La guerre des clans
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Une guerre entre Fidèles et Rebelles; Qui la gagnera?
 
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 Koûrÿkànîa Del Lä Girväria Mesdrägônne Cômötostä [disparue]

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Koûrÿkànîa

Koûrÿkànîa


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Koûrÿkànîa Del Lä Girväria Mesdrägônne Cômötostä [disparue] Empty
MessageSujet: Koûrÿkànîa Del Lä Girväria Mesdrägônne Cômötostä [disparue]   Koûrÿkànîa Del Lä Girväria Mesdrägônne Cômötostä [disparue] Icon_minitimeLun 31 Mar - 20:42

Nom: Del Lä Girväria Mesdrägônne Cômötostä
Prénom: Koûrÿkànîa
Surnom: Koûrÿ, Koûkoû
Âge: 17 ans
Nom de votre dragon de naissance et son élément: Walter (élément : eau)
Rang : Assassin

Caractère : Koûrÿkànîa est sans doute la plus malchanceuse entre sa sœur et elle. Bien qu’elles aient passé leur vie ensemble, elles ont vécus des expériences différentes. Et le dos de Koûrÿ le prouve d’une certaine façon. Quoi qu’il en soi, la jumelle aux malheurs se raccroche à sa sœur. Si cette dernière n’avait pas été aussi importante à ses yeux, l’une des deux jumelles aurait prit le chemin de la simplicité et de lâcheté, celui de la mort. De bons nombres de fois, Koûrÿkànîa avait pensé partir, mais elle n’avait pu se résoudre à abandonner sa sœur dans ce merdier qu’est parfois la vie. Non, par amour, elle était restée et avait continué à subir les envies des hommes. Parlant d’homme et de leur chaire…

L’adolescente de 17ans a quelques tendances à la nymphomanie. Si la « powermanie » est un terme qui existe, il conviendrait aussi à Koûrÿ qui aime le pouvoir de l’argent, mais aussi celui qu’on ressent quand on sait que l’autre vas mourir une fraction de secondes après que vous l’ayez décidé. Ce pouvoir de décision qui lui a manqué dans la vie, maintenant elle le possédait et ne le laisserais pas partir sans se battre. La seule personne en qui elle a confiance et en qui personne d’autre ne devrait avoir confiance, c’est sa sœur. Néant moins, elle ne se gêne pas pour faire par de son refus à sa sœur. Quand quelques choses ne la satisfais pas, elle en parle à sa sœur et veille à ce qu’on prenne ses conditions en considération.

Les hommes sont pour elles des êtres impures et malveillants. C’est ce qu’elle aime de son métier, les punirent pour leurs actions de vilains garçons. Malgré tout, elle ne leur refuse jamais un verre. Pour elle, l’alcool n’a plus de conséquence. Les gestes qu’elles posent n’ont plus d’importance pour cette adolescente qui, a par sa sœur, ne possède plus rien. Même que l’alcool lui permet de se sentir libre et surtout en confiance ainsi qu’en sécurité. Je dis bien sentir, car sa sœur et elle sont loin d’être hors de danger lorsqu’elles sont ivres. Une chance que leurs dragons veillent sur elles à travers les fenêtres sales des cavernes.

Physique: À la différence de sa sœur, Koûrÿ n’aime pas être exhibitionniste. Elle préfère de loin les robes qui camouflent le ventre et les épaules, mais qui laissent les cuisses libres de mouvement. Ses jambes sont sa fierté et bien que les différences physiques soient rares entre sa sœur et elle. Sa généreuse poitrine ainsi que son ventre découper attire l’attention des hommes et lorsque cela n’est pas suffisant, son petit air innocent finit de les convaincre.

Ses cheveux, coupé au niveau des épaules, sont d’un noir d’encre et contraste avec sa peau pâle de nature. N’ayant pas le même sens du perfectionniste que sa soeur, Koûkoû évite de coiffer ses cheveux elle-même et laisse plutôt sa tête aux bons soins de sa jumelle.

Koûrÿkànîa semble parfois vulgaire à cause de ses vêtements, mais elle reste toujours polie et droite, ce qui lui donne des grand airs parfois. Malgré son âge, les traits de la jeune jumelle sont matures et adultes. Cette belle jeune fille garde en permanence un sourire naïf devant les autres, mais en privée, elle reprend confiance en ses gestes.

Quand on prend le temps de connaître les jumelles Girväria Mesdrägônne Cômötostä, on apprend à les différencier mentalement. Quoi qu’il est aussi possible de les différencier physiquement. Le dos de Koûkoû est blessé de cicatrices et son tatouage rouge sang camoufle la plus grave des marques. Se tatouage, Naméï ne le possède pas. Malgré cela, à vu d’œil, elles sont méconnaissable, Koûrÿ ne dévoile jamais son dos en public. Sans doute à causse de la gêne qui l’habite, mais qui me semble pas hanté sa sœur. Cette dernière, plus malicieuse que sa jumelle, adore abhorré un regard malsain, voir pervers, que sa sœur ne revête que pour prendre sa place ou lorsque la vue du sang se met à l’excité. Bref, la seule façon de s'assurer qui est qui, il faut voir leur dos, car celui de Naméï est vierge de tout marques de violence.

Signes particuliers: Aucun, sinon qu'elle est identique à sa soeur jumelle Naméïkïma, à peu de chose près: Elle possède un immense tatou dans le dos comparativement à sa sœur.

Armes: Aucunes, mais elle et sa sœur ont appris a se défendre avec les moyens du bord. Une cuillère et Koûkoû vous découpe en rondelle.

