La démone apparu près de la porte et apercu enfin celle qu'elle cherchait. Sathia avanca dans la pièce, sans démontrer d'émotion. Elle alla directement voir Arlhéeanne et se posa devant elle. Ses cheveux retombaient sur ses épaules, glissant dans son dos. Un simple regard sur Arlhéeanne était suffisant pour savoir qui elle était.

- Vous m'avez demandé ?dit-elle simplement à la chef des fidèles.

Nathalia entra dans la pièce. Son regard se promena sur les murs un instant. Cela faisait longtemps qu’elle n’était pas rentrée ici. N’ayant pu à répondre au besoin auquel cette salle était destiner, Nathalia n’y venait que très rarement. Une fois sa courte inspection des lieux fait, elle posa son regard sur la chef des fidèles assise à la table ainsi que sur une jeune femme qu’elle avait auparavant croisé. Elle les salua d’un élégant coup de tête avant de dire :

-Bonjour très chères.

Elle se dirigea vers l’extrémité de la table et prit place au côté d’Arlhéeanne, le dos droit. Il lui tardait de savoir pourquoi on l’avait fait venir ici, car s’était un bien étrange endroit pour y tenir une réunion. Attendant que sa chef réponde à la question qu'elle aussi possait en silence, elle ramena ses longs cheveux derrière ses épaules.

L’aile droite du château fidèle n’était point garni de pièces mais chacune dégageait un grand espace. Les corridor était si long qu’on pouvait croire qu’un sorcier y avait lancé un sort. Son petit jeu d’effrayer les passagers était une réussite. Qui n’aurait pas peur de finir sur un plateau d’argent entouré de laitues ainsi qu’une pomme dans la bouche. Seul à l’idée de penser à cela, Dunkel avait l’eau à la bouche.

Wiedere s’arrêta nettement en tournant son regard vers son familier. Devait-elle rire ou bien soupir par les pensés de celui-ci?

- Tu vas te rendre malade en pensant à ton petit buffet de mortelle. Attend à la prochaine guerre, tu auras toute un buffet devant toi. Ce plat se nomme.. Les rebelles!

Même si la prêtresse désirait garder sa neutralité au niveau de ses émotions, elle avait un certain sens de l’humour avec son dragon.

- Non merci, une intoxication alimentaire en plein combat.. ça risque de me donner des flatulences.

En relevant le sourcil avec un air d’inquiétude, Wiedere relâcha un profond soupir. Pas encore des flatulences de la part de Dunkel. La dernière fois, il avait tué un couple de personnage âgés qui s’embrassait délicatement dans le jardin. Malgré qu’avoir un dragon avec des flatulences en plein combat peu être un plus.

Ne voulant pas se faire de scénario, Wiedere reprit son chemin sur le tapis bleu du corridor. Après quelques minutes de marche dans ce labyrinthe, la conseillère fit son entrer dans la salle à manger sans accorder le moindre regard à personne. Seulement pour provoquer sa chef qui était, certainement, encore en colère après elle, Wiedere prit place à l'autre extrémiter de la table.

Ses dents se resseraient agressivement les unes sur les autres puisque la présence du roi n'y était pas.

- Ne crois tu pas avoir oublier quelqu'un Arlhéeane..?, dit elle sur un ton si froid qu'on n'aurait pu croire que cela était sortit de la bouche de Wiedere.

À part la présence familère de la chef des fidèles, deux autres femmes dont leurs histoires étaient fraîchement dans la mémoire de la prêtresse.

Arlhéeane attendit en silence que tout le monde fut rentrer en ne faisant que de bref signe de tête pour saluer Sathia et Nathalia. Elle n’essaya pas d’en faire autant pour Wiedere . Elle regarda les gens qui était assit autour de la table et répliqua à Wiedere,sur un ton calme, mais froid en posant son regard sur sa conseillère.

-Je doute avoir oublié quelqu’un. Et si, comme leje le crois, vous voulez parler de notre… très cher roi, je ne l’ai pas oublié. Pour l’instant il ne me semble pas concerné par les rebelles. Après tout, je ne me souviens pas l'avoir vu s'intéresser à la question depuis son retour. Mais je ne demande à personne de lui cacher quoi que ce soit.

Elle fit un geste de la main comme pour balayer la question. Elle ne voulait pas s’attarder sur le sujet du roi à ce moment là. Elle avait perdue assez de temps de sa journée pour devoir s’arrêter encore l’a dessus.

