Jardin Privé

Arlhéeane marcha en direction des jardins, jetant de bref coup d’œil en direction de Loan pour vérifier qu’il suivait toujours. Elle ne tenait pas à ce qu’il tente de s’enfuir. Elle s’arrêta devant une porte grillagée qui menait à l’un des nombreux jardins. Elle dut sortir une clé pour débarrer le cadenas qui gardait la porte close. Ouvrant ensuite la porte, elle laissa Loan passé devant elle.

Le jardin avait quelque chose d’étrange, car il n’y avait que des fleurs blanches et noires. Son invité n’aurait pas le loisir d’observer ce détail qui témoignait pourtant de cette obsession qu’Arlhéeane avait pour le bien et le mal. Le noir et le blanc. Une fontaine de pierre grise trônait en plein centre du petit jardin. (mais il n’y a pas de chocolat dans la fontaine )

Arlhéeane referma la porte derrière elle et regarda un instant le jardin avant de s’adresser finalement à Loan.

-Tu peux t’asseoir, il y a un banc de pierre près de la fontaine.

Elle ne le guida pas pour qu’il aille s’y asseoir et se dirigea plutôt vers un jardinier et lui ordonna:

-Allez aux cuisines chercher de quoi nourrir mon invité et moi-même… S’il vous plait.

Elle insista sur les quatre derniers mots, pour montrer au rebelle qu’elle avait tout de même un certain savoir-vivre. Le jardinier la regarda un instant comme si elle était devenue complètement folle et s’éloigna rapidement vers les cuisines, craignant que cette marque de politesse de la part de la chef des fidèles ne cachent quelque chose.

Arlhéeane fronça un sourcil en le regardant s’éloigner et retourna ensuite son attention vers Loan.

-Si vous voulez bien partager le déjeuner avec moi, bien entendu.

Elle fit ce commentaire, sur un ton plus ou moins dégagé, bien que l’idée qu’il refuse, lui aurait probablement déplu.

Loan la suivit en direction des jardins. Il s’amusa parfois à traîner le pas pour qu’elle soit à son tour obligée de freiner l’allure, de peur de le perdre. Le chemin fût assez tortueux avant d’arriver à la grille et s’il n’y avait pas eu l’air venant fouetter leur visage, le cadenas et le bruit de la porte qui grince en s’ouvrant lui aurait fait croire qu’elle le conduisait en prison.

Le jardin dégageait un parfum floral comme il n’avait pas eut l’occasion d’en sentir depuis longtemps. Chez les rebelles, la roche n’avait pas d’odeur. Il reconnut des Isturiales noires. Ce qui le fit sourire.

_ Des Isturiales, la femme qui m’a élevée me contait souvent que voir une isturiale représentait un changement radical dans la destinée d’une personne et tu en as tout un jardin…

Il se mit à rire et tenta en vain de reconnaître l’odeur de la fleur blanche.

_ Néanmoins, je n’arrive pas à savoir quelle est la seconde plante… Son odeur est presque acide.

Sa main effleura la pierre de la fontaine et le bout de ses doigts glissa sur l’eau en un très léger clapotis. Les ondulations se dispersèrent jusqu’à disparaître complètement. Sentant le malaise du jardinier, il demanda :

_ Est-ce que tu terrorises toujours tous les occupants de ce château ou est-ce que c’est juste pour m’impressionner ?

Cette question n’avait pas pour but de déranger Arlhéeane. Le ton de sa voix était d’ailleurs sans équivoque, il ne lui demandait pas de justifications, et restait amical dans sa façon de penser même si les sursauts de la chef fidèle lui restaient en travers de la gorge. Un coup, il était « esclave » et la seconde d’après il était appelé « invité ». Il continua ses constatations.

_ Si je comprends bien, même vos jardins sont protégés par des chaînes !

Il s’appuya à son bord en faisant face à Arlhéeane. Le ton de sa voix reprit son sérieux habituel sans pour autant se vouloir agressif et insolent.

_ Que me veux-tu vraiment Arlhéeane ? Je doute que partager le déjeuner soit la seule de tes préoccupations...

Arlhéeane sourit en regardant les petites fleurs blanches qui poussaient un peu partout, avec un manque flagrant de docilité.

-Des Trilles. Leur odeur n’est pas particulièrement agréable à vrai dire. Mais, petite, elles me rappelaient le lys; la fleur des rois.

L’idée qu’elle avait peupler son jardin de fleurs sauvages qui tentait de ressembler aux noble lys, semblait l’amuser. Elle redevint un peu plus sérieuse, alors que Loan lui adressait de nouveau la parole. Elle gardait pourtant un ton léger qui lui était quelque peu inhabituel.

-Pour une raison qui m’est totalement inconnue, il semble que la plupart des occupants de ce château n’apprécient pas beaucoup ma compagnie…

La jeune femme alla s’asseoir sur le banc en fixant la porte grillagée. Ne s’offusquant pas de la remarque de Loan, elle lui répondit aussi simplement que si elle parlait de la pluie et du beau temps:

-J’ai fait poser le cadenas après l’emménagement du jardin. Pour éviter que ce qui est à l’extérieur puisse entrer et que ce qui est à l’intérieur puisse sortir. Il y a des univers qu’on ne peut mélanger.

Elle détourna son attention de la porte et des pensées qui y était rattachées. Elle redevint brusquement beaucoup plus sérieuse.

-Et si, justement, à cet instant, ma seule préoccupation était de déjeuner avec toi. Ici je ne suis pas reine. Je ne suis même pas fidèle.

Elle ce leva alors que le jardinier, devenu serveur pour l’occasion, revenait en compagnie d’un homme, d’une femme et de quelques plats. Elle leur fit un geste de déposer les plats près de la fontaine et ajouta en direction de Loan:

-C’est à toi de voir si, ici, tu persistes à être un rebelle.