Pouvoir: télépathie avec Naméïkïma et Water. Elle contrôle les éléments liquides de formation H20. Bref, elle peut faire n’importe quoi avec de l’eau et ce qui en est composé. Razz

Histoire:

Naméïkïma se réveilla brusquement, toute en sueur, le regard effrayé. Une étrange femme venait sans cesse hantée son sommeil depuis quelques temps. Ce visage blanchâtre et ce regard vide étaient signe de malheur. Lentement, elle se leva, passa furtivement près du lit de sa soeur et alluma une chandelle. Elle devait éloigner la mort de sa chambre et seule la lumière avait ce pouvoir. L’odeur fétide des cadavres emplissait la pièce et lui donnait la nausée. Elle allait réveiller Koûrÿkànîa pour lui parler de son cauchemar lorsqu’elle entendit le bruissement des feuilles et le craquement d’un pas à l’extérieur. Elle arrêta aussitôt son geste et son cœur ce mit à cogner plus fort dans sa poitrine.

La porte d’entrée fut ouverte à la volée et Naméï entendit son paternel se lever brusquement de la chaise où il devait être assit, dans la cuisine. La fillette était morte de peur, mais la curiosité l’emporta momentanément et elle s’approcha de la porte pour voir par le trou de la serrure ce qui se passait dans la pièce voisine. Plusieurs soldats fidèles se trouvaient maintenant dans la cuisine. Ils avaient ce même regard vide qui hantait les cauchemars de Naméïkïma.


-Que me voulez-vous?

Le père parlait d’un ton assuré, mais quelque chose dans son regard trahissait une panique grandissante. Il ne savait que trop bien la raison de leurs venus.

-Vous êtes accusez de trahison envers la cause des fidèles.

Le père des jumelles tourna son regard vers son épouse qui évita soigneusement de le regarder. Il comprit aussitôt qui avait révélé aux soldats sa trahison. Il n’y eut pas de bataille. Le père acceptait son sort dignement, car il n’y avait aucun issu. L’un des soldats s’approcha et força le traître à ce mettre à genoux. Il sortit son épée et lui trancha la tête sans autre forme de procès. En sortant, le soldat fit un signe de tête à la ménagère qui demeura silencieuse, plongée dans de lointaines pensées. Naméï resta figée, le temps d’entendre les pas s’éloigner de la demeure familiale. Le regard de sa mère ce grava dans sa mémoire. Cette horrible culpabilité qui déformait ce visage habituellement si doux et si paisible. Naméï sentit la colère grandir en elle: elle devait lui faire payer.

-Kïkïma?

Koûrÿkànîa venait de se réveiller et semblait encore à demie endormie. Voyant sa sœur debout, elle comprit aussitôt que quelque chose n’allait pas. Naméïkïma tremblait de tous ses membres, mais garda une voix calme lorsque, en se retournant, elle répondit à sa sœur:

-Il n’y a rien. Nous devrions, dormir. Si maman nous voit réveiller, elle sera en colère.

La voix de Naméï était plus aiguë qu’à son habitude. Koûrÿ ne semblait pas du tout rassurée, mais elle resta couchée.

Le lendemain, la mère des fillettes annonça à celles-ci la mort de leur père. Les fidèles avaient découverts qu’il s’agissait d’un espion rebelle. Naméï ne regarda même pas celle qu’elle avait appelé «maman» si souvent depuis sa naissance. Son visage impassible fixait le vide alors qu’elle prenait Koûrÿ dans ses bras pour la consoler. Un bruit de combat se fit entendre à l’extérieur, attirant l’attention des deux fillettes et de leur génitrice. Elles regardèrent entre les planches qui cachaient la fenêtre. L’armée rebelle venait de pénétrer dans la ville. La mère les tira en arrière pour les éloigner rapidement de la fenêtre et elle les emmena avec elle dans sa chambre.

Elles pénétrèrent toute les trois dans une sorte de sous-sol dont l’entrée était camouflée par une commode de la chambre. Naméï savait qu’elle ne pourrait pas partir tout de suite. Il lui fallait attendre dans cette sombre cachette et plus elle attendait, plus la colère assombrissait son cœur. Lorsque sa mère s’endormi, Koûrÿ, encore déboussolé par tout ce qui était arrivé dans la journée, vint près de Naméï. Elle ne lui avait pas parlé de la journée, effrayée par son regard si froid et inhabituel. Elle-même avait été plongée dans une profonde tristesse et pour cause : son père venait de mourir.


-Kïkïma? Qu’est-ce que tu as?

D’abord, Naméï ne répondit pas, incapable de laisser passer les mots entre ses lèvres. Une fois sa sœur proche d’elle, la colère semblait se calmer pour ne laisser qu’une atroce souffrance qui formait une boule dans sa gorge et laissait ses lèvres closes. Ne sachant que faire d’autre devant une telle détresse, Koûkoû prit sa sœur dans ses bras, qui fondit silencieusement en larme. Si sa haine envers sa mère ne quitta pas son cœur en même temps que les larmes, elle sentit au moins la douleur s’apaiser un peu et parvint finalement à parler. C’est dans un murmure à peine audible qu’elle raconta à sa sœur ce qui était arrivé la veille. Les larmes avaient cessé de couler et son visage c’était de nouveau glacé à chaque mot prononcé.

Koûrÿkànîa fut bouleversée en apprenant la trahison de sa mère. Pourtant, au lieu d’éprouver une violente haine pour sa mère, elle chercha plutôt à comprendre la raison de cette acte. Elle voulut raisonner sa sœur, apaiser sa colère, mais elle s’arrêta avant même d’avoir prononcer la moindre syllabe. Rien ne pouvait faire taire ce qui était né dans le cœur de Naméï. Les paroles réconfortantes ou apaisantes auraient été inutiles. Elle prit sa décision alors que Naméï, puisée, s’endormait finalement. Elle ne pouvait laisser sa sœur se détruire ainsi. Le seul moyen d’empêcher cela était de ce débarrasser de la cause de cette souffrance.