-Comme, j’espère, vous vous en doutez, je ne vous ai pas demandé de venir ici pour discuter de la présence ou de l’absence du roi en ses lieux. J’en ai assez de cette rébellion. Mais j’en ai surtout assez de voir les rebelles aux bas des murailles lorsque je me réveille le matin. Ils commencent à prendre un peu trop de place et à se sentir un peu trop «en pleine maîtrise de la situation.» Il serait temps de les remettre à leur place: six pied sous terre me semble leur convenir.

Elle s’arrêta et se retourna directement vers Sathia.

-D’abord, il serait important de vérifier une chose. J'ai besoin de vous pour une raison particulière et je veux être certaine de pouvoir compter sur votre collaboration. Sans entrer dans les détails, j'aurais besoin que vous me ramenier quelqu'un lorsque je vous le demanderai... Mais, je m'inquiête pour rien. Vous aiderez les fidèles. N'est-ce pas?

La question sous entendait, bien sûr, qu’elle voulait savoir ce que voulait l’assassin pour qu’elle soit avec eux le temps venu. Il aurait peut-être été préférable de parler à Sathia seule à seule, mais cela lui aurait fait perdre du temps. si elle devait ce mettre à parler à chaque personne en particulier, elle serait encore 10 ans plus tard. Elle s'assit confortablement sur sa chaise et demanda encore à Sathia:

-Alors, que veux-tu? De l'argent? Le droit de tuer ce qui se trouve sur ton passage? Tu n'as qu'à demander.

Sathia mit ses mains sur ses cuisses, en regardant les nouvelles venues. Elle détestait les contrats ouverts. Surtout venant d'une fidèle. Mais s'il y avait de quoi à torturer, elle le ferait volontier. D'un mouvement de tête, elle salua Nathalia et Wiedere qui venait de pénétrer la pièce. Avec un regard neutre, elle accepta l'offre que lui donnait Arlhéeanne de tuer des rebelles.

- Je ne demande rien, chère Arlhéeanne. Mais cette dette sera notée.

Au cas où si un jour elle aurait besoin de quelqu'un comme elle. Puissante et forte aux côtés du roi, elle aurait très bien pu être son héritière.

- Mais avant de passer à un autre sujet, j'aurais question. Y a-t-il une manière particulière dont vous voulez que nous tuions ces rebelles? demanda-t-elle sur un ton froid, presque glacial.

Tandis que les deux jeunes femmes entretenaient une vive discussion sur la présence du roi, Nathalia s’était installée à son aise sur sa chaise. Elle avait soudainement eu l’impression qu’elle y resterait assise pour un bon moment… Profitant de ce dernier, elle replaça son vêtement, rabaissant sur ses épaules les manches évasées de sa robe noire une pièce. Elle tira aussi sur le bas de sa robe qui lui arrivait à mi-cuisse. Voyant qu’Arlhéeanne allait en arriver au sujet principal, la fidèle recroisa ses jambes sous la table et porta son attention sur son chef. Simulant un bâillement, elle cacha le sourire qu’avait fait naître la petite blague derrière sa main qu’elle reposa ensuite sur ses cuisses. Les propos que fit Sathia ensuite lui parrut insignifiants. Elle ne put s'empêcher de répliquer à la jeune femme tout aussi froidement en posant un regard lourd sur elle :

-Du moment qu’ils soient morts…

(HJ : ça me rappelle tellement : Tout ceux que j’ai tué sont mort… de Nio )

Au moment où la chef des fidèles lui répliqua que la présence du roi n'était importante, Wiedere retrouva l'apparence de son visage aussi neutre qu'un masque théatrale.Cependant, elle ne prêta pas plus attention à la réponse d'Arlhéeane puisque sa visite ne consernait pas les droits du roi. Son visage laissa paraître que la réponse de la chef lui apportait peu. Balayant une mèche rebelle de son visage, la conseillère écouta, cette fois si, avec attention le sujet pour lequel les quatres femmes étaient réuni.

- Malgré notre grande volonté à tous, nous savons bien que tout être humain se défend lorsqu'il se sent attaquer. Cependant, si ils ne se doutent guère d'une attaque.. comment dire, surprise..vous auriez plus de chance d'en voir creuser leur tombe puisqu'ils ne seront prêts. Une simple suggestion comme une autre.