Un bruit métallique près de la fontaine lui indiqua que la jeune femme venait d’échapper le plat de raisins. Arlhéeane fit un geste aux trois jeunes gens qu’ils pouvaient disposer et elle soupira en les voyants détaler aussi rapidement qu’ils le pouvaient. Elle prit les raisins, tombés au sol et en les lavant dans la fontaine, elle demanda:

-Crois-tu qu’il est possible pour toi de me voir autrement que comme ton ennemi?

Sa question était dépourvue du moindre reproche et il semblait y avoir un brin de curiosité dans sa voix.

Ainsi c’était ce parfum qu’il sentait. Une chose qui aurait paru futile à beaucoup d’autres. Loan se prit d’un rire dubitatif quand elle lui expliqua qu’elle ne comprenait pas le comportement de crainte qu’elle déclenchait.

_ Si tu le dis !

Puis il l’écouta parler de ce jardin protégé avec autant d’attention qu’il ne partageait pas la même opinion.

_ En es-tu vraiment sûre ? N’importe quel univers essaiera de s’étendre… seulement les raisons qui le pousse à le faire ne se valent pas toutes. Si certains rêvent de conquête, d’autres s’étendront simplement pour vivre mais il y’aura toujours un médiateur pour freiner le destin, n’est-ce pas ? Ton jardin, que tu le veuilles ou non, cherche à s’étendre, à aller au-delà de cette grille que tu fermes à double-tour et si ton jardinier ne s’occupait pas d’elles, cela ferait longtemps qu’elles se seraient échapper.

Il n’était pas évident de savoir si Loan parlait des fidèles, des rebelles, des plantes ou encore du jardin intérieur d’Arlhéeane.

_ Tes plantes seraient bien plus belles si tu les laissais prendre le chemin qu’elles désirent et je suis sûre que tu te sens plus libre maintenant que ton bouclier s’abaisse et que tu agis pour toi et pas pour la cause fidèle… Si tu arrives à comprendre ça, tu arriveras à comprendre mon état d’esprit. Je me bats pour la cause rebelle car celle-ci est mon idéal, si la cause rebelle changeait alors peut-être n’aurais-je plus rien à faire avec eux. Je n’ai pas toujours été rebelle... A une époque, je n’étais qu’un simple garçon de cirque mais j’ai choisis qui je voulais être pour moi et pas parce que les autres voulaient que je sois ainsi. Je ne représente rien, je ne suis qu’un grain de sable… Je n’ai aucune position hiérarchique, c’est peut-être ça qui me facilite la vie. J'ignore si j'aurai pu me permettre les même choix si j'avais été dans ta position.

Loan ramassa le plateau d’argent qui était tombé à ces pieds et le rendit à la femme qui marqua une hésitation. Il devina que celle-ci devait être en train de le regarder avec de grands yeux ronds après l’utilisation du mot « rebelle » dans la bouche de leur chef. Lorsqu’elle s’en saisit, Loan inclina la tête vers l’avant comme pour faire disparaître la crainte des yeux de cette femme.

_ Il y’a une chose que nous ne pourrons changer et peu importe nos convictions, nous sommes tous les deux humains. En cet instant, je n’ai pas de cause à défendre alors je serai simplement Loan, un homme comme tant d’autres mais si tu me tends le bâton, si tu t’attaques à ma cause alors je me servirai de ce bâton contre toi et tu seras obligé de me faire du mal… si je ne suis pas déjà mort.

Cela faisait un long discours parfois au sens obscurs, et même Loan s’étonnait d’avoir parler autant. Lui qui était plutôt introverti s’était beaucoup mis à découvert devant elle. Elle connaissait désormais quelques détails de sa vie.
Il attrapa quelques fruits, il avait faim. Cela devait faire presque deux jours qu’il n’avait rien avalé. Il songea à son dernier repas pour changer de sujet et remettre un peu plus Arlhéeane en valeur car il était de plus en plus persuadé qu’elle valait plus que ce que les autres pensaient ou de l’opinion qu’elle se faisait d’elle-même. Loan reprit un ton plus amusé.

_ En tout cas, je crois que je vais beaucoup plus apprécier ce repas en ta compagnie que le dernier repas que j’ai dû partager à la taverne rebelle. D’une part parce que tu es bien plus belle que ce vieux saoulard et d’autres part car ta conversation est plus intéressante… et je fais abstraction de l’haleine.

[Bon, y'a ptêt des passages qui sont ptêt trop métaphorique pour être compris vu que tu n'es pas dans ma tête! (qui a 6h du mat ne fonctionne pas de la même manière qu'à 10h du soir lol) donc interprète comme tu veux! J'espère que tu t'en sortira lol]

Arlhéeane s’amusa des comparaisons faites avec les fleurs. On pouvait faire bien des métaphores avec une chose d’apparence aussi futile.

-Si ces fleurs veulent être vu comme étant d’une espèce noble, elles doivent savoir ce tenir à leurs places. Sinon elles ne seront que mauvaises herbes qu’il faut arracher au plus vite… Je ne pense pas réellement pouvoir changer la nature d’une fleur, mais on peut au moins le prétendre et le faire croire aux autres.

Elle marqua un instant de silence avant d’ajouter:

-Mais qui sait… Peut-être un jour pourrais-je laisser ce jardin s’étendre comme il le veut.

Elle eut un petit rire, ce moquant d’elle-même et du léger espoir qui avait percé le ton de sa voix. Il n’avait jamais été dans sa nature de laisser les choses aller. Pourquoi le ferait-elle un jour? Elle qui avait besoin de tout contrôler.

Elle éloigna ces pensées pour écouter les paroles de Loan. Ainsi, lui aussi avait choisi de ce trouver dans cette guerre alors qu’il aurait put rester à l’écart de celle-ci. Bien qu’elle ne répondit pas, elle songea qu’elle le comprenait probablement plus qu’il ne le croyait. Leurs choix étaient très différents, mais leur but était-il si différent?