Silencieusement, Koûrÿkànîa prit le poignard que sa mère gardait prêt d’elle. Elle hésita quelques secondes encore alors qu’une larme coulait sur sa joue. Elle l’aimait malgré tout et ce n’était pas chose aisée, surtout à 10 ans, de couper court à la vie de quelqu’un que l’on chérissait. Mais elle était résolue à aller jusqu’au bout et avant que ses yeux ne soient trop embués de larme, elle planta le couteau dans le ventre de celle qui lui avait donné la vie. La chose fut fait avec une telle précision, que sa mère n’eut qu’un seul sursaut avant de mourir. Elle n’ouvrit pas même les yeux, comme si son corps avait seulement attendu un prétexte pour mourir et avait voulut laisser l’âme s’envoler le plus rapidement possible. En retirant la lame, Koûrÿ s’évanouit.

Au matin, c’est Naméï qui réveilla sa sœur. Aucune n’osa parler de la mort de leur mère. Encore moins de celle de leur père. Koûrÿ sut pourtant qu’elle avait eut raison d’agir comme elle l’avait fait. Sa jumelle était redevenue un peu plus joyeuse, dans la mesure ou deux fillettes peuvent l’être dans une cave avec le cadavre de leur mère en décomposition à quelques pas d’elles et avec des soldats qui s’entretuaient au dessus de leur tête…

Lorsque le silence revint, quelques jours plus tard, dans la cité, les jumelles sortirent de la maison. Tout avait été détruit et les cadavres jonchaient le sol. Dans ce royaume, la guerre était terminée, mais elle avait emmené tout avec elle. Il ne restait plus que la mort et la souffrance. Il fallait partir. Les deux sœurs partirent en courant, elles voulaient oublier le passé. Partir loin d’ici. Elles ignoraient, bien sûr, que partout dans le monde, la même guerre qui avait tout détruit dans leur royaume, continuait de ravager les peuples. Elles ignoraient aussi que leur avenir ne leur réservait rien de plus beau que leur passé.

Les jumelles, Koûrÿkànîa et Naméïkïma et leurs dragons, Naturo et Water, prirent donc le chemin de la forêt, en espérant trouver un endroit plus paisible pour vivre. Plusieurs mois passèrent avant qu’ils n’atteignent un village à l’allure sombre et pauvre. Ils avaient passé tellement de temps en mouvement sans s’arrêter que brièvement, le temps d’une nuit, que la vue d’un endroit confortable pour dormir tel qu’une auberge les fit presque pleurer. Elles allèrent cogner à une maison et on leur répondit tout de suite. Un homme aux habits mal propre, à la barbe mal faite, à l’odeur d’alcool, qui se tenait dans l’embrasure de la porte n’inspirait pas grande confiance aux deux dragons, mais les deux sœurs ignorèrent leurs gémissements craintifs et se contentèrent de demander asile pour la nuit.


-Je pourrai jamais refuser ça à deux jolies ma’zelles comme vous…Hip ! …Hip ! ...

L’homme, soudainement prit d’un hoquette interminable, leur fit signe d’entrer et referma la porte derrière elles. Lui, et de nombreuse jeunes femmes qui habitaient avec lui, les installa dans une jolie chambre avec un lit douillet. Les jumelles se sentaient si bien ainsi nourrit et logé chez l’homme qu’elles ne purent refuser ses invitations à rester plus longtemps. L’homme finit par construire une petite cabane à l’extérieur pour leurs dragons. Où était le sien et ceux des autres jeunes femmes ? Cette question n’effleura même pas l’esprit naïf des deux jeunes orphelines.

Très tard dans une nuit, alors qu’elles discutaient dans leur lit, des sons insolites leur parvinrent. La jeune femme dans la chambre adjacente semblait avoir mal, mais ses cries imploraient une continuité.


-Namé… ?


-Je ne sais pas, Koûkoû… Viens !

Elles se levèrent d’un même bon et, vêtu de leur robe de nuit devenue trop petite pour leur corps d’adolescente, sortirent de leur chambre pour, par simple curiosité, aller voir se qui rendait la jeune dame si heureuse. Naméïkïma, plus téméraire que sa sœur, tendit sa main vers la poignée de la chambre intrigante. Le spectacle d’une femme assise à califourchon sur un homme les laissa sans voix. Une main se tendit alors vers la poignée qu’aucune des deux jeune fille n’avait eu la mobilité de refermer. Effrayées, elles se retournèrent vivement vers qui appartenait la main… Que Koûrÿkànîa pu voir de très près. Elle se retrouva effondrer par terre sous le coup de la gifle que leur hôte lui avait affligé. Lorsqu’il voulu répété l’expérience avec l’autre jumelle, celle-ci l’esquiva en s’écrasant d’elle-même sur le sol près de sa sœur.

-Je vais vous apprendre à respecter l’intimité de mes clients !

L’homme attrapa les jumelles par le bras et les ramena dans leur chambre. Il referma la porte derrière lui afin d’étouffer les cries et les pleures de deux adolescentes pour ensuite retirer sa ceinture des ganses de son pantalon.
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MessageSujet: Re: Koûrÿkànîa Del Lä Girväria Mesdrägônne Cômötostä [disparue]   Koûrÿkànîa Del Lä Girväria Mesdrägônne Cômötostä [disparue] Icon_minitimeLun 31 Mar - 20:45

Quelques heures plus tard, Koûrÿkànîa était allongé en cuillère avec sa sœur sur leur lit souillé de leur sang. La jeune fille avait passé son bras sous la tête de Naméïkïma pour lui tenir la main. De son autre main, elle lui caressait la tête en passant sa main dans ses cheveux courts. Elles finirent par s’endormir ainsi en doutant qu’à leur réveille rien n’irait pour le mieux. Les moments qu’elles eurent pour dormir par la suite étaient si courts, que le temps qui s’écoula leur parut une éternité. Bien qu’elles n’étaient pas seules dans la même situation, elles n’arrivaient pas à retrouvé une once de courage, de confiance ou d’espoir à laquelle s’accrocher en voyant ce qu’elle croisait à chaque jour et en voyant qu’elle devenait de plus en plus ce qu’elle croisait. Les années qui passèrent se ressemblait, mais devenaient plus cruel les unes après les autres.