Dans sa tête, on aurait pu croire que les solutions d'anéantissement des rebelles se créeèrent à la seconde puisque son imagination était bien fertile. Ce que Sathia désirait

- Sathia à vous attendre, vous désirez tirer avantages de cette guerre pour enlever le plus de vies humaines. Votre passion pour tuer les humains m'est tout à fait agréable à entendre puisque votre souhait sera exoser. Lorsque vous dites tuer des rebelles, souhaitez vous voir les rebelles prêts à attaquer pour avoir un combat plus long mais tout aussi amusant? Ou à la place, débarquer sur leur terre sans crier gare?

Wiedere aimait bien le comportement de l'assassin puisqu'elle réfléchissait comme elle au part avant. Une autre solution s'offrait à eux mais aucun amusement ne leur serait offert. Introduire un virus dans le corps d'un rebelle qui sans le savoir, tuerait tous ses semblables.

Tout en attendant la réponse de quique ce soit, la jeune femme observa la chef tout en relevant un sourcis puisqu'elle était bien silencieuse mais cela lui plaisait plutôt bien. Pourquoi pensez cela? Seulement parce que lors de leur dernière conversation, Arlhéeane n'agissait pas comme une véritable chef mais comme une gamine. Souhaitant l'avoir secoué au point de l'avoir fait changer d'idée, Wiedere lui fit mine d'un sourire froid et confiant.

Arlhéeane avait écouté la réponse de l’assassin. Avoir une dette envers celle-ci? Il eut été plus facile de lui offrir de l’argent, quoi qu’elle méprisait les assassins qui en demandait. Elle pourrait avoir à répondre de cette promesse n’importe quand et de n’importe quelle manière. D’un autre côté, elle voyait mal qu’une chose que lui demanderait Sathia pourrait être problématique… Une seconde de réflexion lui suffit pourtant avant qu’elle ne réponde:

-Soit. Ce marché me plait. Cela prouve que je n’ai pas à faire à un imbécile qui m’aurait demandé un sac d’or en échange de ses services. Maintenant…

Arlhéeane se leva et alla chercher le livre qu’elle avait traîné avec elle toute la journée. Ce faisant, elle répondit à la fois à Sathia et à Wiedere.

-N’oublions pas que les barbares habitent dans une grotte. Je souhaite donc que nous attaquions de manière… civiliser. C'est-à-dire qu’aucun des fidèles ne devra tuer un enfant. Je veux que ceux-ci soient fait prisonnier. Les enfants sont toujours récupérables pour la cause des fidèles. Pour ce qui est des autres, il n’y a pas de pitié: ils ont trahis leur roi et leur royaume. Donc, il faut les tuer, quant à la manière, c’est à votre discrétion… Le but de l’opération est de briser leur sentiment de sécurité pour que les survivants y repensent à deux fois avant de ce monter contre nous. Aucun repentir durant l’attaque ne devra donc être accepté.

Arlhéeane avait fait allusion au roi sans marqué le moindre mépris ou autres émotions qui eut peut signifier aux autres son aversion pour lui. Le temps n’était pas à ce que Wiedere qualifierait probablement «d’enfantillage». Elle c’était rassise et avait sortie une carte du livre, qu’elle avait mis sur la table. La carte était dessiné à main et représentait à peu près le lieu où les rebelles avaient leur refuge. Arlhéeane l’avait elle-même dessiné à partir des informations des espions.

- J'approuve entièrement vos paroles Wiedere, l’attaque par surprise est la meilleure solution. Les rebelles sont nombreux, il ne faut donc pas les sous-estimer en combat. Le facteur de surprise devrait nous donner un avantage. Comme vous pouvez le voir, et le saviez déjà probablement, il y a une seule entrée, nous entrerons par-là. Il est donc facile de les coincer, mais facile aussi pour eux d’en faire de même s’ils étaient au courant de notre attaque.

Arlhéeane pointa un endroit sur la carte et s’adressa plus particulièrement à Nathalia.

-Il y a une sortie au nord de la grotte. L’espion qui m’en a parlé ne sait pas exactement où elle mène, car s’y aventurer aurait amené les soupçons sur lui. On ne peut donc pas espérer entrer par-là pour l’instant et, de toute manière, les dragons ne pourraient pas passer. À partir de l’intérieur de la grotte, le passage est caché par un gros arbre qui est, paraît-il, facilement reconnaissable. En cas d’ennui, tu dirigeras les soldats vers ce lieu. En attendant, je compte sur toi pour ne pas en parler. Vaut mieux que les rebelles ne sachent pas que nous avons connaissance de ce passage.