Elle prit une pomme et la fit tourner entre ses mains d’un air distrait alors que Loan reprenait la parole. Elle arrêta brusquement son geste en entendant le jeune homme rappeler qu’ils étaient tout deux humains. Elle avait souvent entendu cette phrase sortir de sa propre bouche et ne put s’empêcher de trouver étrange de l’entendre de celle d’un autre. Après un court silence, elle répondit:

-Nous sommes humains en effet… Nos convictions nous pousse parfois à l’oublier malheureusement. Et nous ne devenons que de simples outils à la disposition de nos certitudes…

Elle s’arrêta de parler, ne voulant pas alourdir l’atmosphère plus qu’ils n’étaient parvenus à le faire jusqu’à date. Ne sachant que dire pour alléger un peu la conversation, elle fut heureuse que Loan en prenne l’initiative. Avec un rire un peu moquer, mais amusé, elle répondit:

-Ma compagnie est plus plaisante que celle d’un vieux saoulard… Je suppose que je peux me permettre de le prendre comme un compliment… Mon cas n’est peut-être pas à aussi désespéré que je le croyais…

Pour rester dans les métaphores d’Arlhéeane, Loan ajouta à sa suite.

_ Mais parfois les mauvaises herbes cachent la plus belle des plantes.

D’où lui venait cet entrain à mettre Arlhéeane en valeur ? D’autres qui auraient été à sa place auraient sans doute mal vécu sa position. Peut-être l’aurait-on traité de lâche, ou d’hypocrite… ce genre d’insultes qui laissent à penser qu’il renie ses idéaux, qu’il renonce à se battre… se battre, c’était devenu monnaie courante en ces temps incertains au point qu’il ne savait pas vraiment comment s’adresser à une femme sans faire des maladresses ou envoyer des pics.

_ A jouer entre nos deux mondes, tu n’as pas peur de ne plus très bien savoir qui tu es ?

Une fois de plus, cette question lui avait échappé et risquait de mettre en péril les relations amicales qui s’étaient instaurées. Loan s’excusa de s’être à nouveau montré indiscret.

_ Je suis désolé si ma franchise te heurte parfois… Depuis peu, je n’y vais plus avec le dos de la cuillère et je sais que certains s’en sentent offensés… J’aurai mauvaise conscience de dire que cela est dû à notre époque de guerre, après tout nous sommes maîtres de nos actes.

Il se mit à sourire et ajouta avec certitude:

_ Toi et moi sommes de la même herbe, et j’imagine qu’elles ne sont pas si mauvaises que ça… Nous disons ce que nous pensons pour faire avancer les choses dans un ordre positif. Nous ne sommes pas de ceux qui reculent ! Ce qui revient à dire que rien n’est désespéré… ni pour toi et ni pour moi !

Bercée par le vent, une fleur se décrocha des arbustes et vînt voleter jusqu’à la main de Loan. Sentant le velouté de la fleur sur le dos de sa main, il l’attrapa et prit délicatement la main de la jeune femme pour venir la déposer dans le creux de sa main.

_ Bientôt tu seras comme cette fleur, Tu embelliras ce monde.

Arlhéeane apparut légèrement surprise de la réponse de Loan. Il semblait de moins en moins sur la défensive avec elle, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Elle n’aurait put dire pour qu’elle raison elle appréciait la compagnie du jeune homme, mais puisque c’était le cas, elle préférait qu’il ne prenne pas trop comme une corvée de devoir rester en sa présence.

Loin de s’offusquer de la question de Loan, elle le rassura d’abord sur ce point.

-Les gens qui disent ce qu’ils pensent en ce monde, sont trop rares. Ne soyez pas désolé d’avoir une qualité en voie de disparition sur ses terres.

Elle sourit en disant, sur un ton convaincu:

-Mais ne t'inquiête pas. Même prise entre deux mondes, je sais où j’en suis et où je vais.

**Du moins**songea-t-elle**Je le sais presque toujours**

Elle ce demanda un instant où elle s’en allait, justement, avec le rebelle. Habituer à calculer le moindre de ses actes, il lui semblait étrange de faire quelque chose uniquement «pour le fun» si vous permettez l’expression. Il lui sembla que les paroles de Loan entraient dans sa tête à retardement, alors qu’elle réfléchissait à la question.

Elle revint à la réalité alors qu’elle sentit le jeune homme lui prendre la main et déposer la fleur dans sa main. Ses joues s’empourprèrent de manière significative aux paroles de Loan et elle ne parvint qu’à répondre un:

-Je…e...

Aucun autre mot ne suivit. Si cela ne manquait pas d’élégance, je vous dirais qu’Arlhéeane était bouchée.

_ Tu n’as pas l’air d’avoir l’habitude d’être traitée en femme… tu ne dois pourtant pas laisser indifférent les hommes qui te croisent… Tu as le pouvoir, l’intelligence et la beauté ce qui fait de toi une femme désirable même pour un hypocrite.

Loan songea que son compliment sur la beauté pouvait lui sembler étrange venant d’un aveugle. Il n’avait pas pour habitude de se vanter de sa faculté… Il lui avait été avantageux de le cacher maintes et maintes fois par le passé mais à cet instant, il ne lui parut pas dangereux de mettre Arlhéeane sur la voie. Les chaînes qu’il portait à son arrivée avaient depuis longtemps été brisées et il déambulait aux côtés de la chef rebelle comme un « être humain » comme ils avaient l’habitude de se qualifier.

Il se releva et laissa un peu d’air et d’espace à Arlhéeane pour qu’elle reprenne ses esprits. Il avait commencé à comprendre qu’elle n’aimait pas les surprise et ce commentaire d’autant plus qu’il était mûrement pensé, l’avait surpris… et apparemment gêné. Généralement les gens aimaient tous les genres de compliments mais Loan connaissait certaines personnes qui les aimaient mais qui ne savait pas comment les accueillir sans se sentir mal à l’aise… Sans doute une preuve de la modestie d’Arlhéeane… ou peut-être que dans son monde, les compliments étaient rares et le plus souvent fourbes.