Alors âgée de 15ans, elles durent faire face à une situation délicate… comme la cicatrice gravée à jamais dans la chair de Koûrÿkànîa. Au cours de la soirée, à l’auberge, elle se retrouva en compagnie d’un homme comme elle en avait si souvent l’habitude. Il était plus jeune que la moyenne de ses clients et se fut sans doute pour cette raison que Koûrÿ se trouva gêner devant lui. L’homme avait bien sur sentit son sentiment et n’avait eut comme autre moyen d’excitation, que de faire monter la peur en elle. Il passa la lame de son poignard dans son dos, créant une fine ligne de sang. La jeune fille n'osa même pas frissonner au contact de l’objet froid et encore moins lorsqu’il y passa sa langue. Le carnage qui s’en suivit n’a comme seule adjectif : Exaction. Par abus de pouvoir Exaction. Par abus de pouvoir, il l’avait pillé de toute la confiance qui lui restait. Elle ne voulait même pas rentrer chez ce qu’on pourrait appeler son chez soi. Elle ne se sentait pas prête à affronter les paroles dégradantes qu’aurait Le Patron en la voyant revenir dans cet état, ni les regards apeurés et pleins de reproche qu’aurait sa sœur en la découvrant… Elle n’osait pas fuir, ne voulant pas quitter sa jumelle. Il lui faudrait affronté quelque choses peut importe les choix qu’elle prendrait dans cette chambre d’auberge.

De son côté, Naméïkïma était avec un client habituel: un vieil imbécile dont la femme n’arrivait plus à créer la moindre sensation au lit. Il venait la voir une fois par semaine pour qu’elle lui réveille ses ardeurs: tâche ennuyeuse et dépourvue de la moindre fantaisie. Elle s’était arrêtée brusquement lorsqu’un frisson l’avait parcourue et ce frisson n’avait rien à voir avec le plaisir que le vieux shnoke aurait pu lui procurer. Elle se retira, laissant son client tout pendant et commença à s’habiller avec une inquiétude grandissante. Quelque chose n’allait pas. Où était donc sa sœur déjà ?


-Hey !

En entendant la voix indignée de son client, Naméï se rappela de sa présence. Malheureusement ce n’était pas vraiment le temps de la déranger. Elle lui lança l’argent qu’il lui avait donné avant qu’elle ne commence à prodiguer ses services et répondit sur un ton glacial en ouvrant la porte:

-Tiens vieil imbécile. Attend donc que ta petite femme revienne et crève lui les yeux: si elle ne peut pas te voir elle aura peut être de nouveau envie de toi et elle n’ira plus voir chez nous si nous avons de beaux étalons.

Elle claqua la porte sous le regard effaré de son client, qui ne le serait certainement plus après de telles paroles, et sortie de la maison sans un mot de plus. Elle ne songea même pas aux conséquences de ses paroles. La colère du Patron? Qu’importe… le doute avait fait place à la crainte. Sa sœur n’allait pas bien. Quelque chose était arrivée. Elle traversa plus de la moitié du village en courant, oubliant les protestations de ses jambes fatiguées. Elle arriva devant ce qui lui avait servit de maison depuis plusieurs années. Elle se renseigna auprès de ses collègues de travail, mais aucune n’avait vue sa jumelle rentrée de l’auberge. Voyant l’air de la jeune fille, les autres la rassurèrent en lui disant que Koûkoû avait peut-être décidée de faire des heures supplémentaires une fois là-bas. Mais aucune d’entre elles ne pouvaient comprendre le lien qui unissait les jumelles. Naméï sortie de la pièce sans répondre à leurs commentaires qui se voulaient rassurant. Elle monta directement à la chambre qu’elle partageait avec sa sœur et alla s’asseoir sur sa couchette. Elle n’irait pas voir à l’auberge, de peur de manquer sa sœur si celle-ci revenait. Certaine que sa soeur ne l'abandonnerais jamais, Naméï alla s'asseoir sur son lit et attendit sans bouger. L'attente devenait interminable. La peur écrasait ses poumons et l’empêchait de respirer aisément.

Soudain, la porte s’entrouvrit et un corps frêle se glissa dans l’embrassure. Koûrÿkànîa rencontra alors le regard inquiet de sa sœur et elle abaissa le sien incapable de le soutenir. Naméïkïma fut debout, près de sa sœur, en quelques secondes à peine. Elle s’empressa de refermer la porte, appréhendant que Le Patron passe devant la chambre à cet instant et qu’il n’apprenne avant elle ce qui c’était produit. Elle dit, d’une voix tremblante et si faible que seule sa sœur pouvait l’entendre:


-Il ne faut pas que quelqu’un te voit comme ça…

Elle essayait de paraître calme, alors que son cœur battait à tout rompre. Elle conduisit sa sœur jusqu’à son lit d’un pas qui ce voulait ferme et assuré, bien qu’il ne le fut pas véritablement. Koûrÿkànîa ne releva pas là tête, même lorsque Naméïkïma eut approché une bassine d’eau et une serviette. Elle retira ses vêtements maculés de sang, lorsque, armé d’une débarbouillette, Naméï le lui demanda. Le visage de sa jumelle blêmit lorsqu’elle dévoila son dos ensanglanté. Le sang brillait encore de sa couleur écarlate à la lumière de la lampe et commençais à peine à sécher à quelques endroits.