Arlhéeane s’arrêta brusquement de parler, fixa la carte en ce demandant, l’espace de quelques secondes, si elle oubliait quelques choses d’important. Elle tourna ensuite son regard vers les trois autres femmes et demanda:

-Commentaires ?

Arlhéeane avait mit au point son plan depuis quelques temps déjà. Aillant accepter depuis longtemps qu’elle n’était rien de plus qu’un être humain, elle ce savait faillible et voulait maintenant connaître l’avis des autres. Elle pouvait avoir omit un détail qui serait fatale à l’entreprise. Avant de continuer, elle attendit donc de savoir ce que les autres pensaient.

Le sang des rebelles tapissant les murs de leur grotte semblait donner certains frissons de plaisir à Wiedere.Seulement à l'idée de voir de simple gens mourrir, cela lui faisait un grand plaisir. La prêtresse maléfique n'allait certainement pas se salire les mains une fois rendu chez les rebelles. Au lieu de combattre l'envahisseur, elle marcherait entre les cadavres sans attirer l'attention. Son ombre se faufilera si vite que personne ne la remarquera.

Malgré le fait qu'elle n'utilisera pas son épée, elle fera beaucoup plus de dommage. À l'entrée de la grotte, une orde de dragons affamés attendront que des rebelles effrayé s'y pointe.

Attendant le dernier soupir de chaque père de famille, Wiedere les suspendrèrent devant leur maison pour qu'ils puissent voir leur belle petite famille mourrir. Certainement ils seront morts mais avec le pouvoir de nécromancies de la jeune femme ténébreuse, ils pourront encore plus souffrir malgré leur mort. Également, d'autres tuerons, une fois mort, leur famille. Ce spectacle cessera seulement lorsque la jeune femme aura trouver la raison de sa venue au clan des
rebelles.

Wiedere semblait perdu dans ses pensés mais un bon plan se devait d'être préparer à l'avance. Malgré son regard tourné vers l'extérieur, son esprit était présent et elle écouta avec une attention acru ce que disait les autres femmes. Ses yeux enflammés persèrent l'âme de la chef des fidèles puis un sourire pointu s'offrit sur son visage.

- Une jeune fille rebelle.. possède notre sang, notre destinée.Tu l'auras..elle sera des nôtres plus vite que tu peux l'imaginer., dit elle d'un effroyable.

La chef des fidèles devait se rappeler de leur conversation à propos de cette jeune fille rebelle mais s'en souvenait-elle?

-Une guerre est bien amusante seulement lorsque nous savons quand elle se déroule..

Invité

Du haut de sa tour, La Rose Noire ne tarda pas à être informée de ce qui se préparait. Son informateur n'avait pas eu à aller bien loin pour connaître le sujet de cette réunion. Elle y vit là, une occasion de "renouer" avec son frère. Se concentrant pour que sa pensée se glisse dans la tête d'Arlhéeanne, elle lui fît parvenir sa requête.

"Arlhéeanne, on m'a conté ce que tu projetais de faire... J'aurai une requête concernant un rebelle. Il s'appelle Loan et j'ai un compte à régler avec lui. Rammène-le chez les fidèles, dans l'état qui te plaira mais en vie! Tu le reconnaîtras facilement, il est aveugle."

Elle mit fin à son message sans plus de détails et espéra recevoir un message positif.

[hj: continué le rp, je répondrai avec mes moyens...]

Arlhéeane acquiesça simplement d’un signe de tête à Wiedere, visiblement satisfaite par les paroles de cette dernière. C’est à ce moment là qu’elle reçue entendit la voix de La Rose Noire dans son esprit. Elle fut un peu surprise en entendant celle-ci. Les nouvelles allaient vites… Trop vite à son goût. Ce rappelant qu’elle avait un service à demander à l’empoisonneuse, elle songea aussitôt qu’il serait important de la mettre de bonne humeur. Lui ramener un rebelle, aveugle de surcroît, ne devait pas être une tâche bien compliquée… Elle lui répondit télépathiquement presque aussitôt.

**Je devrais être en mesure de faire cela pour vous.**

Elle retourna son attention en direction de Nathalia, Wiedere et Sathia. Les choses pressaient. Elle reprit donc la parole sur un ton pressé.