En faisant quelques pas dans le jardin, Loan sentit que le couple était épié de loin… sans doute le jardinier et les serviteurs, surpris à ne pas en croire leurs yeux de voir Arlhéeane en compagnie d’un rebelle sans lui mettre un couteau sous la gorge. (Je m’excuse, j’extrapole un peu pour gagner des lignes mais si ça te dérange, on vire)

[Désolé, j'étais pas très inspiré mais j'espère que tu t'en sortiras! ^^]

Arlhéeane demeura silencieuse un moment et chaque seconde qu’elle passait à ne rien dire lui semblait ce transformer en éternité. Il lui fallait dire quelque chose pour arrêter l’ascension du malaise. Trop absorbée à tenter de trouver quoi dire pour rompre le silence, elle ne sourcilla même pas à l’allusion sur sa beauté de la part de l’aveugle. Les informations arrivant à son cerveau aillant un peu de mal à être traitées convenablement.

Elle sembla finalement revenir à une relative réalité et lorsqu’elle répondit finalement sa voix avait retrouvé un certain aplomb.

-En fait, je suis plus habituée à être traitée comme un monstre que comme une femme.

Elle savait très bien que c’était sa faute si on la voyait ainsi et elle n’avait jamais cherchée à se qu’on la voit autrement. Elle jeta un bref coup d’œil en direction des portes grillagées, aillant sentit aussi une présence. Pourquoi devait-on toujours épier les moindres de ses faits et gestes? Elle résista à l’envie d’aller étrangler les oreilles indiscrètes, car cela aurait probablement mit fin à cet instant de tranquillité dans les jardins.

Venant subitement de réaliser quelques choses, Arlhéeane ce tourna vers Loan:

-Comment ce fait-il que tu parles de ma beauté? Sans vouloir paraître discourtoise… il me semble que tu es aveugle.

Il y avait un brin de surprise dans sa voix, alors que l’information venait finalement d’être traitée. Toutes traces de son précédent malaise disparurent. Elle se rappela cette étrange impression qu’elle avait eut à l’hôpital. L’impression qu’il l’avait regardé. Mais s’il portait un bandeau sur ses yeux, il ne devait pas y voir très clair.

Loan leva sa main devant son visage, les rayons du soleil qui filtraient à travers le feuillage l’informaient d’un après-midi radieux. Il revînt s’asseoir auprès d’Arlhéeane lorsque celle-ci finit par lui répondre. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle évoque le sujet de cette façon mais il ne put s’empêcher d’être sincère. Sur un ton de moquerie légère, il rétorqua, un léger sourire narquois aux lèvres.

_ J’imagine que vous le cherchez aussi et que vous devez pas mal en jouer pour avoir la paix.

Il n’évoqua pas les histoires atroces toutes plus abracadabrantes les unes que les autres que les familles de rebelles racontaient à leurs enfants pour qu’ils se tiennent tranquille. Cela l’aurait fait passer pour une bête immonde qu’on trouve dans les livres de contes et ce n’était pas très glorieux comme image. Loan songea au temps qu’il faudrait pour effacer cette image faussée de la tête des gens. Il fut évident que l’attaque fidèle ne jouerait pas en sa faveur. A ce propos, il se demanda si on avait remarqué son absence… s’il comptait bien, cela faisait approximativement deux jours qu’il était là mais il n’en était pas tout à fait sûr, il avait passé une bonne partie de son séjour inconscient.

_ Il n’y pas plus aveugle que celui qui se nourrit de ses illusions ! * Après cette phrase à faible portée philosophique et pour se dégager du problème de la cécité qu’on pouvait lui attribuer, il continua sur un ton plus lent. Quand on y songe, j’ai eu pas mal de chance dans ma vie, je pourrais être condamné aux ténèbres éternelles mais à la place on me laisse la chance de voir quand c’est à votre tour d’être aveugle. Mon seul regret sera en tout et pour tout de ne pas pouvoir partager un regard.

*(je sais plus où j'ai entendu cette phrase mais j'étais trop tenté! XD)

Arlhéeane sourit en voyant que Loan ne pouvait s’empêcher de prendre un ton moqueur bien longtemps. Elle jeta un coup d’œil en direction des présences aussi indiscrètes qu’indésirables avant de répondre, sur un ton mi-moqueur mi-découragée:

-Il semble que ma technique ne soit pas tout à fait au point pourtant.

Elle observa Loan durant un moment alors que celui-ci semblait plonger dans de lointaines pensées. Admirant la finesse de ses traits un brin obscurci, probablement par ses pensées du moment… ou peut-être était-ce à cause de ce bandeau qui lui cachait une bonne partie du visage. L’envie la prit de le lui retirer, mais elle s’en abstint de justesse, trouvant cela tout à fait déplacé. Elle détourna les yeux, troublée par ses propres pensées.

La réponse, plutôt énigmatique, de Loan concernant sa cécité (ou son aveuglité si vous préférez) apparut plutôt triste aux yeux d’Arlhéeane, même s’il parlait de chance… Elle n’avait qu’à fermée les yeux quelques secondes pour ce sentir perdue. Pouvait-on s’habituer au vertige qui nous prend lorsqu’on est privé de la vue?

Elle avait posé sa main sur celle de Loan sans vraiment s’en rendre compte. Le but de son geste inconscient était nébuleux. Pour qu’il ce sente moins perdu dans le noir? Ou pour se raccrocher elle-même à quelque chose, alors qu’elle ce sentait prise de l’un de ces vertiges?
Elle ne retira pas sa main lorsqu’elle prit conscience du geste. Trop gênée pour faire quoi que ce soit.