-Koûrÿ? Qu’est-ce qui c’est passé?

Un silence entre couper de sanglot lui répondit puis la voix de Koûrÿkànîa s’éleva. Déchirant le silence, sa voix se voulue forte et frustrée.

-Rien ! Laisse moi tranquille !

Dans son excès de colère, elle arracha la serviette des mains de sa sœur et alla s’accroupir près de la bassine. Elle y trempa la serviette pour ensuite l’essorer légèrement. Puis, elle laissa retomber le tissu dans l’eau. Elle le reprit une seconde fois pour l’essorer. Elle recommença une 3ème et 4ème fois ses gestes, comme si à chaque moment d’hésitation, la débarbouillette s’était asséchée. Une voix aigue, mais comparable à un murmure s’éleva alors de son corps vide d’énergie.

-Aide-moi Kikima…

L’interpellée s’approcha silencieusement d’elle et se laissa tomber doucement à genoux au près de sa jumelle en détresse. Elle passa ses bras autour du corps frêle de sa sœur en faisant bien attention de ne pas peser sur la blessure ensanglantée, Naméïkïma avait comprit que l’appel à l’aide de Koûkoû ne touchait pas son besoin de nettoyer sa plaie dorsale. Non, elle se sentait sale, mais ce n’était pas avec du savon que ce genre de souillures partait. Dans la tête de Naméï, les idées bouillaient, mais une seule ressortait dans la réalité : Elles devaient partir et effacer tout derrière elles comme elles l’avait déjà fait 5 ans auparavant.

Le vent n’a jamais été plus froid, la pluie plus violente que ce soir là. Naméï était décidé à venger leur liberté meurtrie et leurs âmes souillées. Alors que toutes les âmes dormaient sauf celle de la mauvaise intention, cette dernière s’aventura sur les étages de la maison insalubre. **Tout en évitant les planches qui craquaient, elle chemina vers son but : la chambre du Patron. Tel un voleur venue chercher son précieux, elle entra dans la chambre…

Deux yeux vitreux se posèrent aussitôt sur elle avec cette lueur pernicieuse que Naméï ne connaissait que trop bien. Elle sentit le regard se promener lentement sur son corps avec une telle perversion que même vêtue d’un grand manteau, elle aurait eut l’impression d’être nue. Elle sentait s’arracher en elle le peu de courage qu’elle avait réussie à porter jusqu’à cette porte. L’espace d’un moment, elle se sentit réduite à l’état d’un rien. Elle n’avait ni force, ni courage, ni espoir, mais elle avait apprit à faire semblant. Une seconde seulement passa, une seconde qui déciderait qui serait la proie. Un sourire apparut au coin de sa lèvre alors qu’elle refermait la porte et tournait le loquet. Sa voix perça le silence avec une assurance malsaine.


-Le vilain garçon a des idées impures. Il va falloir que je lui donne la fessée.

Peu avant l’aube, elle déverrouilla la porte. Ses vêtements, comme chaque centimètre carré e la chambre, baignaient d’un sang qui n’était pas le sien et ses yeux, cernés par la fatigue, brillaient d’une lueur de triomphe. Cette nuit là, elle avait quitté son rôle de victime. Elle n’était plus la proie ; elle était devenue bourreau. Dans la pénombre, elle entra dans sa propre chambre, prit soin de se laver et de revêtir des vêtements propres sans toutefois réveiller sa soeur. Alors que la maisonnée se reposait encore, Naméïkïma ce pencha vers sa sœur endormit et murmura à son oreille:

-Il est l’heure de partir Koûkoû…

Dans son sommeille réparateur, sa sœur gémit quelque chose d’inaudible. Puis, dans un élan, Koûrÿkànîa se dégagea des couvertes et se redressa.

-J’ai fait… un cauchemar… Kikima….

Marmonna-t-elle entre trois bâillements. Naméïkïma se figea. Depuis longtemps, elles partageaient une espèce de connections bizarre qui leur permettait de savoir ce que l’autre pensait. Et si sa sœur avait rêvé à ce qu’elle avait fait ? Et si sa sœur avait rêvé qu’elle tuait le Patron ? Et si elle avait vu le carnage dont elle était responsable ? Naméïkïma n’eu pas le temps de demander à sa sœur de raconter son cauchemar, car un cri aigu à glacer le sang s’éleva. Voyant que sa sœur n’avait pas l’air très déstabiliser par son cauchemar, elle se contenta de la prendre par la main et de l’amener avec elle dans le couloir ou le cri leur était parvenue. Déjà, les autres jeunes filles s’étaient rassemblées devant la porte du Patron. L’adolescente de 15ans savait ce qui se trouvait de l’autre côté de la porte, mais nulle n’avait besoin de le savoir. Elle et Koûrÿkànîa se joignirent aux autres. Certaines, malgré l’horreur devant elle, semblaient heureuses de la mort de Patron. D’autres, comme Koûkoû, n’arrivaient tout simplement pas à comprendre. Naméïkïma reprit la main de sa sœur et la ramena dans leur chambre.

-On doit partir, maintenant Koûkoû… Et être loin quand le soleil va se coucher. D’accord ?

Koûrÿkànîa hocha positivement la tête et commença à ramasser leurs effets personnels. Quelques minutes après, elles étaient déjà à l’extérieur prêtes à commencer leur nouveau périple. Ni Naturo, ni Water n’eut à ce faire prier pour quitter les lieux. Poussant pratiquement leur maîtresse respective sur leur dos, ils ouvrirent leurs ailes et s’envolèrent sans éprouver la moindre tristesse à partir. Ils volèrent durant tout le jour sans jamais ce plaindre des douleurs qu’ils enduraient. Peu habitué à voler sur de longue distance, les deux dragons ne ce permirent pourtant aucune pause et ce n’est qu’au couché du soleil qu’ils touchèrent le sol, bien loin de leur ancienne demeure. Les dragons tombèrent endormi dès que les jumelles eurent allumé un feu.