-Je veux que tous soient prêts, demain avant l’aube. Plus nous attendons, moins nos chances de prendre les rebelles par surprises sont grandes. Nathalia, vous vous chargerez de réunir les soldats fidèles et je compte sur vous pour qu’ils soient prêts à temps. Sathia, si vous n’avez pas de questions, je vous attendrai aussi avant le lever du soleil devant le château.

Bien qu’Arlhéeane semblait pressée, elle attendit patiemment d’être certaine qu’aucune n’avait quelque chose à ajouter.

Sathia acquiesca aux propos de la chef des fìdèles. Il semblait si simple d'accomplir cette tâche...et surtout très distrayante. Avec un peu de chance, elle pourrait trouver une cible difficile à tuer. Un sourire sur son visage s'étira laissant place à ses canines. Cette mission allait être du pur plaisir. Toutes les explications terminées, la jeune femme adressa la parole à Arlhéeanne.

- Si vous avez besoin d'autre chose, vous n'avez...qu'à me contacter. dit-elle en se levant.

Sur ce, elle quitta la pièce.

Assise à son aise, Nathalia écouta la chef leurs faire par de son plan. Lorsqu’elle s’adressa particulièrement à Nathalia pour l’aviser de l’entrer secret, la jeune femme acquiesça sans grand empressement. Elle se doutait un peu de ou menait se passage. Malgré ce qu’on pouvait croire, elle aussi avait déjà été jeune et insouciante d’esprit à son arriver dans ce monde. Quand on vit dans un monde ou l’argent est le seul besoin fondamental, arrivé dans un monde ou des dragons règlent n’est jamais chose aisé. Heureusement qu’avec le temps, l’homme avait retrouvé sa place au sommet de la chaîne de la vie et que les dragons en étaient descendus. Les dragons ne sont pas des êtres égaux aux hommes et encore là, ils sont plus montures que domestiques. Bien que Nathalia avait un certain respect pour eux, ils n’avaient pas leur place dans le château ni dans aucuns autre endroit public. La loi qui les confinait au enclos était sans doute la meilleure chose. Le jour ou un roi, aussi stupide soit-il, la retira, il se mordra les doigts devant le Chaos qu’il viendrait de créer.

L’esprit de Nathalia divaguait, mais ses oreilles étaient toutes ouïes et lorsque Wiedere fit référence à une jeune fille, l’esprit de Nathalia ainsi que sa mémoire revinrent.

- Je doute de la pureté de son âme et de sa loyauté si cela fait un bon nombre d’année qu’elle réside avec les rebelles.

Lança Nathalia à l’intention de Prêtresse ténébreuse. Puis sans prêter plus d’attention à la femme, la capitaine de mission se concentra plus sur Arlhéeane qui semblait avoir certains derniers détails à donner. Nathalia, sans que cela paraisse dans son regard, s’offusqua un peu.

-Aie-je déjà manqué de ponctualité à un quelcon que moment depuis que j'occupe ce poste?

Dit-elle sans attendre de réponse concrète de la par de la chef des fidèles. Puis, imitant Sathia, Nathalia se leva.

-Je serais à quelque part dans le château si on me chercher…

Puis, elle travers la porte et disparut de l’autre côté du couloir.

Arlhéeane remarqua, au cours de la réunion, que tout le monde semblait réfléchir à quelque chose. Certes, il était bien de réfléchir avant une attaque, mais il aurait été possiblement préférable que ses personnes extériorisent un peu plus leurs opinions. Mais qui était-elle pour dire ça? Après tout, elle-même ne partagea pas cette réflexion avec les autres. S’apercevant brusquement qu’elle plongeait à son tour dans ses lointaines pensées, elle répondit à Nathalia lorsque cette dernière déclara douter de la loyauté d’une fidèle élevé par des rebelles.

-Il est vrai, que nous ne pouvons considérer cette enfant comme l’une des nôtres, mais c’est encore une enfant. Son esprit n’est probablement pas encore borné à ce qui lui a été apprit auparavant comme le serait un esprit adulte… Rien n’est acquis chez un enfant, qu’il soit rebelle ou fidèle…

Elle ne répondit pas à la question, qui n’en était pas réellement une, de Nathalia. Si celle-ci semblait légèrement indignée, elle aurait déjà oublié le lendemain. Et si Arlhéeane pensait plutôt au manque de ponctualité des soldats plutôt qu’à celui de la capitaine, elle ne prit pas la peine de rectifier ses paroles. Elle entendit les pas de Nathalia et Sathia s’éloigner dans le corridor sans ajouter aucune parole.