Loan se mit à rire et d’un ton ironique, il lui répondit :

_ Je trouve pourtant que le coup d’épée dans les côtes était très convainquant.

Comment en était-il arrivé à rire d’une telle situation ? Si l’on pouvait rire de tout, il y’avait tout de même des limites mais il n’était pas de ceux qui ressasse le passé et qui se morfond éternellement dans ce qu’il aurait pu être. Il se contentait de vivre au mieux avec ce que le destin lui offrait. Aujourd’hui, c’était la compagnie d’une femme et demain peut-être d’un bourreau. Cela n’avait pour le moment pas beaucoup d’importance. Du moins, c’est ce qu’il voulait laisser paraître.

Un froissement de tissu parvînt à son oreille et une sensation chaude et douce se posa sur sa main, c'était une sensation différente de la fleur qui avait volé et était venu se poser sur sa peau quelques minutes plus tôt: c'était la main d'Arlhéeane. Il s’attendait plus à un accident de sa part et cru qu’elle la retirerait aussi rapidement mais elle resta à son contact au point que même lui ne su pas vraiment comment analyser cette situation. Il se dit que parler de sa cécité avait dû faire naître en elle de la pitié, auquel cas il se serait sans doute senti vexé et aurait retiré sa main mais il sentit ce qu’elle avait voulu faire… Beaucoup de gens avait du mal à le fixer dans le blanc des yeux sans se sentir gêné, c’est d’ailleurs ce qui l’avait poussé à mettre ce bandeau mais elle avait visiblement songé à le lui retirer.

Sans la brusquer, il prit ses mains et les monta jusqu’à son visage. Il la guida pour qu’elle glisse ses doigts sous le bandeau, au niveau de ses tampes, et qu’elle le soulève. Le bandeau se dénoua et virevolta jusqu'au sol. Loan hésita avant d’ouvrir les yeux mais il était idiot de s’arrêter maintenant. Ses yeux voilés et fixes s’ouvrirent dans le néant.

Invité

Bhaal avait une mission donner par une femme qu'il commençait à apprécier fortement, La Rose Noir, et il l'avait accepter aussi car Arlhéeanne l'avait laisser à l'abandon dans ses cachots se qui avait fait baisser son intérêt envers elle, elle s'adoucissait un peu trop a son avis, il le savait car il surveiller la Chef par intermédiaire des ombres, il lui fallait être furtif, discret, non vue tel était les consignes à la lettre il les appliqua, Maître des ombre sil était, lui même en étant une en son fort intérieur, et cela personne ne le savait vraiment, tous savait qu'il pouvait apparaitre d'une ombre à une autre à volonté, et qu'il était bon bourreau, mais personne ne savait réellement ce qu'il était chose à son avantage, il alla d'ombre en ombre, et étant devenue lui même une ombre, et il chercher sa proie, oui car c'était un chasse pour lui, il s'amusait cette sensation il y avait longtemps qu'il ne l'avait pas eu, il arriva enfin à destination dans un ombre dans un coin et il observa un long moment une scène le répugnant Arlhéeanne flirter avec ce rebelle, sa proie, et cela semblait aller aux mieux entre eux, il devait agir, d'une part pour protéger Arlhéeanne de son image, car les murs on des oreilles, les serviteurs ne se gênant pas pour colporter ce qui ce passer aux châteaux, Bhaal laissa faire un certain moment puis aux final il se passa dans l'ombre de Loan, prenant ainsi contrôle des faits et geste de celui-ci, il le bloqua net et le fit se tenir droit, raid, l'emprise était trop forte, il profita aussi de la faiblesse momentané de sa Chef, celle de s'attacher pour crée une emprise sur l'ombre d'Arhléeanne, et ordonnât à l'ombre de partir avec sa propriétaire, et il attendit que cela ce fasse...

En se frottant à tous les murs qu'elle rencontrait, une lionne blanche ronronnait d'une façon assez menaçante. Elle fit fuir quelques hommes qui tentaient de la capturer ou mordait tous ceux qui passait près de la toucher. Juste qu'il la regarde la dégoûtait: Elle les dévisageait tous alors en montrant les crocs. Après un moment, elle sauta d'une pierre et s'y lava la patte, d'un air réfléchis. Elle se frotta derrière les oreilles, comme les chats le faisait, puis rouvrit les yeux. Elle se dirigeait dans un lieu propice à un combat...Les parfums floraux qu'elle flairait lui indiqua qu'elle était près d'un jardin, là où se trouvait de la chaire qu'elle cherchait depuis un moment déjà...Ces odeurs mélangées donnaient un tout autre goût au humain, qu'elle aimait dévorer lentement. Elle s'élanca vers la muraille en un seul bond et descendit rapidement de l'autre côté pour observer sa cible à travers des buissons. Ses yeux rouges avaient tout de suite remarqués le couple. Mais elle avait senti aussi la nouvelle présence d'un être d'ombre s'approchant rapidement. Discrètement, la lionne se coucha et rampa lentement sur le sol pour se rapprocher de Arlhéeanne. Elle resta à une distance assez prometteuse pour une chasse à l'homme...au cas où elle devrait bondir sur sa proie rapidement...

Arlhéeane laissa Loan guider ses mains qui tremblaient légèrement. Elle ne pouvait pas reculer… et ne voulais pas reculer. Elle hésita une fraction de seconde avant de toucher le bandeau du bout des doigts. Elle les passa doucement sous le bandeau qu’elle souleva doucement sans en avoir réellement conscience, les yeux fixés sur ceux de Loan, qu’il garda fermé un moment. Le bandeau tomba sur le sol sans que la fidèle ne lui porte attention.

Elle sentit son regard plongé dans les yeux de Loan alors qu’il les ouvraient finalement. Elle fixa, sans ce détourner, ses yeux qui semblaient envelopper de nuages. Elle ce prit, un moment, à chercher le soleil au fond de ses yeux.