Dans les jours qui suivirent, elle continuèrent leurs routes sans savoir où aller. Elles n’avaient d’argent que le peu d’économie qu’elles avaient réussi à faire durant les cinq dernières années et le total n’aurait pas pu payer une seule nuit à l’auberge. L’hiver approchait et, bientôt, le feu seul ne pu les réchauffer suffisamment. Chacune ce demanda, sans toutefois en parler à l’autre, s’il ne leur faudrait pas reprendre le métier qu’elle venait de quitter. Après tout, c’était la seule chose qu’elles savaient faire.

Et comme si les choses n’étaient pas assez catastrophiques, Naméï ne tarda pas à ce rendre compte que la blessure de sa jumelle tardait à guérir. Pire encore, elle prenait un aspect horrible : des lambeaux de peau semblaient vouloir ce détacher à tout instant et la plaie, qui semblait s’être rouverte avait prit des couleurs qui auraient pu rivaliser avec un arc-en-ciel. Lorsque la fièvre s’en mêla, Il devint vital de trouver un guérisseur au plus vite. Elles tombèrent sur une étrange vieille femme, qui avait eut l’insolite coquetterie de ce mettre une boucle d’oreille dans le nez… En d’autre circonstance, elles auraient peut-être continué leur route pour trouver une personne moins marginale, mais le temps ne le permettait pas. Bien en fut, car elle était sans doute la meilleure guérisseuse de toute la région.

Elle accepta de les héberger gratuitement jusqu’à ce que Koûrÿkànîa soit remise sur pied. D’abord, Naméï resta sur ses gardes, car elle n’avait aucune confiance en une personne qui donnait à manger et un toit gratuitement. Les jours passèrent et même si Naméï n’arrivait pas à croire en la simple bonté de la femme, elle finit toutefois par dormir d’un sommeil un peu plus tranquille.

Le temps passa et la blessure guérissait de plus en plus rapidement. Il était temps de partir. Lorsqu’elles lui firent part de leur désir de quitter l’endroit au courant de la semaine, la vieille femme devint songeuse. Elle ne leur firent par de ses pensées que la veille de leur départ. Elle entra dans la chambre où elle s’affairaient à préparer leur bagage et s’en le moindre détour, elle leur expliqua ce qu’elle avait en tête:


-C’te cicatrice que vous z’avez ma’m’selle Koûrÿ, risque pas de disparaître d’sitôt.. Mais si vous m’faites confiance… j’pourrais p’t-être bien vous arranger d’quoi qui y paraîtrait pu.

Les jumelles se consultèrent du regard. Koûkoû aurait donné n’importe quoi pour ne plus voir cette marque qui s’étendait sur une grande partie de son dos. Prenant le risque de faire confiance à quelqu’un, elles acceptèrent donc, mais c’est sous le regard plus qu’attentif que la vieille femme dut procéder. Le travail dura quelques heures et ne fut pas sans douleur pour Koûrÿ car sa peau était encore sensible à l’endroit de la blessure. Naméïkïma, inquiète, posait sans cesse des questions sur ce que faisait la guérisseuse. Cette dernière colorait, à l’aide de divers produits inconnus et d’une aiguille, la peau du dos. Elle s’arrêta uniquement lorsque tout lui sembla terminer et apporta une glace pour que Koûrÿkànîa puisse voir le travail : un immense tatou s’étalait à l’endroit où ce trouvait la cicatrice la rendant pratiquement invisible.
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Koûrÿkànîa

Koûrÿkànîa


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MessageSujet: Re: Koûrÿkànîa Del Lä Girväria Mesdrägônne Cômötostä [disparue]   Koûrÿkànîa Del Lä Girväria Mesdrägônne Cômötostä [disparue] Icon_minitimeLun 31 Mar - 20:47

À peine reparties, elles comprirent qu’elles n’étaient pas au bout de leurs peines. Aucune richesse n’était miraculeusement apparut dans leurs poches de manteau et l’hiver était plus que féroce. C’est Koûkoû qui proposa l’idée qui les travaillait toutes les deux depuis déjà longtemps. Elles avaient trouvé refuge près d’une auberge. Le mur les coupait des plus gros coups de vent, mais malgré les deux dragons qui tentaient de les réchauffer, elles grelottaient effroyablement. Doutant de se réveiller le lendemain si elles restaient là, Koûrÿ rompit le silence.

-Tu sais Kïkïma, tout à l’heure j’ai vu deux hommes entrer dans l’auberge. Il doit y en avoir un tas d’autres comme eux à l’intérieur… On pourrait peut-être avoir un lit pour dormir en échange de quelques services… Ils ne doivent attendre que ça…

-Je ne peux pas te demander ça Koûkoû! Et si…

-Tu ne me le demandes pas et si nous restons ici nous allons mourir.

Naméïkïma ne semblait pas convaincue. Après avoir fait promettre à sa sœur de l’appeler au moindre ennui, elle se leva et demanda aux deux dragons de les attendre à l’extérieur. Naturo et Water pouvaient supporter le froid de l’hiver sans problème, mais l’idée de voir leurs maîtresses replonger dans l’enfer qu’elles avaient quitté quelques mois plus tôt ne leur plaisait pas. C’est sous leurs regards inquiets que les jumelles, malgré le froid, révèrent leur décolleté plongeant et remontèrent un peu leur jupe. Elles entrèrent alors dans l’auberge, attirant aussitôt tous les regards vers elles.
Malgré leurs joues amaigries et leurs vêtements en lambeaux, elles n’eurent aucun mal à trouver deux hommes intéressés. En quelques minutes à peine, elles étaient déjà chacune en compagnie d’un homme passablement âgé, mais qui ne risquait pas de tenter des manœuvres trop dangereuses pour les jumelles. Koûkoû monta la première en compagnie d’un bonhomme d’une quarantaine d’années que le dieu de la beauté avait probablement oublié... Elle fit une légère grimace que seule Naméï pu voir et qui calma un peu ses craintes. Elle monta quelques minutes plus tard accompagné de son client. Celui-ci devait avoir au moins soixante ans, mais avait le mérite d’avoir une grosse bourse.