Il lui restait encore plusieurs choses à faire avant le lendemain matin, notamment : dormir quelques heures. Ne serait-ce que pour ne pas paraître malade devant les rebelles. Imitant le geste de l’assassine et de la capitaine de mission, Arlhéeane se dirigea vers la porte en disant simplement:

-On se revoit demain à l’aube.

Elle sortit de la pièce sans une parole de plus, laissant Wiedere à ses pensées et reprenant les siennes alors qu’elle s’éloignait dans un corridor.

Se retrouvant maintenant seul dans la salle à manger des soldats, Wiedere en profita pour se filer en douce sans que son dragon ne la voit quitter les lieux. Malgré son grand silence lors de leur réunion, la prêtresse maléfique fut ouverte aux suggestions de chacune mais elle aimait mieux sa méthode. Dès l'aube, un combat sanglant mené par rebelles et fidèles sera mis sur pied. Le plan de la prêtresse venait d'être achever. Dans moins de quarante-huit heures, une fillette du nom de Yamina fera partir des fidèles de gré ou de force.

Un jeune homme entra dans la pièce, un sourire aux lèvres. Il devait attendre que la chef aie fini sa discution et ne jamais l'écouter. Il avait beau n'être qu'un esclave, il aimait cet endroit. Il ramassa les déchets et les plateaux de nourriture que les femmes de la cuisine avait laissé, fourra les restants dans ses poches et alla les porter sur un comptoir et les lava avec un peu d'eau. Ses cheveux bruns flottaient dans l'air, dans une petite brise réconfortante. Les femmes de ménage passèrent à ses côtés et se promenaient dans tout le château, de gauche à droite. Lui, il avait de la chance d'être un homme esclave. Il avait un bon état d'âme, et beaucoup d'amour et de tendresse envers les autres. Avec le peu de temps qu'il avait eu, il avait réussi à laver toutes les assiettes et les donner à une des femmes qui passaient par là. Il retourna ensuite dans la salle à manger. Il passa au travers de la pièce et chercha l'essentiel pour sa prochaine tâche. Sa routine quoi. Il trempa son torchon dans le seau d'eau et le retira en le tordant. L'eau en resorti puis retomba dans le seau. Il frotta le sol encore et encore, comme un vrai homme. On pouvait voir son reflet par terre tellement il frottait fort. Il travaillait tellement fort pour être un bon esclave, même s'il avait sa propre façon de décrire le mot "ESCLAVE".

Invité

Après qu'elle eut fait quelque détour par inattention, les petits pas de Dubh la menèrent finalement jusqu’à la cuisine. Elle s’arrêta quelques secondes dans le cadre de la porte et jeta un coup d’œil pour voir qui était présent en ses lieux. Sa petite voix avait cessé de chantonner des comptines enfantines un peu avant qu'elle n'atteigne la porte et ses petits yeux angéliques s’arrêtèrent brusquement sur Hyde. Une petite lueur étrange traversa son regard et elle serra quelque chose dans l’une de ses poches avant de s’avancer vers lui. Sa voix fluette ce fit entendre, provoquant à peu près le même effet que quelqu’un qui gratte ses ongles sur un tableau.

-Je voudrais manger.

Elle attendit, les yeux rivés sur Hyde, avec un air enfantin qui, pour une raison indéfinissable, donnait froid dans le dos. Ses petits pieds piétinaient le sol dans l’attente et salissait, du même coup, le plancher fraîchement lavé.

D'une seconde à l'autre, il entendit des pas puis une voix. Pas un de ses voix ordinairements graves et dédaigneuse, mais bien très aïgu et enfantine. Pourtant, dès qu'Hyde tourna la tête pour remarquer la jeune fille à ses côtés, il fut assez surpris qu'elle s'adressait à lui. L'adolescent ne prit pas le temps de bien l'observer qu'il laissa reposer son bras endolori par sa lourde tâche. Il déposa le torchon dans l'eau rendue maintenant froide et sale. Hyde souria à la jeune fille malgré son air froid et non sympathique. Même si c'était un enfant, il considérait tout les gens plus haut placer que lui.

- Tout de suite.