Et brusquement, elle le sentit se figer. Elle-même fut prise d’une brusque envie de partir. Pourquoi c’était-il glacé ainsi ? Elle avait du faire quelque chose qu’il ne fallait pas. Sa main qui tenait toujours celle de Loan la serra un instant, comme si elle cherchait à y rester accrocher. Mais elle la lâcha brusquement et la chef des fidèles étaient debout avant même de s’en être rendu compte. Elle ouvrit la bouche pour s’expliquer et sa gorge ce noua. C’est d’une voix à peine audible qu’elle murmura:

-Je dois y aller…

Elle recula et d’un pas rapide ce dirigea vers la grille qu’elle ouvrit d’un geste vif et disparut en direction du château, la tête pleine d’incompréhension. Pourquoi avait-elle reculé ?

[hj: j'ai le coeur brisé moi!]

Loan était à mille lieux d'imaginer que la Rose Noire n'avait pas lâché prise vis-à-vis de son petit frère et qu'en cet instant ou tout semblait si beau et si calme, tout se transformerait en cauchemar. Sa colonne vertébrale commença par se bloquer. Plus rien ne répondait même si son cerveau continuait de fonctionner. Pire, Arlhéeane s'était levé et le laissait. Il n'avait plus de souffle pour évoquer la paralysie dont il souffrait. Ses pensées hurlaient un "Reste". Ses yeux blanc aurait voulu voir ce qui se passait. Rien à faire et cette douleur qui le raidissait. Nulle doute que son auteur devait y prendre du plaisir. Loan suffoqua en tentant de pousser ses efforts hors de cette emprise.
Comme il le savait ce que le destin donne, il le reprend aussi sec et cet instant était trop beau pour qu'on le laisse enfin profiter de cette relation qui s'était instaurée avec Arlhéeane. Il n'était pourtant pas des plus inquiets, elle viendrait, il en était sûr. Arlhéeane n'était pas cette femme dépourvu de sentiments que tous s'acharnait à lyncher en silence. Elle viendrait et c'est ensemble qu'il mettrait un terme à toutes ces trahisons!

( Pareil pour moi!)

Invité

Voilà chose faite, son tour de passe passe en quelque sorte avait fonctionner, et il avait prit place sur l'ombre du plus combatif des deux dans l'instant présent, après que Arlhéeanne soit partit la grille se referma, et les ombres devinrent vivantes, bloquant accès au jardin, Bhaal sortit juste sa tête son buste et ses bras de l'ombre de Loan.

"Bonjour Rebelle, je suis ici pour rendre service à une personne que j'apprécie et protéger ma Chef de son sentimentalisme nuisant à sa réputation déjà peut exaltante!"

Sa voix était froide, sadique, mesquine, sournoise, tout d'un être inhumain, ceux juste par la voix.

"J'ai promis, malheureusement pour toi, de rendre service à cette personne que j'apprécie car c'était m'offrir une occupation, un divertissement, un amusement alors que Arlhéeanne me laisse à l'abandon, et je vais temontrer une chose et te faire découvrir des souffrance que jamais tu n'as connut auparavant, si tu es un bon rebelle je te donne un indice, je suis la terreur de vos espions!"

La terreur des espions rebelles, c'était peut dire, car tous espions rebelles ne devait se faire capturer car tous savait que les fidèles avait un bourreau fort efficace qui faisait parler, Bhaal,Le bourreau, Déjà renommé en temps qu'ex- bras droit du chef des assassins, il avait tuer ou soutirait bien des informations pour les deux camps par son ancien métier, mais de puis son passage chez les fidèles l'espionnage était redouter, pas que à cause de lui mais out le monde savait que les assassins était des rois de l'infiltration...Bhaal se sentit déranger, il y avait dans les parage un être d'ombre qui n'était pas sous son contrôle, seul l'ombre de cet être lui obéissait, tout ce qui de manda fut le prénom et il eu réponse.

"Etre qui guette, toi qui t'appelle Valërea sort de ta cachette ou je t'en sort moi même!"

Loan comprit, peut-être même avant qu'il ne lui parle de cette "personne" de qui il s'agissait. A partir de ce moment il pouvait bien se présenter comme le Pape, Loan n'en avait rien à faire. Seule la Rose Noire occupait son esprit. Cette femme qu'il ne connaissait que depuis hier et qui déjà lui rendait la vie infernale. Ses doigts bougèrent un peu après quelques efforts supplémenatires mais pour quoi faire. Il avait été amené ici en prisonnier et toutes ses armes lui avaient été retiré. Il ne voyait pas son adversaire et n'entendait que le son de sa voix qui semblait provenir du sol. Une voix qui lui laissait présager beaucoup de rage. Loan, malgré ses traits figées ne put s'empêcher de lâcher un râle qui ressemblait un peu à un rire. Pour protéger Arlhéeane? Cela le faisait sourire, il n'avait que faire d'Arlhéeane et ne se souciait que de sa propore personne. Il ne pouvait presque plus rien faire mais jusqu'au bout, il la défendrait en tant que personne. Loan lui cracha au visage pour réparer l'affront qu'il venait de lui être fait lorsqu'il sembla se détourner pour appeler une autre personne présente.

Dès que sa cible partie, elle dut choisir son compagnon...Pourtant, elle ne comprennait pas pourquoi elle ne voyait pas l'autre qui venait mettre ses sales pattes dans ses plate-bandes. Valërea se sentit soudainement repéré, observer par des yeux invisibles. Celui qui l'observait savait son prénom de chasseuse? Eh bien, il avait certainement de grand pouvoir pour qu'elle ne le voit pas de ses yeux de félin. Elle renifla l'air un moment, pour sentir sa présence et repérer sa position. Il était dans le corps de l'autre homme? Intéressant....Il devait posséder d'énorme pouvoir d'ombre pour réussir un tel exploit...c'était ce genre de compétition que Valërea détestait...Elle n'allait pas abandonner ni rester cacher. Pourtant, se cacher, c'était bien ce qu'il faisait. Alors comment l'atteindre s'il était dans l'ombre de Loan? D'une grace immense, la lionne sorti de sa cachette en grognant de mécontentement. Elle ne semblait pas très contente d'avoir été vu par un être d'ombre...Mais surtout...par un homme.