Si les deux sœurs n’en avaient pas vraiment pour leur propre plaisir, elles avaient au moins l’avantage d’être au chaud dans un lit. La nuit aurait pu ce passer comme l’avait prévu les jumelles, mais Naméï avait goûté au plaisir de tuer. Elle sentit le désir de recommencer s’insinuer lentement en elle jusqu’à la submerger totalement.

Étonnement, ce fut Koûrÿkànîa qui craqua la première. Connectée à sa sœur, elle sentit l’envie de meurtre l’enivrer elle aussi. Elle se rappela ce cauchemar qu’elle avait fait. Si horrible avait-il pu être, elle en avait pourtant éprouvé une vive sensation de plaisir et un désir de recommencer. À califourchon sur le bonhomme, elle posa doucement sa main sur la bouche de celui-ci et prit le couteau qui traînait sur la table de chevet. L’homme d’abord amusé, ne comprit que trop tard, qu’il ne s’agissait pas d’un jeu. Du moins, pas un jeu pour lui. Le cri fut étouffé, mais parvint aux oreilles de Naméï. Quelques secondes plus tard, Koûkoû ouvrait la porte de la chambre et, nullement gênée par la position de sa sœur (69) lui lança:


-Vaudrait mieux part…

Elle d'arrêta en remarquant un détail: Naméï venait d’enfoncer un poignard dans le corps de son propre client et, malgré elle, un sourire était apparut sur son visage. Les jumelles se dévisagèrent pendant quelques secondes. Chacune ressentait l’excitation et la crainte de l’autre mêlé à la leur. Elles ne terminèrent pas leur nuit dans l’auberge. Il fallait partir alors que tout le monde dormait encore. Elles prirent des deux hommes tout leurs argents et se vêtir de leur manteau. Water et Naturo ne posèrent aucune question. Ils ne tenaient pas vraiment à savoir ce qui c’était passé exactement à l’intérieur.

Comme le chien qui goûte la chair humaine, elles se rendirent compte qu’elles ne pouvaient plus se passer de ce plaisir de tuer. Elles cherchèrent donc d’autres auberges dans les environs. Avec la petite fortune qu’elles récoltaient en plus de leur plaisir, les jumelles se payèrent de nouveaux vêtements appropriés pour leurs actions et purent manger à leur faim; reprenant rapidement les formes qui les avaient rendu si attrayante auparavant.

Mais bientôt, une de leurs plus grandes peurs se manifesta : Elles étaient suivit. Ce n’était, certes, qu’un seul homme ; il n’avait pas l’air très net, autant physiquement que mentalement, mais les jumelles suspectaient qu’il puisse être un membre de l’ordre publique. Un soir, alors que les deux jeunes filles n’avaient pas encore commencé leur tactique de séduction, il vint à leur rencontre en leur proposant un verre à chacune. Sans qu’aucune ne puisse répliquer, il demanda au barman un verre de Whisky pour Koûrÿkànîa, un verre de rhum pour Naméïkïma ainsi qu’un verre de cognac pour lui-même. Les deux jumelles se regardèrent avec une certaine crainte. L’homme avait du les observer avec attention pour connaître leurs boissons alcoolisées préférées alors qu’elles ne prenaient jamais la même chose d’une auberge à l’autre. Un coup de chance ? Aucunes de deux ne pouvaient y croire vraiment. Lorsqu’ils eurent tout les trois finit leur verre, l’homme, assit entre les jumelles, repartit à l’attaque.


-Je sais qu’habituellement c’est vous qui prenez les devants, mais cela semble traîner un peu trop à mon goût. Montons. J’ai à vous … Parler.

Sans voix, elles emboîtèrent le pas de l’homme et le suivirent jusqu’à la chambre qu’il avait louée au passage. L’homme les laissa entrer en premier et Koûrÿkànîa lança un regard inquiet à sa sœur qui la suivait de près. Elles allèrent s’installer sur le lit où elles se prirent la main pour se réconforter mutuellement. L’inconnu, qu’en à lui, se dirigea naturellement vers les chandelles éteintes et les alluma avec un lenteur qui déplaisait fortement à Naméï. Cette dernière regardait sa sœur dans les yeux pour lui lancer des messages comme: « Je ne le laisserai pas te faire mal ! » ou encore « Prend ça comme une nouvelle expérience enrichissante!». Koûkoû finit même par détourner le regard la première pour regarder l’homme tirer la chaise du secrétaire devant elles, l’installant dos aux jaunes filles. Il s’y assit avec une assurance qui déconcerta les deux adolescentes.

-Ne vous inquiétez pas, je ne veux pas de bonbon… Je vous ai amené ici, pour parler… Sérieusement.

Rajouta-t-il en voyant les regards surpris qui se manifestèrent devant lui. Puis il se reprit en voyant que Naméï semblait le prendre mal.

-Pas que vous ne soyez pas… A…Attirantes, loin de là ! Mais disons que je … Je dois garder un aspect professionnel ! Si je veux vous parler c’est que vos actions ont attiré l’attention des bonnes personnes. Je viens en tant que porte-parole.