Il se leva, et d'un pas non assuré marcha jusqu'à la cuisine, non sans tomber à plusieurs reprises. Il n'était disons pas très solide sur ses jambes. Il s'arrêta quelques secondes et souria bêtement à Dubh, gêné. En reposant lentement les yeux sur la jeune fille, il se gratta le coude, réaction au stress surement.

- Hum...Que voudriez-vous grignoté, demoiselle?

Invité

Dubh suivit Hyde d’un pas léger alors qu’il ce dirigeait vers la cuisine en s’arrêtant chaque fois qu’il tombait. Elle ne fit aucun geste pour l’aider, mes ses yeux suivaient chacun de ses gestes avec une grande attention. Lorsqu’il lui demanda ce qu’elle voulait manger aussi poliment, Dubh parut amuser. Elle rit un peu avant de répondre avec un sérieux qui imitait très bien celui des adultes:

-Je veux un biscuit, s’il vous plait, monsieur.

Ne faisant pas de différence entre un esclave et un cuisinier, elle agissait de la même manière qu’elle agirait avec n’importe qui. La fillette observa encore Hyde en silence avant de demander de sa voix suraiguë qui faisait grincer des dents les cuisiniers qui travaillaient un peu plus loin:

-Pourquoi tu tombes tout le temps?

Au regard interrogatif qu’elle lui lança, il était facile de deviner que la question lui trottait dans la tête depuis tout à l’heure. Elle n’avait jamais vu quelqu’un tomber aussi souvent de toute sa vie, qui est bien courte avouons le.

Hyde fit un sourire à la demoiselle en entendant sa réponse. Il aurait dû sans douter...Après tout, ce n'était qu'une petite fille. D'un pas hésitant, il se remit à marcher vers la cuisine, se heurtant à quelques tables au passage. En se raclant la gorge, Hyde ceuillit une de ses sucreries dans un pot et le tendit à la jeune fille.

- Eh bien...Je ne crois pas que cette histoire vous intéresse....mais comme vous semblez être inquiète pour moi...Il y a quelques années, les gardes ne m'aimaient pas beaucoup...Il me poussait et me bousculait...

Il remit le biscuit à Dubh et, sans demander son reste, il commenca à marcher jusqu'à l'autre bout de la pièce. Il chercha le dernier des verres qui restait, jusqu'à sa découverte. Il prit la coupe et la remplit d'un somptueux liquide blanc qu'il montra à Dubh. Il n'avait jamais goûter à cela, mais il savait que tous les grands rois et reines en buvait lorsqu'il grignotait ou mangeait à l'aube.

- Vous en voulez? Il paraît que cela s'appelle....du lait...

De ses yeux bleus, il fixait le liquide de la coupe comme s'il était précieux. C'était bien la première fois qu'il en servait à quelqu'un. Habituellement, c'était les serveuses plus haut-gradées que lui qui le livrait au roi, mais il semblait que plus rien ne soit pareil...

[Arlhée?!]

Après avoir fait la discution à Dubh, la timidité d'hyde s,était quelque peu disipée, mais c'était incontrôlable donc difficile de la faire totalement disparaître. Il était maintenant plus à l'aise avec elle, mais elle semblait totalement déconnecté de la réalité. Avec cette gamine, Hyde avait pu discuté de lui, sans qu'on le dispute. Il regarda la jeune fille s'en aller avec un nouveau verre de lait.

"Je sens que je devrais prendre l'air avant de servir le repas à Madame...."

Arlhéeane marchait dans les couloirs du château, essayant de comprendre ce qui venait d’arriver. Pourquoi Loan c’était-il figé? Pourquoi avait-elle reculé? Pourquoi avait-elle voulut avancer? Elle s’arrêta brusquement, s’apercevant de l’idiotie du geste qu’elle venait de poser. Elle venait de laisser un prisonnier dans son jardin, sans la moindre surveillance et sans se poser de question. Elle avait beau ne pas le considérer comme tel, elle aurait, normalement, pensée à ce détail.

Elle songea a y retourner, mais que dirait-elle? Elle reculerait probablement encore… Il valait mieux envoyer quelqu’un de suffisamment innocent pour faire ce qu’elle lui demandait sans poser de question… C’est à ce moment qu’elle aperçut un jeune esclave… Elle en avait déjà entendu parler… difficile de faire dans le plus «innocent».

-Viens ici toi.

Sa voix se répercuta plus fort qu’elle ne l’aurait voulut et quelques têtes se tournèrent en sa direction pour voir ce qui ce passait. Elle devait ce calmer.

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