" tu te crois peut-être plus fort qu'un dragon d'ombre? Vermine..." dit la lionne par télépathie.

Invité

Bhaal attendit et il sentit le crachat arriver,il s'en ficher bien mais cette affront serait réparer, il commanda à L'ombre de Loan de s'étouffer mais que quelque seconde, ce qui amènerai les main de Loan à sa propre gorge pour s'étrangler lui-même, mais ce que quelque seconde, puis Valërea sortit de sa cachète et lui parla par la pensée, drôle de pouvoir pour un être de l'ombre, Bhaal sortit de l'ombre de Loan et invoqua quatre soldat de l'ombre tel des guerrier en armure et il encadrèrent Loan au cas où que Bhaal lâche prise à un moment sur son contrôle de l'ombre de celui-ci afin de le tenir immobile puis il fit face à Valërea.

"Vermine toi même je suis plus fort qu'un dragon d'ombre, je suis Le Maître des Ombres, comment penses-tu que j'ai eu connaissance de ton nom, ton ombre m'obéit, toi tu est juste un être d'ombre majeur, et sauvage ce qui explique que je n'est pas de contrôle sur toi!"

Il se tourna vers Loan.

"Quand à toi un sort bien remplit t'attend, j'ai tout un programme de souffrances pour toi, tu es un client bien spécial!"

Bhaal ne dit pas non plus qu'il avait peu de temps avant que Loan meurt du poison de La Rose Noir, il refit face à Valërea.

C'était toute une chute qu'il eut fait dans les escaliers après avoir quitté la salle à manger. Une chance qu'il n'y avait qu'une servante au pied des marches pour l'aider à se relever gentiment. Heureusement qu'il était habitué avec tous les servantes dans le château...Il devait être un des rares serviteurs masculin du château fidèle, même s'il était rebelle. Arrivé à l'extérieur, son compagnon Nero le suivit, comme un petit chien. C'était quand même son meilleur ami, le petit dragon blanc à son maître. Avec rapidité, hyde avait traverser les couloirs menant au jardin et marcha un moment jusqu'à la barrière. Pourtant, deux êtres étranges guettaient son entrée. Hyde arriva et les observa un moment, avant qu'un des deux ne le fixe d'un regard effrayant. L'autre se contenta de le dévisager, lui donnant des frissons dans le dos. La mission d'hyde était pourtant clair et précis, mais pourtant, il ne s'attendait pas à voir des monstres dans le jardin. Hyde se dit qu'il devait passer l'entrée pour aller retrouver l'invité d'Arlhéeanne. Il se planta devant les êtres d'ombres et d'un ton non-autoritaire il ordonna:

- Je vous somme de vous tassez hors de mon chemin. Ceci est un ordre d'Arlhéeanne!

Il n'y avait que peu de temps et de possibilités pour la réflexion à cet instant. Il n'avait pas l'intention de rester là à attendre le "sort" auquel cet homme faisait sans cesse allusion. Il chercha encore cette même force qui lui avait permis de bouger les doigts. S'il pouvait le faire pour ses mains, il pourrait le faire pour l'intégralité de son corps. Peu importe la douleur, l'important était de pouvoir se tenir debout. Au bout d'un instant où il lui semblait que cette force venait, il se sentit étouffer. Ses mains se libérèrent pour rejoindre son cou et son corps se renversa au sol. Malgré cette sensation d'asphyxie, il avança devant lui, son ombre n'était plus complète et se mélangeait à celles des arbres, il se sentit un peu revenir. Il voulut se redresser mais on le plaqua au sol avec force. Loan riposta avec la même force mais avec calme, mais son ennemi était à peine compacte et ses coups ne semblaient pas leur être portés. Les ombres vinrent croiser ses bras derrière son dos et plaquèrent son visage contre le sol. Loan se débattait encore... ses bandages défaits s'étalaient sur le sol comme une momie qu'on aurait sorti de son sarcophage... et il se débattait encore. Son souffle oppressée par la pression exercée sur son dos, soulevait des nuages de poussière. Loan toussota en reprenant peu à peu sa concentration sur l'ennemi qui s'acharnait à le maintenir au sol. Dans ses yeux grands ouverts, cela lui sembla soudainement différent, il ne les voyait pas comme un homme qui a l'ensemble de ses facultés visuelles mais dans le néant de sa vision, des informations lui parvenaient. Comme-ci voir dans les ténèbres, lui permettait de lire l'ombre. Une gerbe de flamme se dégagea de son corps, éliminant dans la lumière toutes les traces d'ombre. Profitant de sa liberté, Loan se releva et refit le chemin qu'il avait mémorisé jusqu'au portail qu'il tira de toutes ses forces... Celui-ci ne bougea pas. Loan refit face à son ennemi occupé avec un autre être. Ce qui se dessina dans les ténèbres de ces yeux ne put, par ses connaissances, l'informer de qui était Bhaal mais ce qui était sûr, c'est qu'il le voyait sous sa vrai forme... comme un humain normal ne pourrait pas le voir.
Soudain derrière lui, il entendit les paroles de Hyde. Arlhéeane avait envoyé quelqu'un mais elle ne devait pas se rendre compte de ce qui se passait sinon elle serait venu elle-même ou du moins aurait envoyé des gradés plutôt que cet être hésitant. Loan se retourna et empoigna les barreaux du portail.

_ Dis à Arlhéeane qu'Azalia (La rose noire) est derrière tout ça!