Sur ces mots, il se gonfla la poitrine pour se donner un air important. Ne pouvant se retenir plus, Naméïkïma éclata de rire, ce qui lui valu un regard noir de la part du bel homme.

-Et pouvons-nous savoir qui sont ses bonnes personnes dont vous êtes le porte-parole ?

Regardant d’un côté puis de l’autre, comme s’il avait peur que quelqu’un les entendent, il se pencha vers les deux filles et leur fit signe d’en faire de même. Lorsqu’elles l’eurent imitées, il répondit avec sérieux:

-Les assassins de la guilde…

Puis dans un même mouvement, ils se redressèrent tout les trois. Il posa son index sur ses lèvres, pulpeuses soit disant passant, en signe de silence.

-Et qui sont-ils ?

L’homme parut découragé un instant. Il prit une inspiration profonde, aussi profonde que le noir de ses yeux, et reprit, tentant d’expliquer le mieux qu’il le pouvait malgré les circonstances dans lesquelles ils se trouvaient. À la fin de son récit, les jumelles Del Lä Girväria Mesdrägônne Cômötostä paraissaient assez surprises qu’on s’intéresse ainsi à elles. Elles se regardèrent et après quelques minutes de silence, les deux adolescentes se tournèrent face à l’assassin sexy et Naméï répondit:

-Moi et ma sœur, après mûres réflexions, avons décidé de…. D’accepter votre offre.

L’homme soulagé par leur réponse positive. Il se leva d’un bond et, en leur adressant un sourire, se dirigea vers la fenêtre qu’il ouvrit. Il siffla quelques notes et un pigeon entra dans la pièce pour ensuite se poser sur le secrétaire. L’expéditeur du message griffonna la réponse sur un bout de papier et l’accrocha au pigeon qui sortit de la même façon qu’il était entré.

-Vous n’aurez qu’à vous présentez à la grotte dans les jours qui suivent et nous vous accueillerons avec plaisir !

L’homme s’était retourné vers elles et maintenant, il semblait prêt à partir. Pourtant les adolescentes ne voulaient pas le laisser disparaître sans lui donner un remerciement. Et puis, pour un assassin mal habillé, il avait l’air plutôt bien sous son affreux manteau... Se levant d’un même mouvement, les deux sœurs s’approchèrent de lui.

-Mais on ne peut tout de même pas rester ici toutes seules.

-Habituellement, on nous tiens compagnie jusqu’au levé du jour!

-J’ai peur du noir toute seule!

-Mais… mais… Vous êtes deux… Gardez la chambre pour la nuit et moi je vais aller…

-Non ! Restez avec nous !

Vlam ! Et voilà le geste qui le fit fondre: Naméï passa sa main sur son torse alors que sa sœur passait ses propres mains dans son cou.

-Vous méritez bien un petit quelque chose pour nous avoir ainsi suivit et raconté tout ça !

-C’est un avenir que vous venez de nous apporter…

Arrachant un baisé à l’homme à tour de rôle, elles le laissèrent tomber sous leur charme en tournant autour de lui. Hypnotisé, il se livra à un combat intérieur durant quelques secondes encore. Il se laissa enfin tomber sur le lit. Il avait bien le droit de recevoir un quelque chose pour se travail non rémunéré.

Quand, enfin, le jour se leva, les deux jumelles sortirent de la chambre pour retrouver leurs dragons qui les attendaient toujours à l’extérieur. Ils rassemblèrent la totalité de leurs effets comme à leur habitude et sur le chemin, Koûrÿkànîa et Naméïkïma expliquèrent leur nuit et la façon dont la mort avait encore frappé à leurs dragons attentifs. Et dire que l’homme avait cru qu’il avait prit les devants! En faite, elles l’attendaient et solidement, soit dit passant.

Leur petit secret resta entre elles. À leur arrivée à la grotte, on ne les questionna aucunement sur le retour plutôt long du porte-parole. On les installa chaleureusement dans une chambre qu’elles partageraient ensemble et les membres de la guilde leur souhaitèrent une bonne continuité parmi eux en guise de bonne nuit.


**" Siontac, Nébuleuse, Steak, Blé d'inde et Patate présente: la fin alternative de Koûrÿkànîa et Naméïkïma.

En évitant les planches du parterre qui craquait, Naméïkïma gambadait vers la chambre du Patron. Tout en avançant, les planches s'allumaient sur son chemin, à la manière de Michael Jackson dans Billy Joe! (Naméï vient de perdre toute sa crédibilité d'assassin sur cette phrase) Tel un golum venu chercher son précieux, elle éteignit son joins de pot afin que son patron ne lui fume pas! Elle demanda à l'éléphant rose qui la suivait de rester dans le corridor et ouvrit la porte alors qu'une musique dramatique de film d'horreur de série B ce faisait entendre! À sa grande surprise, elle ne ce trouvait pas dans la chambre du Patron, mais plutôt sur une piste de danse où de la musique disco ce faisait entendre!!! HORREUR! NAMÉÏ (en toute hipi qui se respecte) N'AIME PAS LA MUSIQUE DISCO!! Elle aperçois le Patron déguisé en Elvis qui danse sous une boule disco de la taille d'un mammouth en ce faisant aller le bassin d'une manière qui aurait pu être sexy s'il avait eut 40 ans de moins... Mon dieu! TRAUMATISME! "


Autre #1-- J'ai la même histoire que Naméï, mais jvous mets au défi de la relire!

Autre #2-- Pour être sur que vous lisiez l'histoire, avant d'accepter notre présentation, il faut nous dire combien d'enfants ont eu les Del Lä Girväria Mesdrägônne Cômötostä et qui est leur ancêtre!!! Non mais ça nous a quand même prit un bon mois entre-couper de "je peux pas travailler dessus Kikima!!!!" ^^'

Autre #3--
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