[j'ai édité, j'avais aps vu le post d'Hyde]

Invité

Alors que Bhaal faisait face à Valërea il entendit Loan se lever suffoquer et marcher, non, non il ne devait pas se relâcher, mais il avait bien prévu le coup, et ses ombres guerrière interceptèrent Loan, Bhaal eu un sourire mesquin, sa capuche mise, tête baisser il ne regardait personne vraiment, et l'ombre cacher son visage sauf ses lèvres fine qui dessiner ce fameux sourire mesquin, et quand il comprit finalement que Loan voyait sa vrai forme il riait, en silence mais il avait un faible tremblement significatif d'un rire, sa forme naturel, mais qu'est-ce que Loan pouvait bien voir? et bien le vrai Bhaal, le vrai Maître des Ombres, une créature à 4 bras, des mains griffues, assez affreuse et maigre dont une sorte de musculature prononcé mais pas énorme se faisait voir, une mâchoire aux dent acérée et dans cette mâchoire une seconde aux dents plus fine, mais toutes aussi dangereuse que celle de la première mâchoire, deux jambes ayant deux genoux chacune et une cheville, des pieds à deux doigt devant et un derrière et avec griffe acérer également, et une sorte de crâne squelettique tout en ne l'étant pas, un peu reculer à l'arrière, une queue plutôt longue pleine de pique et le long du dos des piques, une taille de trois mètre de haut, et seul les yeux ne changeai pas eux était de la même taille que sous l'humain qu'était Bhaal, là question c'était de savoir si y en avait que le savait et surtout comment cette créature était dans un corps ou avait pu prendre forme humaine, malgré le fait qu'elle soit entièrement d'ombre...

"Bien mon pauvre Loan, il me semble bien que tu va souffrir ton regard me gêne tu risque de mettre ma place en péril, Amenez-le chez moi et mettez-le dans une cellule, la cellule spécial!"

Les ombres embarquèrent Loan et disparurent avec lui pour allez aux cachots...Bhaal ordonna à une ombre d'aller prévenir La Rose noir, cette ombre était la copie de Bhaal mais en ombre, et partit retrouver la Rose Noir en sortant elle croisa Hyde

"Toi esclave je sais qui t'envoie dit un mot de tout sa à ta maitresse et tu visiteras de façon poussé mes cachots!"

L'ombre copie identique de Bhaal réel continua son chemin.

Bhaal quand à lui, le vrai faisait toujours face à Valërea.

"Bien cette fois c'est toi et moi!Le Dragon D'ombres contre le Maîtres des Ombres sa va êtres interessant!"

La lionne se leva sur ses deux pattes arrière et croisa les pattes avant, affichant un regard menacant. Elle aimait les défis ; elle s'en lichait les babines. D'un sourire mesquin, elle laissa sa métamorphose se préparer. Dans son corps, le poil semblait laissé place à une peau lisse et douce, celle-ci reflètait le soleil. Ses queue s'entortillèrent pour n'en former qu'une seule. Rendue maintenant toute nue, sans aucune gène, elle sentit son corps se transformer et prendre de la hauteur. Ses parties génitales se cachèrent les premiers par des écailles dures comme du roque. Elle observa le changement de son bras, sur lequel sa peau se modifiait en écaille de plus en plus dure. Au bout de ses doigts, ses griffes allongaient et devenaient de plus en plus acérées. Ses canines déjà pointues devenirent affine et beaucoup énormes. Son nez se prononca pour se développer en un long museau. Sa tête prit une forme plus triangulaire, s'allongeant pour former une tête de dragon. Dans son dos, de grandes ailes avaient poussé pendant sa mutation. Dès qu'elle fut maintenant un dragon, un brouillard épais l'entoura. Dès qu'il s'atténua, il laissa place à une aura d'ombre visible à l'oeil nu. Elle n'était plus un dragon de chair, mais seulement d'os et d'ombre!

- C'est ainsi que tu le prends? Tu trouveras moins intéressant lorsque tu seras à ma portée...Je te découperai en morceau et t'avalerai cru!

Elle poussa un hurlement de guerre et s'apretta à attaquer Bhaal.

Invité

Bhaal regarda cela fort amusez de la scène, lorsqu'il vit la forme qui était presque totalement humaine de Valërea, il fut fort allécher de tel beauté, décidément il se laisser allez entre Azalia et Valërea son cœur était moitié moitié, partagé en deux, mais il comprit rapidement que ce n'était point le moment pour cela, car bientôt il vit une dragonne, d'os et d'ombre face à lui, grade certes, mais le poids de l'ossature allez être un net désavantages.

"Bien si tu emploie les grand moyen! j'en ferait de même!"

Bhaal commença à se déshabiller, il ne voulait pas abîmer sa belle tenue, alors il se mit nue, laissant à vue le beau jeune homme qu'il était réellement, mais pas longtemps, car déjà lui aussi graissait, ses jambes devinrent des pattes à une cheville et 2 genoux, trois griffe acérée deux à l'avant des pieds une à l'arrière , il eux une longue queue parsemer de piques et son torse arrivait, le dos se parcourant de piques à son tour, ses bras devinrent grand, et les mains aux griffes acérée à leurs tour, puis deux nouveau bras identique apparurent et le cou s'allongea un peu, le crâne gagna sur la longueur derrière, et s'aplatit, pour finir en une mâchoire redoutable dans laquelle il y avait une autre mâchoire et seul les yeux totalement noir de Bhaal restèrent de taille identique, mais placé un peu sur les côté de la nouvelle forme crânienne, et Bhaal quand à lui ressemblait à une créature musclé, plutôt dont les muscles se voyer, mais il était pas énorme et mais maigre et comme posé sur les os, une créature moche à souhait, et toute en ombre.

"Voilà nous nous battrons sous nos vrai forme dans ce cas!"

Valërea charge et lui n'ayant aucun poids pu esquiver facilement le coup, il se contenta de griffer le dos de la dragonne des ses quatre mains, ombre contre ombre les blessure serait présente.

» Le Grand Jardin